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vendredi

Le mensonges dans tous ses états. 4 types de mensonges à découvrir

Le mensonge dans tous ses états.

"Pourquoi "dans "tous ses états" ?

Je vous présente quatre types de mensonge, de l'anodin ou mensonge dangereux pour les autres.
En bas de l'échelle le numéro 4, le plus anodin, suivez l'article pour en savoir plus.

Le mensonge, nous enveloppe, auréolant la réalité d'une nappe de brume réduisant la clarté de la sincérité.

  •  Mensonge "Confort
  •  Mensonge "Moi Je"
  •  Mensonge "Mégalo"
  •  Mensonge "Mépris"

Le mensonge "Confort" en bas de l'échelle la 4eme place

Il existe plusieurs types de mensonge et là, je pense que nous sommes toutes et tous menteurs(euses) à un moment donné...
Par facilité, pour éviter un conflit, pour nous valoriser un peu, pour connaitre une vérité, et oui ce fameux mensonge "prêcher le faux pour savoir le vrai" est assez courant, pour ne pas dire "non" histoire de ne pas vexer etc..

Il s'agit de "petits mensonges" n'ayant pas, en général de conséquence outre celle de nous procurer un certain confort.
Mais prudence, le mensonge "confort" se doit d'être très ponctuel.
Si vous y recourrez pour n'importe quoi et fréquemment, il devient pathologique et selon la situation peut dénoter une conduite d'évitement même s'il ne s'agit que de petits mensonges.

Si vous vous fonctionnez ainsi, demandez vous  pourquoi ce chronique petit mensonge apparait souvent.
Le risque est de vous piéger vous-même en vous embrouillant dans vos histoires.
Le plus souvent ce "petit mensonge" cache un manque de confiance, un besoin de se valoriser un peu.

Les menteurs ou menteuses sont-ils, elles conscients(es)de leurs mensonges ?
Oui en général.
Mais dans le mensonge pathologique, le menteur finira par faire de ses mensonges une réalité.

Abordons maintenant le "mensonge "Moi Je" en 3eme position

Celui-ci dissimule un énorme besoin de reconnaissance, ou la nécessité de s'inventer une vie pour être plus intéressant(e) donc de créer un personnage positif, toujours le meilleur en tout, qui réussit etc.

Les enfants font cela, les ados également pour "briller" aux yeux des autres, pour fuir une ambiance familiale trop sombre.
Avec les années, normalement, ces mensonges "Moi Je" disparaissent.

Normalement,  oui, mais chez certains adultes immatures ils persisteront dans un scénario de vie rêvé, s'inventant des rôles toujours au dessus de la moyenne, des amours extraordinaires...
Ce comportement traduit une souffrance, des frustrations, des peurs parfois inconscientes, mais attention, le mensonge reste conscient avec le danger de confondre "rêve & réalité"

Ce mensonge "Moi Je"  en voici un  exemple, vrai, assez basique :
  "j'ai été patron d'une entreprise de plusieurs personnes mais à cause d'un client qui ne paya pas, j'ai fait faillite"

Pour résumer :
  • Vantardise, la personne n'était que gérant de paille.
  • Victimisation  et minimisation de son rôle : pour attirer la sympathie, en réalité c'est la négligence grave qui provoqua la faillite et non un impayé.
  • Conséquences : au fil des années, la personne est convaincue qu'elle fut le patron.
  • Autres conséquences : des employés non payés, mais de cela la personne oublie de parler.
S'agit-il de mythomanie ?  Pas réellement, ce type de mensonge "Moi Je" dénote une incapacité à affronter ses propres erreurs et à assumer ce que l'on est.

Il est évident que de s'inventer une vie de super héros ne résiste pas à la confrontation du réel....
"J'ai de nombreux magasins, je vends mes produits dans le monde entier"
En réalité un seul magasin et pas de ventes à l'étranger.
Le risque d'un tel mensonge est d'être vite percé à jour, si une personne rentre dans l'intimité du menteur"

"J'ai rencontré le président de telle grosse entreprise qui va m'embaucher" 
La vérité, une personne sans diplôme particulier qui aimerait un poste pour lequel il, elle n'a pas les compétences

"Je suis sortie avec cette fille canon ou ce garçon canon, il ou elle est dingue de moi, mais une fois suffit, je me tape tout ce que je veux"
A 15 ans c'est supportable d'entendre ces propos
Adulte, cette vantardise cache le contraire, un(e) timide peut en user


Le problème rencontré par ces personnes est de rêver leur vie au lieu de la vivre et d'être tôt ou tard rattrapées par la réalité.
Car, comment vivre des années dans ce mensonge qui dénote très souvent une difficulté à vivre pleinement, à affronter les difficultés de l'existence ?

Ces mensonges "confort" ou "Moi Je" sont-ils dangereux pour les autres ?
A mon sens, sauf cas particulier, ils le sont essentiellement pour les menteurs, car une fois dévoilés, le doute s'installe, de quoi est capable un tel individu, peut-il ou elle mentir sur des situations plus importantes ? 
En amour, ils désillusionnent l'autre en semant la prudence voir la méfiance.
Il ne garantit pas le bonheur au menteur se heurtant au vrai sens de la vie.

Sur l'échelle du mensonge, voici le "Mensonge Mégalo" en 2éme position

Il concerne une tranche de personnalité portée sur le besoin de berner l'autre et besoin de se positionner en gourou : "celui qui sait"
Il agit sur le collectif.
Le plus flagrant : Madoff avec sa pyramide de Ponzi promettant aux investisseurs un rendement de 30%.
Les escrocs utilisent la naïveté des gens en promettant l'inatteignable.
Un point d'interrogation vendu comme une certitude.
Madoff ruina des centaines de petits épargnants

Les sectes utilisent ce mensonge par cupidité, par fausse idéologie utilisant une toile de fond très vendeuse : faire le bien d'autrui.
"Vous êtes égaré, venez vers moi, je vous aiderai à trouver la lumière, à vous libérer de vos blocages etc.etc."
Nous connaissons tous les conséquences dramatiques de certaines sectes : suicide collectif pour le pire, détournement d'argent, pédophilie, manipulation extrême.

