mercredi

15 conseils pour se libérer de la dépendance affective.

 15 conseils pour se libérer de la dépendance affective.

Avertissement :
Ces conseils sont généralistes et ne peuvent en aucun cas se substituer à un suivi thérapeutique  avec un professionnel en TCC
La dépendance au masculin


Vous êtes dépendant affectif,
 au masculin ou au féminin, 
 vos doutes vous polluent au quotidien.
La dépendance amoureuse peut mettre en danger votre histoire.

Vous vous aimez, 
mais votre partenaire commence à étouffer et vous vous détruisez à petit feu dans ce manque de confiance en l'autre.
Vos questions permanentes le, la plonge dans des gouffres d'impuissance à vous rassurer.

Votre comportement se caractérise par un état permanent de manque.

Vous réclamez -comme l'enfant frustré- des preuves que "oui, il, elle tient à vous..."

Rassuré(e) sur l'instant, le doute insidieux revient très vite.


*Rapide explication  sur la dépendance affective
 Le (la) dépendant(e) recherche la fusion permanente, avec l'autre il (elle) existe.
Seul(e) il n'est rien...enfin il le vit ainsi.
La dépendance c'est le besoin de l'autre pour combler un vide.

Il ne s'aime pas, l'autre doit remplir cette mission.
Impossible !
Le hic : personne d'autre ne peut  vous apporter cette estime de soi-même
que vous même.
Le combat est donc perdu d'avance...si vous ne vous prenez pas en main.

Tant que la frustration, l'angoisse d'abandon dominent aucun(e) partenaire
n'habillera votre manque d'amour de vous-même

Rajoutons la culpabilité à douter et le cercle se referme sur lui-même.

Peut-on modifier un tel comportement ?
Oui.
En travaillant sur l'angoisse, le complexe du mal aimé etc...
Apprendre à s'aimer nécessite un vrai travail thérapeutique, long mais dont vous sortirez
libre d'aimer sans souffrir.
La dépendance affective est un symptôme anxieux.




Important :
acceptez d'affronter vos angoisses, vos peurs...lentement mais sûrement vous parviendrez à dépasser cet état d'attente et de frustration, cette sensation de n'être pas aimé(e)

15 conseils pour y parvenir.


A vos papiers et crayons pour mettre en pratique
         Notez en premier les mécanismes, automatismes à l'instant T
  • la situation
  • vos émotions
  • vos pensées  (voir cet article pour en savoir plus)

           Avant de modifier des comportements, il faut bien en repérer les mécanismes, un constat s'impose. A faire sur deux ou trois jours.

         Ensuite, sur un carnet notez votre défi ou objectif 24/24h à répéter bien sur :

"Aujourd'hui je décide de..."

         Pourquoi noter ? Pour constater vos progrès et ne vous jugez pas.
Soyez le plus objectif possible en vous centrant 
sur vous et non 
sur ce que fait ou pas l'autre.

L'objectif global : gagner en autonomie et amour de soi-même
Objectif quotidien ou plan d'attaque : se fixer un objectif 24h par 24h et s'y tenir
  1. Attente : comment la combler ? Se poser la question permet déjà de moins stresser. Que puis-je faire pour m'occuper de moi ? Aujourd’hui je fais ceci ou cela
  2. Rassurer : que me faut-il pour être heureux(e) puisque l'autre ne parvient pas à me rassurer ? Quel rôle à cet autre dans mon existence ?
  3. Lien passé/présent : quelles émotions resurgissent pour me plonger ainsi dans l'angoisse ? manque d'amour reçu ou une éducation trop laxiste. Que cherche-je à fuir ou  à retrouver ? Est-ce réaliste ? Suis-je encore cet enfant en demande, en souffrance. Attention, vivre dans le passé occulte le présent.
  4. Ici/maintenant : recentrage sur l'instant par quelques exercices. Vous l'aimez aujourd'hui, restez sur cette idée. Attention aux anticipations négatives.
  5. Les oublis : que suis-je en train de négliger (amis(es), parents, travail) ? Faites en la liste et passer à l'action. Aujourd'hui je contacte...
  6. Culpabilité : crise de jalousie, questions sans fin = culpabilité = angoisse d'abandon décuplée. Aujourd'hui je décide de
  7. Victime ou bourreau :"victime" s'il, elle ne me donne pas ce que j'attends, bourreau parfois, selon le degré de frustration et ce qu'est l'autre. Que puis-je proposer aujourd'hui pour lui faire plaisir ?
  8. Accepter : le "NON" de l'autre qui sature de vos demandes, le, la partenaire vous aidera plus en refusant de répondre à vos angoisses. Aujourd'hui j'accepte la frustration. prenez du recul, réfléchissez afin de canaliser l'émotion.
  9. Le droit : je me donne le droit de faire, aujourd'hui, ce qui me plait
  10. Posez vous des limites : aujourd'hui je lui pose juste une question "je sais que tu m'aimes, mais j'ai besoin de l'entendre". Reformuler ainsi cette question s'allège
   