Méfiez vous des "gourous" du bien être promettant un changement radical de votre personnalité, un lavage de vos émotions.
Rien de scientifique dans ces promesses.
Ce ne sont que des promesses en l'air pour capter votre portefeuille et créer une dépendance.
Le développement Personnel regorge de ce type de personnages dangereux.

Note perso : des personnes très sérieuses évoluent dans ce milieu.
A vous de faire le tri.

Méfiance également envers les pseudo médium utilisant de la magie noire ou blanche pour provoquer le retour de votre amoureux(e) ou enchainer à vie celui, celle qui vous fuit.
Toutes ces personnalités douteuses vibrent à l'unisson sur un même thème "Argent, argent"
et "Sexe, argent" pour les sectes.

Vous l'avez compris, ce mensonge "Mégolo" le 2eme sur l'échelle provoque des catastrophes humaines, engloutissant des individus à tout jamais et ceux qui s'en libèrent mettront des années à se reconstruire.

Le 1er sur l'échelle du mensonge, le mensonge "Mépris"

Est-il plus lourd en conséquence que le précédent ?
Non, mais il cible une personne en particulier, proche toujours très proche.
Pourquoi le mensonge "Mépris" ?
Il méprise l'autre dans tout ce qu'il est, a en le faisant douter de ses propres idées, de ses valeurs.

 Ce mensonge "Mépris" va atteindre l'individu au plus profond de lui-même, détruisant lentement mais sûrement l'estime en soi-même, générant parfois la peur et parfois détruire ce cet(te) autre a construit.
Anéantir pour régner.
Il va enrober l'autre dans une spirale de mensonges, de culpabilisation, de dévalorisation, semant le chaud et le froid.
Le chaud lorsque l'autre prend des distances; le froids lorsque de nouveau il, elle bien "ferré(e).
Perte de repères, doute sur soi :
 "il, elle a peut-être raison", "c'est surement de ma faute" "j'ai dû faire une erreur"

Les enfants peuvent être la victime d'un tel parent (homme ou femme)

Dans l'infidélité récurrente, ce mensonge "Mépris" provoque des dégâts terribles.
Même prit la "main dans le sac", preuve à l'appui, le, la menteur(euse) démentira
"ce n'est pas vrai, tu as fouillé dans mes affaires, je t'aime trop pour te tromper etc.etc."

Le mensonge est pire que l'infidélité en elle-même, elle réduit l'autre à un(e) imbécile suspicieux(se) = culpabilité garantie.

Le jaloux, la jalouse pathologique, de part cette part de doute sur le, la partenaire en l'accusant des pires horreurs suscite les mêmes émotions que dans l'infidélité récurrente. 
Ici, il s'agit bien d'un mensonge "Mépris" exprimé par le menteur, ne pas croire l'autre en le jugeant "mauvais(e) menteur(se) etc.etc montre chez l'accusateur une tendance à projeter ce qu'il, elle est sur l'autre.
La violence accompagne très souvent ce type de comportement.

Socialement, la politique utilise ce type de mensonge.
 Comme un supérieur hiérarchique, "autoritariste" frustré , faible le fera pour "casser" un employé.
 Le "harceleur" joue sur cette gamme de mensonge.

Qui utilise ce type de mensonge ?
Les manipulateurs, ceux méprisant l'autre, les autres par haine, par peur de n'être pas à la hauteur et/ou ne se sentant pas à la hauteur de ce qu'est l'autre.
le tirer vers le bas pour le contrôler.

Anéantir pour se sentir exister
Par désir de blesser moralement, dominer.
 Un narcissisme pathologique, l'auto-satisfaction, un trouble de la personnalité, comme pour le "mensonge Mégalo" sont les caractéristiques des profils.

Dans les affaires de haut niveau, ce type de personnage évolue très à l'aise, manipuler pour gagner.

Le menteur pathologique, surtout très manipulateur, cadre avec ce  mensonge Mépris, par manque d'empathie, froideur des sentiments, égocentrisme.

Car il y a bien un pont entre ces deux mensonges dangereux "le Mépris se marie bien avec le Mégalo", du moins chez certaines personnes.
Ne pas généraliser, surtout pas.

Le menteur tente et y arrive parfois à nimber la réalité d'un tel flou qu'il devient très complexe de cerner la vérité et la sincérité (échelle 2 & 1)

Face à un menteur/manipulateur une question obsédante s'impose "quant est-il ou elle sincère ? (échelle 2 & 1)

Des mensonges à répétition doivent vous alerter, surtout lorsque surpris en flagrant délie, il y a entêtement à mentir.


Résumons : 
  1. En bas de l'échelle, le numéro 4 : Mensonge "Confort" que nous utilisons tous et qui n'a pas, en général, de grave conséquence sur autrui, ni sur nous-même. Plaisir peut-être le maitre mot
  2. En position numéro 3 le: Mensonge "Moi Je"est plus nuisible au menteur qu'à l'autre, toutefois la désillusion provoquée peut blesser une autre personne. Valorisation, reconnaissance sont les maitres mots
  3. En position numéro 2 : Mensonge "Mégalo" concerne les sectes, les gourous et autres personnages utilisant les autres à leur fin personnelle. Des mensonges ravageurs, plus axés sur le collectif qui détruisent des vies. La cupidité me semble le maitre mot.
  4. En haut de l'échelle, le numéro 1 : Mensonge" Mépris" tout aussi dangereux que le précédent, à la différence qu'il joue sur l'individu, la personne la plus proche, partenaire, enfant. Dominer, anéantir sont les maitres mots

Il existe bien sûr des dizaines de situations et d'autres types de mensonge.

N'hésitez pas, en utilisant les commentaires, à me faire part de vos expériences sur ce sujet et à me signaler d'autres types de mensonges.



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lundi

Blessures d'enfance : est-il possible d'en guérir et d'aimer ?

Est-il possible de guérir des blessures d'enfance et d'aimer ?


Toute personne ayant traversée une enfance semée d'embuches traine un lourd passé.
Ceci étant exprimé, qu'elles sont les conséquences psychologiques de ce passé emprunt de tristesse ?
Toujours entre deux voyages


Ma réponse sera sibylline, tout dépend des causes et de la personnalité de l'enfant, qui peut, malgré un parcours complexe à une période de l'enfance, s'en sortir au mieux.

Dans cet article, je n'aborderai pas la violence faite à enfant déjà traitée et que vous découvrez en suivant le lien.

Aujourd'hui parlons de la disparition d'un parent.
Voici un récit véridique, cette fillette nous l'appellerons Domi

Une enfance insouciante, des parents aimant et une fillette adorée par son père, aux yeux de celui-ci elle est une princesse et princesse elle est !

Tour en moto avec papa, vacances avec papa et maman, mais le découvreur, le guide c'est bien lui, ce père toujours joyeux, voyageur pour ne pas dire nomade....

Fuit-il une femme, qu'il adore, parfois trop jalouse et possessive ?
 Peut-être, il part souvent.
Ces questions, elle ne se les posera que des années plus tard.

Cette enfance, entre une mère exigeante et cultivée, issue de la bourgeoisie, très axée sur elle-même et ce père bon vivant toujours entouré de copains se déroule dans la gaité.

Elle est précoce, marche à 9 mois, curieuse de tout, une vraie machine à questions : pourquoi le ciel est bleu, pourquoi les noirs le sont et pas nous, à quoi sert la télévision et où sont les gens ? dans la boite etc.
Papa adore maman et elle en joue, quitte à rendre sa fille responsable de tout et de rien :" chéri, ta fille m'a répondu d'un drôle de ton, tu devrais la punir !"
 Papa devient le censeur, le punisseur, mais gentil il fait semblant de...

L'enfant évolue dans cette ambiance plutôt sympathique et conviviale.
Les parents reçoivent, la porte est ouverte...

Elle a son lieu secret, le grenier où dorment des malles anciennes pleines de poussière, le lieu des confidences au chat, des chagrins enfouis, des incompréhensions face à l'injustice de sa mère.

Parfois, elle a la sensation que maman lui en veut de quelque chose, qu'elle la dérange.

Mais à 7 ans ces pensées sont éphémères, pas analysées, elle retourne vite à ses jeux et á la danse.
Elle adore le jardin, suivre les colonnes de fourmis, peinturlurer les chaises.

Déjà avec sa mère il y a des affrontements, des "NON" je ne ferai pas ceci, elle tient tête avec pour réaction maternelle : "Quel sale caractère tu as ma fille" " Vraiment infernale comme gamine"...

Toutes ces paroles s'envolent tel un nuage porté par le vent, enfin en apparence.

 Souvenirs.
Vacances au bord de la mer, une maison, des balades et un âne dont elle s'éprend à mourir, au point de vouloir le ramener à Paris...l'amour des animaux se dessine déjà et il ne la quittera plus.
Un déchirement que de quitter l'âne, elle n'aime pas les séparations, adore les animaux.

Un premier bilan sur la construction identitaire de Domi.
A priori Domi est une enfant équilibrée, élevée dans un environnement social stable, elle sait déjà s'affirmer, le rapport au père y contribue.
 Il ne lui présente pas le monde comme dangereux, bien au contraire, il lui apprend à le découvrir sans le craindre.
Le rapport à la mère plus ambiguë complique son identification à celle-ci qui donne une image de la femme hyper féminine, trop dans la rivalité et centrée sur elle-même créant une sensation à la fillette d'être parfois "gênante", de "ne pas faire comme il faut"
Souvenez-vous des propos de la mère cités plus hauts, elle lui dit souvent :
"Vraiment tu es gourde ma pauvre fille"
L'image du couple parental est forte, ils sont unis et papa cède souvent à sa femme.

Domi à de bons rapports avec les enfants, avec les adultes elle est parfois réservée.
Bonne élève, elle apprend vite.

Maman inculque une éducation faite de "on ne parle pas à table, on ne parle pas la bouche pleine, on se tient droite, on ne coupe pas la parole etc.."

Contraignant peut-être pour l'enfant mais qui plus tard lui permettront d'être à l'aise partout.
Une éducation classique en somme.


Retour à Paris, papa est fatigué, lui le colosse auquel rien ne résiste perd de sa bonne humeur.
Il se traine.
Tout devient flou dans la mémoire, des fils se cassent dans son esprit, elle ne comprends pas.

On l' éloigne de la maison sans rien expliquer. Elle s'inquiète.
A l'époque, sous prétexte de protéger un enfant, la loi du silence domine...résultat, un ressenti sans mot, du vide que rien ne comble, un sentiment de subir l'incompréhensible...et toujours pas de mots face à la souffrance de la mère, la dégradation du  père redevenu un enfant dépendant.
On cherche à la rassurer avec des inepties.
Elle sait que quelque chose de grave se prépare.

La maison, elle dans la chambre, sa mère la croit chez une amie, le médecin arrive,  elle entend
" votre mari est condamné, la tumeur atteint le cerveau, le cancer se généralise, au maximum deux mois"

Elle a 8 ans et demi, sais, comprend ce que cela signifie "il va mourir" la laisser, l'abandonner.

Elle hurle en se précipitant chez la voisine.

 Un immense chaos, des situations s'embrouillent pour se confondre en une seule, unique douloureuse sensation : il n'est plus là !
Elle n'y croit pas, n'y croira jamais.
Elle se réfugie dans le grenier, pleure, attend, espère, attend encore, ne parle plus et attend encore qu'il revienne.

Du flou, la mémoire en faillite, le néant...de cette période il ne reste rien qu'un dédoublement d'elle même, là mais ailleurs dans les méandres de l'effondrement.

Un traumatisme. 

Maman souffre aussi, les gens sont gentils mais si lourds et maladroits qu'elle les évite.
Maman cherche comment la distraire, elles partent en vacances, les mois défilent dans un brouillard d'où émerge, parfois, des rires, l'enfance est là, si l'insouciance n'est plus subsiste l'instinct de survie et Domi en possède une sacrée dose.
Maman aime rire,  l'humour et elles rigolent bien toutes les deux.