11. Aimer : c'est partager, donner, recevoir, exprimer. Attention à la manipulation affective. Aujourd'hui je prends ce que me donne l'autre sans me poser de question ni le harceler

12. Empathie:  car aimer c'est également prendre en compte les désirs et besoins de l'autre, surtout ceux que vous n'appréciez pas...
Soyez plus attentif(ve) à votre partenaire sur le fond, souffre-t'il ou elle de la situation ? etc... A vous de mettre en application.
Aujourd'hui "je décide de me pencher vers l'autre"
13. Vous faites tout pour l'autre : c'est votre partenaire de vie ou votre enfant, cet autre vous demande t-il de faire autant ? Non, vous en faites trop par peur, par besoin de contrôle sur lui ou elle. Aujourd'hui "je décide" de faire pour moi"
 14 . Séduction : surprendre par une modification de comportement, proposer l'insolite en affrontant une peur. Si vous êtes possessif(ve), jaloux(se) vous évitez la confrontation aux autres, à l'extérieur. Aujourd'hui je l'invite dans un restaurant branché (ceci n'est qu'un exemple) en me concentrant sur nous.
15. Patience : guérir de la dépendance exige d'avancer pas à pas, accepter des rechutes.

 Gagner en estime de soi-même mérite vraiment de s'aider et de se faire aider.

Nous, car une relation c'est un "Nous", constitué de deux "Je" 
Vivre à travers l'autre génère beaucoup de souffrance.
Aimer ne doit pas rimer avec souffrance.
Un partenaire à le droit et le besoin d'exister par lui-même. C'est également votre objectif.
S'aimer c'est s'accepter  avec ses qualités et défauts, connaitre ses propres limites, ne pas mettre la barre trop haut, ni trop bas et savoir donner/recevoir

Pour compléter cet article lire  :
5 conseils pour éviter la dépendance affective, un travail de prévention qui doit commencer dès l'enfance, peut se rattraper à l'adolescence et si la dépendance est là, quelques infos pour éviter les situations à risque

 quelques conseils sur la dépendance
Dépendance et amour
L'anxiété
Doper l'estime de soi

Comment se construit une identité
A lire également 18 conseils pour résister à un dépendant affectif

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6 commentaires:

  1. Enfin j'ai trouvé un site tout simplement FORMIDABLE la description du problème,les trucs simples.
    Merci et encore merci je me sens comprise et rassurée.
    Grosse bise du Québec

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  2. Bonjour France, très joli prénom et surtout un grand merci pour ce message...On parle de la "chaleur" des canadiens, vérifiée ici.
    Il vous reste à mettre en pratique ces quelques conseils et à vivre,enfin, l'amour autrement que dans la peur.
    Cordialement.
    Laurence

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  3. Bonjour, je n'ai que 23 ans mais j'ai déjà plusieurs relations de gâché à mon actif, détruites à cause de cette dépendance affective.
    Aujourd'hui j'ai un petit ami depuis 1 an et demi et je voudrais vraiment arriver à construire quelque chose avec lui. Le problème est qu'on est à distance l'un de l'autre, provisoirement du moins. J'en souffre énormément, je me rend compte que je suis en train de l'étouffer et j'ai peur de tout détruire encore une fois. Le fait que je sois sans emploi n'arrange rien du tout, au contraire.
    Enfin bref je voudrais changer mais je ne sais pas très bien comment faire et surtout si je vais y arriver. Je trouve vos articles super, pleins de conseils qui j'espère pourront m'aider car je n'ai pas les moyens d'aller consulter..