S'effilochent les années, Domi danse beaucoup, passionnée par ce dépassement de soi-même.

Stoppés les souvenirs, elle ne se souvient de rien, la vie bloquée au décès de son père.
Elle ne s'ancre dans rien.
Elle attend.

13 ans. 
Toujours la danse comme exutoire, elle balade sa carcasse habitée par ce manque.
Maman va se remarier avec un plus vieux qu'elle, comme mon père plus âgé.
Elle a droit au bonheur.
Les dés sont jetés et Domi avec : 
"Je pars vivre chez lui, mais toi, il ne veut pas que tu viennes, tu restes avec grand-mère" 
Ah, grand-mère méchante, aigrie, qui me tire les cheveux en douce !
"Maman, tu ne peux pas me faire çà, elle est si mauvaise, plaintive, sinistre"
"Chérie je serais juste à côté, tu passes quand tu le veux"

Désolation, maman part chez lui "et moi et moi tu m'abandonnes "dans la détresse.


Pré ado, ado, les murs franchis, les punitions, mère absente, Domi dérange, sale période, elle se débrouille seule...Maman est généreuse, matériellement, mais si avare d'elle même, la grand-mère n'a aucune autorité sur elle.

"Pas le temps de passer ma chérie et ton beau-père ne veut pas te voir chez lui !!!

Des copains, copines pour famille, brillante élève qui ne fiche rien, douée en tout, l'écriture en particuliers et la danse encore mais ne s'ancrant dans rien en particuliers.

Juste une envie viscérale : vivre, exister.


Un autre bilan
Dérive ? Non, Domi garde la tête froide et connait ses limites, les limites à ne pas franchir, au bord du gouffre, elle réagit
L'éducation stable joue son rôle, mais elle est en souffrance, désabusée et paradoxalement voit sa mère comme une victime qu'il ne faut pas brusquer.
Pourquoi ? Maman endosse facilement ce rôle en fonction de ses besoins, un enfant ne sait pas encore discerner la manipulation.

14 ans, la maturité d'une adulte, elle dévore les livres, pour s'évader, comprendre.

Elle grandit vite...trop
16 ans, maman lui loue un studio à Paris....vive la liberté.

Vite, très vite, des garçons, elle plait beaucoup mais aime-t'elle vraiment ?
Pour elle rien ne dure, aimer c'est prendre le risque de perdre l'autre, l'abandon, alors autant vivre en fonction de l'instant...et voir !

Les années défilent.

Connaitre l'inconnu, comprendre, l'intensité, la passion, loin de préférence, ailleurs toujours ailleurs pour l'excitation, la découverte, puis se lasser et recommencer.

Soif de vivre avec en toile de fond cette notion ; "rien ne dure" la vie peut s'arrêter demain, la sienne, celle de l'autre.

Faisons le point sur cette histoire.
Premières années de vie, Domi acquiert de solides bases, elle reçoit de l'amour, même si la mère, névrosée, souffle parfois le chaud et le froid.
Les valeurs inculquées : la tolérance, la compréhension, l'ouverture aux autres et aux choses de la vie resteront et tisseront chez elle le respect de soi-même et de l'autre.
Cette mère, intellectuellement lui apprend à penser par elle même, aspect très important pour ne se laisser duper.

Les points noirs, le décès du père, déjà vécu comme un abandon par l'enfant et l'abandon de la mère pour un autre homme peu de temps après vont renforcer chez Domi cette idée que "rien ne dure" créant une fuite en avant.

Bilan.
La réponse au titre de ce message est "NON" nous ne guérissons jamais totalement il restera des blessures, des cicatrices devenues presque indolores mais qui se réveilleront en fonction d'une situation précise.

Oui, il est possible d'aimer et ici tout dépend de la personnalité.
 

Pour elle, ne jamais se retourner sur le passé, d'ailleurs ce passé est occulté, avancer toujours en vivant l'instant.
Demain ? Nous verrons.

Occulté comme un déni de mémoire pour ne pas souffrir et parce que le passé ne se change pas et qu'il faut l'accepter. 

Nous ne pouvons pas parler de déni, elle est très consciente des conséquences de ce vécu.

"Construire" ; une notion que Domi ne connait pas réellement et pourquoi "construire", avoir des projets à long terme que la vie peut basculer d'un claquement de doigt, anéantissant tout.

Elle est très vite responsabilisée

Le trait de caractère dominant de Domi : l'ouverture aux autres tout en sachant s'écouter elle-même, elle sait donner et recevoir.

C'est une" résiliente", elle rebondit toujours, traverse les épreuves en les affrontant, elle s'accepte

Son tempérament joyeux, extraverti l'aide à boire le verre à moitié plein plus qu'à moitié vide dans les périodes difficiles.

Ses fragilités : l'amour .
Un père idéalisé, ce héros si tôt disparu laisse une empreinte forte, de part l'amour inconditionnel qu'il lui donna, elle développa un narcissisme assez fort avec ce besoin d'être aimée pour elle-même.
Mais paradoxalement, cette peur que tout cesse la fera vite changer de cap, si l'autre ne répond plus à l'image qu'elle a de l'homme et de l'amour.
La notion de famille est relativement abstraite.

Chaque individu se construit en fonction de dizaines de paramètres, Domi optera pour une vie exaltante, parsemée de découvertes, de voyages et de liberté en divers domaines. Professionnellement elle ira vers une activité indépendante...

Une ou une autre traversant les mêmes épreuves au même âge cherchera vite à créer sa famille, mariage, enfant, stabilité.
Pour d'autres encore, la marginalité deviendra un mode de vie si les bases des premières années de vie furent trop fragiles, sans oublier la biologie de chacun, l'hérédité.

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Pourquoi la différence dérange ?

Les différences qui dérangent.
 Pourquoi ?

Un exemple de la différence qui dérange : Ghandi


Qu'est la différence ? 
L'autre est différent, l'enfant très jeune l'apprend à travers sa différence, par exemple, du petit garçon envers sa soeur, l'on appelle cela "l'altérité"

Cette différence là semble facile à reconnaître et s'intègre à l'individu assez facilement.

Pourquoi fait-elle si peur ?
Mais, il est des différence faisant naître la peur, dérangeante et source, parfois de haine.
 Quand l'intolérance apparaît elle provoque l'agressivité, refoulée ou pas, avec des conséquences parfois dramatiques.
  La projection intervient dans ce rapport à la différence.
  
 Qui sont ces "autres" source de questionnement ?

  • les homosexuels
Je suis étonnée qu'à notre époque l'homosexualité soit considérée comme une perversion, une anomalie de la nature et qu'à ce titre certain ou certaine devienne l'objet d'humiliation, de vengeance au pire.
Nous savons que celle- ci est biologique, génétique et qu'un être humain vibre, quel que soit sa couleur, sa religion reste soumis aux mêmes émotions.
Nous sommes tous égaux à ce niveau là. La souffrance n'a pas de frontière, ni d'idéologie politique ou religieuse.

Pourquoi la peur ?
En tout être humain il y a une part d'agressivité, utile à la survie, enfin qui fut nécessaire à la survie de l'espèce. 
Aujourd'hui, elle n'a plus de moyen d'expression réelle en occident.
La question à se poser : est-ce réellement l'homosexualité qui dérange ou n'est t'elle qu'un prétexte pour faire exploser cette agressivité personnelle ?
L'effet miroir : l'attirance pour ce que l'on méprise de soi-même

  • les étrangers 
Celui qui vient d'ailleurs est trop rapidement "jugé" sur des critères trop personnels avec des certitudes que non définitivement, ce personnage au faciès différent ne peut qu'apporter le désordre.
C'est parfois vrai, mais cela l'est aussi pour des Français pur jus.

Pourquoi la peur ?
La méconnaissance des cultures autres que la sienne, prêter à l'autre des intentions qui ne sont souvent que les nôtres (on appelle cela une projection)
Au lieu de s'intéresser à l'autre, n'oublions pas que l'on apprend toujours quelque chose de la différence, la facilité sera de la rejeter.
L'inconnu au sens large inquiète toujours.
Cultivez la curiosité pour comprendre que l'étranger, qui n'est pas un ennemi, peut vous apprendre comme lui  doit le faire avec vous, beaucoup de chose.
  • les handicapés, les malades
Voici un cas typique de projection.
Le regard se détourne, mal à l'aise car ce peut-être nous demain, ou un enfant naissant avec un handicap.
La société occidentale prône l'éternelle jeunesse, la forme à tout prix, alors cette confrontation avec un autre aspect de la vie, nous terrorise.
Nous pratiquons l'évitement.
Et croyez moi, les personnes handicapées souffrent de ce regard biaisé que nous portons sur eux, de même que leur entourage.
Ils n'ont qu'un désir : être, vivre comme tout le monde.

A un niveau moindre
  • l'autre qui ne réagit pas comme nous, le partenaire parfois.
De cette différence là, des tensions, des rapports de force naissent, une totale incompréhension de la pensée de l'autre qui n'est pas comme "Moi"
L'altérité : comprendre que l'autre est différent de moi, qu'il a le droit de penser différemment, d'aborder une situation, de la vivre à sa façon en réagissant ou agissant autrement.
La plupart des conflits viennent de cette catégorisation des individus en double de "MOI"
"Je suis ainsi, donc tu dois me comprendre et être comme je le veux"
Moralité : sachez écouter et prendre en compte ce que dit l'autre, sortez du besoin d'avoir raison à tout prix 

L'intolérance conduit vite à l'autoritarisme et parfois à la violence.

  • L'appartenance,  la non-appartenance
Je  m'appuie sur l'actualité (les gilets jaunes qu'ils faut reliés à d'autres mouvements du passé) pour cette partie de l'article sur la différence qui fait peur.

L'instinct grégaire pousse à se réunir dans un même mouvement, donc à appartenir, à faire corps avec les autres.

Qui oserait aujourd'hui dire : je ne soutiens pas les gilets jaunes, je ne suis pas d'accord ?

Vous le pensez peut-être ou du moins adhérer à une partie mais êtes en désaccord avec d'autres aspects.

Vous en avez parfaitement le droit.
Pour l'exprimer haut et fort encore faut-il se dégager du groupe, accepter le jugement et parfois la haine ainsi que la mise à l'écart.

Cette différence d'opinion peut conduire à tous les excès ceux ne la comprenant pas
Une bonne estime de soi-même aidera à s'affirmer ce qui implique une capacité à réfléchir par soi-même.

A l'identique pour un adolescent sollicité pour fumer des joints, il lui faut une sacrée force de caractère donc de confiance en lui pour réfuter l'appartenance au groupe.

L'indifférence dérange en divers domaines car elle renvoie toujours à soi-même,
à la solidité de son MOI,
 à sa capacité de résistance pour ne pas faire partie de la meute.

Une bonne connaissance de soi-même et une acceptation de ce que nous sommes sont les principaux ingrédients de l'affirmation, ceux qui permettent d'accepter la différence pour la transformer  en 
une richesse, une complémentarité et non une opposition.

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mardi

Quand le besoin de contrôle s'oppose à la liberté.

Quand le besoin de contrôle s’oppose à la liberté intérieure !

Qu'ai-je oublié ? Stress et fatigue !

« Je contrôle tout, mon poids, mes enfants, ma carrière, mon partenaire, je planifie tout, je suis une organisatrice etc… »

 Se décline également au masculin.
Si vous vous reconnaissez dans cette phrase, le besoin de contrôle domine votre existence au prix d’une tension permanente.

Pourquoi ?
Le contrôle de tout cache la peur de l’insécurité et celle de perdre ses moyens face à l’imprévu, le plus souvent il y a un manque de maitrise de soi-même, une difficulté á contrôler ses émotions,  impulsivité, colère, agressivité etc.

Le schéma d’hyper-vigilance omniprésent guide votre vie en divers domaines.