    Anaïs

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  4. Bonjour Anaïs,
    Prenez le temps de lire les messages sur la dépendance et de mettre en pratique...doucement mais sûrement.
    Lisez également les messages sur le stress/l'anxiété vous y trouverez d'autres informations sur la mise en pratique (libellés à droite sur la partie fixe)
    Canalisez vos émotions, réfléchissez avant d'agir : "vos doutes ont-ils un fondement ?" - "Je le harcèle en espérant quoi...à me rassurer, mais le suis-je vraiment ?" "Que puis-je donner à ce garçon, de quoi a t'il besoin" etc....
    Bon courage, croyez plus en vous-même.
    Laurence

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  5. Je me suis rendu compte de ma dépendance affective il y a peu, car je me remets énormément en question, surtout depuis un an, pour travailler à mon bien-être. Cinq ans que je suis célibataire et que je le vis vraiment très bien ! Mais dès qu'un homme me plait, je ne sais pas pourquoi j'ai toujours cette impression-là (peut-être à cause d'un homme que j'ai rencontré quand j'étais très jeune, un manipulateur pervers et narcissique, qui m'a clairement dit pendant 3 ans que je ne valais rien, ne méritais rien et j'en passe des meilleures, d'ailleurs tout ça s'est soldé par une tentative de suicide de ma part, persuadée que je ne valais vraiment rien, que je ne servais à rien et qu'il valait mieux que j'en finisse), mais quand quelqu'un me plait, j'ai directement l'impression d'être une (désolée pour le mot) merde, de ne pas mériter qu'on s'intéresse à moi (car pourtant c'est souvent le cas quand quelqu'un m'intéresse), je ne comprends pas pourquoi je plais à cette personne et évidemment j'ai peur. Alors que quand je n'ai personne en tête, j'arrive à me mettre en tête que je vaux quelque chose et que j'ai des qualités. Mais une fois qu'il y a quelqu'un dans ma vie, c'est terminé... et pourtant ça fait quand même 5 ans que je reste seule, que je fuis la moindre relation, énormément déçue par les hommes (je n'ai pas vécu que cette relation expliquée ci-dessus comme truc négatif avec les hommes, malheureusement). Et toujours dans cette terrible attente qui me rend malade, ma marraine et ma meilleure amie le savent car je n'arrête pas "mais il ne m'envoie pas de message", "mais il ne répond pas, rien à foutre le mec super !", "je vois que je ne compte pas à ce point-là" et j'en passe... toujours ce besoin que l'autre me montre qu'il pense quand même à moi à un moment ou un autre. Toujours à attendre de voir que je compte pour la personne, toujours à attendre des comportements positifs (que je n'exprime pas, car j'attends que ce soit naturel, du coup bah j'attends et j'attends et ça ne vient jamais). Le truc c'est que je n'harcèle pas, parce que je ne veux pas passer pour une chiante, mais alors il m'arrive bien souvent de couper directement au court, parce que pour moi ça veut dire que la personne ne s'intéresse finalement pas tant que ça à moi et qu'il est certainement occupé avec d'autres filles mieux que moi. Bref, une vraie misère cette attente et cette dépendance... Aujourd'hui j'essaye de m'en guérir, d'apprendre à m'aimer et à me valoriser par moi-même avant de laisser quelqu'un le faire à son tour. Pas facile mais bon, ça va aller ! Mais ça détruit énormément les rapports entre les gens et ça nous dévalorise davantage parce qu'on s'engouffre soi-même dans ce sentiment de ne rien valoir, de ne pas compter...

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    Réponses
    1. Bonjour et merci pour ce témoignage, lucide et positif. Le manque d'estime en soi-m^me pousse, malheureusement et attire en même temps un profil d'hommes particuliers. Il y a, peut-être chez vous une enfance, une éducation avec lesquelles vous n'êtes pas encore en paix. En amour les failles infantiles, les vieux schémas cognitifs resurgissent face à l'autre miroir d'une part de soi-même. Sentez-vous "aimable" digne d'amour pour ne plus le vivre dans la peur, donc la souffrance.N'acceptez jamais la dévalorisation, fuyez un homme ou n'importe quelle personne agissant ainsi...Ce sont des faibles et dès que vous leur donnez le pouvoir sur vous en acceptant...c'est fichu. Bonne continuation et continuez à nous tenir au courant de votre "reconstruction". Laurence

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