« Il ou elle m’agace prodigieusement lorsqu’il ou elle ne fait pas comme moi »
« Je suis vraiment mal à l’aise si mon organisation prévue rencontre un bémol »
« Les gens qui s’apitoient sur eux m’énervent »
« Moi, me laisser aller ? Jamais, je dois tout réussir, être parfait(e) »
« Je ne supporte pas la remise en question »

Autres types de propos plus pernicieux.
« Chéri(e)pour la soirée chez les X, je t’ai préparé ta tenue »
« Je fais tout pour toi et tu n’apprécies pas »
« La banque, les papiers, je préfère m’en occuper ainsi tu peux faire autre chose »

Voici quelques exemples de prise de pouvoir sur l’autre le spoliant d’initiative.
Il y a la manière forte avec un schéma de perfection pour soi-même et l’autre.
La manière douce avec le même schéma, mais plus long à détecter !

Derrière ces comportements rôdent l’angoisse de l’imperfection, la peur du rejet.

Questions :
Rejouez-vous une histoire d’enfance sous signe de l’exigence extrême ?
Période de vie dans laquelle vous n’aviez que peu de droits, celui de vous exprimer, de montrer une faiblesse ?
Montrer une émotion déclenchait une riposte immédiate et négative ?
Étiez-vous un enfant roi, entouré d’admiration, enfant auquel tout était permis ?

Les opposés éducatifs produisent les mêmes effets. Le « TROP » étant toujours source de déséquilibre.

Le besoin de contrôle dénote une méfiance envers ses propres émotions, qui paradoxalement, à force de retenue explosent parfois, en un feu d’artifice de colère, de rage et de culpabilité après coup !

Ce moment là doit alerter sur son état psychique.
Pourquoi pensez-vous ?
« Le n’importe quoi ou petit prétexte » créant l’explosion traduit un état de stress intense, une fatigue psychique.

Non, vous ne perdez pas le contrôle de vous-même, il s’agit de signaux envoyés par votre cerveau indiquant le déséquilibre intérieur.

Non, l’autre n’a rien à voir dans ce débordement émotionnel qui vous indique que vous vivez sur une part de vous-même faite de peur et d’angoisse.

Ce besoin de contrôle apparait chez certaine personne dans des situations spécifiques.

Le tyrannique par exemple, n’osant s’affirmer au travail ou en société, le sera dans la vie familiale ou envers des personnes jugées inférieures.

Le comportement des personnalités en contrôle est stéréotypé, rigide, opposé à la liberté intérieure d’être parfois imparfait.

La liberté intérieure dit :
« tu as le droit de ne pas tout réussir, accepte l’échec, il te fera rebondir et grandir »
« ne t’impose plus de rôles trop grands pour toi ou trop petits »
« apprécie ce moment de tranquillité sans culpabiliser »

Le besoin de contrôle dénote une méconnaissance de soi-même, de ses limites, une difficulté à poser des standards réalistes.

Quand le besoin de contrôle s’oppose à la liberté intérieure vous vivez en marge, plus spectateur de votre existence que vous ne l’imaginez.

Sans oubliez le danger de ces angoisses inconscientes, de ce stress qui peuvent conduire à des épisodes dépressifs…Vous méritez mieux !

Pensez au plaisir à faire plus qu'à l'obligation de faire.
A ce sujet, méfiez vous d'une tendance employer le "il faut que" !


Les outils que nous avons aujourd’hui en psychothérapie sont efficaces pour apprendre à vivre en fonction de soi et non d’un moi idéalisé.

&

A lire : Imparfait, libre et heureux de Christophe André

Sur le blog, rendez-vous sur le libellés "détente" pour le "comment" vivre en phase avec soi-même et la pratique de quelques exercices simples de détentes...cognitifs et physique, l'un ne va jamais sans l'autre puisque le grand ordinateur c'est le cerveau.
Voir également le menu "Outils et astuces anti stress"


INFO : cet article est informatif, généraliste, il ne décrit pas la totalité des comportements et ne peut se substituer à une consultation avec un professionnel.

La vie d'un pervers narcissique. Témoignage

La vie d' un pervers narcissique. 
Témoignage.
Amour destruction


Je vous présente Marcus, son parcours et son comportement.
Comment agit un pervers narcissique au quotidien et comment se révèle le fond de la personnalité ?
Avertissement : cette histoire ne décrit pas toutes les relations, car le comportement varie selon l'éducation, le milieu social etc...
La première partie, je la connais à travers l'histoire de Sophie, je décris ce qu'elle me raconta sur le passé, de son ex-mari.
La deuxième partie fut celle vécue par Sophie.

La vie de Marcus, 
un pervers narcissique, 
marié, deux enfants, dans le milieu médical.

Marcus rêve toujours du meilleur et l'obtient souvent, issu d'un milieu social favorisé, l’aîné d'une fratrie de trois une soeur, plus jeune de  3 ans de moins et un frère, le petit dernier, de parents  stricts et exigeants sur le comportement.
Parents  peu démonstratifs entres-eux et avec leurs enfants.
Dans la famille on ne parle jamais de l'intime, un tabou semble posé sur l'émotionnel signe de faiblesse.

La mère, femme au foyer se consacre au bien-être de toute la famille, elle sur-protège ses enfants leur présentant le monde comme dangereux et l'homme comme tout aussi dangereux.
La soeur est la préférée.
Si elle sur-protège ses enfants, elle infériorise facilement ses deux fils "vous êtes comme votre père, un menteur.." etc.
Etant l'ainé il se doit d'être l'exemple pour les deux autres.

Le père, une homme d'affaire très souvent absent, compensant par des cadeaux son manque de présence. Homme dominant, assez rigide qui n'accepte pas la remise en question de son autorité, il attends de ses fils force, volonté et dureté.


Le couple parental est dysfonctionnel avec une mère "victime" se plaignant sans cesse du père" avec un discours culpabilisant "je fais tout cela pour vous, je n'ai pas le choix etc.etc."

Marcus est un enfant sage, assez constant d'humeur, il domine la soeur et le petit frère rapidement
humiliés ou boudés lorsque l'un ou l'autre ne fait pas ce qu'il veut.
Il peut-être cruel verbalement quand acculé, il ne dit mais le rumine
15 ans, il ne parle pas de son goût des belles choses, de son désir de puissance, de son besoin de contrôle, de sa peur de l'échec.
 18 ans le père décède dans un accident.
Marcus endosse immédiatement le rôle du chef de famille, il veut remplacer le père, protéger sa mère si fragile.

 Il termine ses études.
Ce qu'il ne dira jamais à ses parents : sa tendance à tricher, à tester différentes substances.
Il idolâtre sa mère, en veut à son père de les avoir abandonné...mais il adore son rôle de chef de famille, on l'écoute, il se sent fort.
Cet homme vit dans une petite ville de province où le regard des autres l'étouffe parfois.

Très sociable, il s'entoure de copains dont il est le leader mais attention si l'un d'eux se rebelle, argumente la sanction est sans appel : rejet définitif
Il encaisse mal les remarques
Quelques années défilent.
Il déménage assez souvent, travaille dans de gros cabinets médicaux ayant quelques difficultés à s'ancrer réellement dans une routine, il dépense plus qu'il ne gagne.
Il plait aux femmes, en joue, les aventures l'amuse, il ne s'attache pas.
Attiré et attirant les belles femmes, si possibles fragiles et issues d'un milieu au moins égal au sien voire supérieur, femmes qu'ils "jettent" sans état d'âme et qu'il entraîne souvent dans ses désirs sexuels particuliers, échangisme, partie à 3, sadisme
 Charmant, brillant, intelligent, il reste  toujours d'humeur constante, bien que peu attentif aux autres qui, en général, l'apprécient beaucoup.


Le masque social, le paraître sont vitales à son équilibre.
On doit l'aimer, l'admirer et sans condition aucune !

Ses achats compulsifs le mettent en difficulté, obligé de partir le plus souvent en laissant des dettes, mais il rebondit toujours puisque son charme lui attire la sympathie des femmes comme des hommes et il sait parfaitement les manipuler pour en obtenir ce qu'il veut.
Il arrive dans une ville côtière, s'installe dans un cabinet médical.

La première partie se termine là, racontée par Sophie, nous ne connaissons du passé  de Marcus que ce qu'il raconta à sa femme...Véridique ou pas ? 


Passons maintenant à la deuxième partie, vécue par Sophie. Actrice à temps plein de la relation.

Il rencontre Sophie, mignonne, plus jeune que lui, propriétaire de sa maison et d'une entreprise familiale qu'elle gère depuis la disparition de son père.
Sophie est attachante, agréable, sociable, un peu naïve, croyant au prince charmant, elle aime peindre et expose parfois.
Elle craque pour Marcus image de l'homme parfait, comme son père l'était, il lui semble inatteignable,
trop beau pour elle, trop extraverti, elle si réservée qui n'ose pas se mettre en avant.

Contre toute attente, il s'intéresse à elle, à ce qu'elle fait, l'aide à s'ouvrir en sortant de sa réserve, l'incite à exposer.
Des enfants ? oui, il en rêve.
La vie à deux ? son rêve le plus cher.
L'aime t-il vraiment ? Comme un fou, il l'attendait depuis toujours cette femme indépendante.

Sophie vole sur un nuage nommé "amour", le destin lui offre cet homme si proche de ses désirs les plus fous. Le prince charmant n'est pas qu'une utopie !
Il emménage chez elle.

Quelques années défilent.
Trois enfants naissent de cette union.
Sophie a cessé de travailler pour s'occuper de ses enfants et de son mari qui demande tant d'attention.
Elle a un peu grossi, Marcus lui fait remarqué trop souvent "qu'avant, elle était plus attirante, plus sexy..etc."
Elle ne peint plus, il n'aime pas ses toiles et lui a fait décroché tous les tableaux du salon :
"Vraiment tu n'es pas douée pour la peinture, moche au possible"

Mais, elle l'aime toujours, l'admire et cela le fait ronronner comme un chat.
Peu à peu elle n'ose plus lui parler, il la reprend sans cesse, critique tout ce qu'elle fait.

Quel père est-il ? Papa copain, ne sévissant jamais, mais attention lorsqu'il est fatigué, le silence doit régner dans la maison.
"Et puis, les enfants sont encore trop petits pour établir des règles"
L'éducation, l'autorité ? C'est elle.
Lui, exprime ouvertement devant les enfants son désaccord sur l'éducation.

Un mauvais souvenir pour elle que la naissance des ses enfants, puisqu'il s'échappa pour x motifs de ces instants là !

Cahin-caha le couple vit, leur sexualité reste plutôt bonne.

Il lui murmure parfois à l'oreille que faire l'amour à trois serait très excitant, que la voir avec un autre homme serait la suprême preuve d'amour !
Elle refuse. Il jouera sur cela pour justifier ses infidélités.

Il n'est pas violent physiquement me dira t'elle mais la bouscule parfois si elle s'oppose à lui.

La communication entres-eux s'éteint progressivement, comme Sophie devenue l'ombre de son mari et aussi son faire valoir en société.
Toujours le même masque social, il joue l'homme amoureux, le mari et père parfait.
L'image donnée se veut "parfaite"
Il rentre parfois de mauvaise humeur, mais Sophie ne se formalise pas, ni de ses absences pour des séminaires.
Elle aime cet homme, le père de ses enfants.
Bien sûr, il ne rate jamais une occasion de lui faire des remarques sur son poids, sa façon de s'habiller...


Un jour de soleil, Sophie reçoit un appel d'une femme désirant la rencontrer rapidement.
Elle accepte tant cette personne semble dans l'urgence.
Tout son univers va basculer.
Mademoiselle X, lui dit être la maîtresse de son mari depuis quelques mois, elle ne comprend pas pourquoi Sophie s'accroche à un homme, son mari, qui ne l'aime plus, ne la désire plus, elle intervient auprès de Sophie, soit disant au courant de cette relation, pour qu'elle accepte la séparation.

Sophie la calme ne perd pas ses moyens et fait parler mademoiselle X qui raconte avoir rencontré Marcus chez une relation féminine avec laquelle il vivait une aventure et que ce fut le coup de foudre entres eux.
Mademoiselle X apprend que Marcus n'a jamais parlé d'elle à sa femme, que le couple va plutôt bien.
Par pitié ou par dépit, elle avoue à Sophie que son mari a d'autres aventures, qu'il participe à des soirées échangistes.

Sophie ne s'effondre pas dominée par une colère froide, elle fouille les affaires de son époux découvrant des cassettes X, un carnet d'adresse avec des prénoms de femmes, nombreux, notées de 1 à 10.
Elle trouve des tickets de CB d'hôtels, de restaurants....Ah, les fameux séminaires !

Sophie ne dit rien mais elle cherche, interroge les amis(es), les couples proches, l'entourage professionnel de Marcus et les langues se délient.
Maintenant qu'elle sait, autant lever le voile sur ce mari idolâtré !

Elle découvre que tout le monde ou presque connaissait les infidélités à répétition, que sont mari utilisait son cabinet comme moyen de rencontre et lieu de coucherie.


Elle se tait, monte un dossier et balance, un soir, le tout à son mari.

Il pleure, dément, nie "ils sont jaloux de moi" "Sophie je t'aime, tu n'as pas le droit de me quitter"
Elle demande le divorce, il refuse.
Elle lui demande de quitter la maison, toujours un refus.
Il redevient l'homme qu'elle a connu....prévenant, attentionné, valorisant !

Mais, non, le mensonge est inacceptable ! Cette jeune femme soumise se réveille, dans la souffrance, mais décidée à ne plus subir et encore moins à pardonner
Il supplie, s'excuse, propose un voyage lointain.

Elle va s'installer avec ses enfants chez une amie.

Un matin elle passe à leur appartement  récupérer quelques affaires et découvre Marcus inconscient, une boite de somnifère à côté du lit.
Médecin, hôpital, rien de grave, la dose n'étais pas mortelle, loin de là.
Sophie est secouée mais elle a pris du recul car les informations sur lui arrivent en cascade.
Une de ces information sera particulièrement humiliante pour Sophie, à chaque accouchement il était avec une femme.

Il s'engage à faire une thérapie...il est évident que le psy est nul, que cela ne sert à rien, il ne comprend pas que le mensonge encore plus que le reste est impardonnable.

"Sophie est sa femme, elle ne peut pas le quitter, l'abandonner, il regrette, qu'elle ne comprenne pas son addiction au sexe, c'est plus fort que lui, pulsionnel ma chérie, comment lutter contre moi-même?"
Voici le registre victimisant de Marcus et celui de nombreux pervers narcissiques, homme ou femme.

Elle craque un soir, accepte une relation sexuelle après un dîner aux  chandelles mais refuse de vivre avec lui.
Il la sait encore très attachée à lui, donc manipulable, faillible.

Marcus déprime, un médecin (ami) le met en arrêt maladie pour dépression, longue dépression.
Il joue le jeu à la perfection et progressivement les amis prennent son partie, la mauvaise c'est Sophie, responsable de l'état lamentable de son époux.
On lui tourne le dos.

Elle ne sait plus qui est son mari, son manque de reconnaissance de la souffrance de Sophie renforce cette perte d'estime en soi-même.
Son incapacité à prendre conscience de ses actes et leurs conséquences sur ses enfants dont il se désintéresse leur cédant tout, elle ne la comprend pas.

Elle engage la procédure de divorce, il refuse toujours, la harcèle, pirate son téléphone.
Il l'injurie, l'insulte puis quémande....elle ne cède pas.
Sophie perd confiance en elle, doute presque des preuves en sa possession.
"Je suis peut-être responsable"
Malgré tout, elle tient bon.

Appel de la police "On a trouvé votre mari, il a voulu se pendre"
Panique de Sophie "qu'ai-je fait ?"

"Rien Sophie, vous n'avez rien vous à vous reprocher, il vous manipule"
Marcus refuse de signer les documents pour le divorce

 Coup de théâtre,  il part loin, au soleil pour se rétablir car épuisé.


Sophie souffle, bien que rien ne soit officialiser pour le divorce et la vente de la maison.

Loin de lui, elle respire, plus libre de ses actes et paroles

Elle se retrouve seule à assumer les enfants, car il ne lui verse rien étant devenu, officiellement, insolvable.


Sophie a repris son affaire.Il la contacte sans cesse pour se plaindre, elle ne répond pas.
"Je suis seul dans un coin paradisiaque, triste etc..etc..."

Elle culpabilise presque de couper ses enfants de leur père. 
A-t-elle raison d'agir ainsi, peut-être qu'il a enfin compris, qu'il va changer ?
" Elle rumine, le sommeil devient léger et court.

Le jeu de Marcus continue.

Sophie croise un ami  d'enfance , un de ceux ne lui ayant pas tourné le dos
"Je reviens des Iles, j'ai croisé ton mari en compagnie d'une très jeune femme, il était en pleine forme, souriant..."

Pour Sophie le mot "FIN" accompagne ce discours, elle comprend la manipulation de cet homme.
Déterminée à aller jusqu'au bout, elle ne cédera sur rien, Marcus la sentant plus forte et si décidée qu'il acceptera le divorce.
Il ne cherchera pas à voir ses enfants, disparaissant totalement de la vie de Sophie, qui progressivement reprendra confiance en elle et rencontrera un homme.

La deuxième partie de cette histoire dura deux ans, deux ans de guerre dont elle sortira bien plus solide et sûre d'elle que par le passé.

Il s'agit d'un résumé de cette histoire, car il y eut des rebondissements, des aller/retour de Sophie, ses angoisses de perdre ses enfants, il joua sur ce registre là et sur bien d'autres.

Au fil de la thérapie, Sophie comprendra qui est cette homme, elle se "retapera", aura une relation avec elle-même bienveillante, signe d'une libération

Ce qu'il faut retenir : la détermination à quitter l'autre est la certitude d'y parvenir.
Pourquoi ? Ce type de personnalité, hyper narcissique et antisocial cède lorsqu'il sait l'autre infaillible dans sa décision.


Un pervers narcissique peut, des années durant faire illusion, la personnalité se dévoile dans des situations particulières et paradoxalement, du moins certains, renonce relativement vite.

Cet article est informatif, il ne décrit qu'un type de personnalité.


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