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mardi

Etre imparfait (e) et l'accepter. Mise en pratique.

Être imparfait(e) et l'accepter. Mise en pratique.

Je m'aime, je ne m'aime pas !

La perfection ? Physique, physiologique, psychologique entre rêve et réalité


Il y a le désir de perfection physique, celui de la perfection intellectuelle, psychologique.
Connaitre ses propres limites dans divers domaines est un pas vers
l'acceptation de son imperfection.

Je me déteste ainsi.
Je ne m'accepte pas, je suis nul(e) pas á la hauteur etc...
Vous avez le droit de douter mais pas celui de vous y enfermer.
Que de négation renvoyant une image peu attirante de soi-même.

Ok, mais que faites-vous de ces ruminations très anxiogènes qui n'aideront pas votre évolution ?

On ne change pas, notre squelette psychique ou tempérament ne peut changer,
le caractère, votre comportement peut se modifier.

Solution :
"je suis imparfait(e) et l'accepte "

Pourquoi ?
Pour vivre plus serein, il s'agit d'accepter ce qui dérange, ce que l'on n'aime pas de soi-même, ses états d'âme par exemple, ceux des autres aussi.

Ce qui vous dérange de vous-même peut-être perçu par les autres comme une qualité, une force.

Ne portez-vous par sur nous même un regard subjectif, reflet de l'image que vous avez de vous ?

Question :
acceptez-vous l'imperfection de l'autre ?
Non ou oui 
?

Non, vous vibrez donc dans un désir de perfection pour vous-même et les autres, vous êtes donc exigeant avec l'autre, trop peut-être.
Ce comportement indique une rigidité puisque vous ne laissez pas l'autre s'exprimer tant verbalement que psychologiquement.
 
Oui, pourquoi ce jugement cette exigence envers vous-même, ce que vous accordez a l'autre pourquoi ne pas l'accepter chez vous.
Apprenez a devenir votre meilleur(e) ami (e)


Ne pas accepter ses propres failles, ses propres limites incline à attendre de l'autre, des autres le même comportement au risque d'un clash relationnel !

Nous passons toutes et tous par ces états d'âme, parfois oscillants dans une même journée, de l'un à l'autre.
Comment  "canaliser"  ces émotions fluctuantes, si contradictoires ?

Voici quelques exemples.

1)Râler sans cesse pour un petit rien.
Se lever, déjà, de mauvaise humeur en pestant contre la journée qui s'annonce
Faire un drame car la machine à café est en panne.
Je vous laisse allonger la liste des griefs matinaux qui augurent d'une journée sous signe négative.

Question ?
Pourquoi râlez-vous ?
Réponse.
"Euh, ah, je ne sais pas, ou parce que c'est comme çà et que je me déteste ainsi, ce qui m'énerve encore plus car je veux être toujours aimable, apprécié(e)
"Je me lève de mauvaise humeur et j'aime pas"
Solution ?
"Il n'y en a pas, ma journée est fichue"
Vous le pensez vraiment ?
Oui, j'ai pas de chance, m'arrive toujours des trucs comme çà !


Voici un discours bien négatif, défaitiste et victimaire.

Voici ce qu'il importe de mettre en place :
Dédramatisation, acceptation de vous lever, parfois, de mauvaise humeur, en vous recentrant 
 sur l'instant, 
mais ne projetez pas cet état sur la journée entière comme un jour morose ou tout semble se liguer contre vous,
enfin un jour ou avez la sensation que rien ne va !

Prudence, la projection négative vous rend négative, donc renforce la mauvaise humeur et vos mécanismes de défenses/attaques
Les conséquences :
risques de conflits avec autrui, mauvaise humeur projetée sur les autres etc...

La solution est donc :
"ok, je suis de mauvaise humeur (reconnaitre en se le verbalisant) ce matin, 
sans raison apparente,
(à creuser ! Au fond de vous il y a, surement, une frustration, une colère etc.) 
J'ai le droit de "râler" un peu !
Je me détends,  je réfléchis "objectivement" à ce qui me dérange.
Je me concentre sur ce que je fais au lieu de ruminer et de râler.
J'accepte ma mauvaise humeur, sans l'étendre aux  autres, à la journée entière !

Le perfectionniste aura tendance à soit râler plus fort pour recadrer l'autre ou à ruminer si l'introversion domine avec risque d'explosion.

2)Pour l'exemple suivant le,la collègue, partenaire "difficile" etc..

Ci-dessous deux solutions comportementales
 Supporter, sans jamais rien dire, le conjoint stressé, le collègue narquois, le patron dévalorisant etc.(voir deux solutions ci-dessous)
**Deux solutions sont possibles dans ce dernier cas :
1)J'exprime mon dérangement à l’intéressé par un :
"j'aimerais que mon lever soit plus agréable pour que nous profitions du petit déjeuner" !
Pour le collègue narquois
"Je voudrais ne plus être distrait(e) dans mon travail " ou
"Je ne comprends pas de quoi tu parles"

Si vous êtes perfectionniste et rigide, estimant que le comportement de l'autre vous dérange réellement, votre discours sera trop brutal et désagréable !
Avec à la clé, la peur de n'être pas performant(e) car dérangé(e) par l'autre.
Vous vous enfermez dans un cercle vicieux perturbant.

Ou :
2)Vous avez la capacité extraordinaire de vous extraire des propos de l'autre ne vous touchant plus du tout.

Ce qui peut vous ranger dans la case "acceptation de l'autre" indiquant
que vous ne personnalisez pas les sautes d'humeur de cette personne,
 ne prenez pas pour vous l'énervement, la colères, les sales discours.

Dans un univers où tout le monde râle et se plaint,
rester en équilibre demande de s'ajuster et d'accepter l'imperfection de la vie et de l'être humain !

Accepter !

voici bien le verbe ouvrant vers un espace de liberté.
Accepter que tout ne soit pas toujours parfait.
Accepter que vous êtes imparfait,
 les moments de blues et de doute,
la sale humeur des autres.

Accepter de ne pas être celui ou celle que vous espériez au nom de parents parfois trop exigeants avec un enfant porteur de leurs espoirs et échecs.
Au regard de certaines éducations, se libérer du poids des attentes des autres, parents, familles est un vrai chalenge pour exister par soi-même.

Mais quelle belle perspective que d'y parvenir puisqu'il s'agit de transgresser une éducation trop castratrice.

Assumer !

Il s'agit bien de cela sur le fond, assumer ce que vous êtes sans rechercher une perfection qui comme le tonneau des Danaïdes est sans fond, sans fin puisque la frustration résulte de ce type de comportement.

Assumer ses peurs comme ses failles et fragilités, ne pas s'estimer capable de tout réussir et surtout se donner le droit à l'échec.
Le désir de perfection est très subjectif, il dessine un besoin d'être au top en tout et partout.

Question :
revenez vers votre enfance, votre éducation, qu'attendait-on de vous ?
Le rôle des membres de la famille était-il bien défini ?
La réussite était-elle la seule valeur prônée par les parents ?
Aujourd'hui où situez-vous votre besoin de reconnaissance, dans quelle situation pensez vous l'obtenir ?
Ces quelques questions et d'autres sont  à vous poser pour comprendre ce qu'est votre moteur psychique.

Notre société vante le bonheur "à tout prix", reniant cette réalité inhérente à l'humain d'être soumis à des hormones, glandes etc...

Bref, le physiologique bouscule parfois ce que l'âme recherche.
Vous l'avez compris l'être humain est cyclique dans ses humeurs, le bonheur de l'un sera peut-être ridicule á l'autre qui attend autre chose de sa vie

Comprenons une bonne fois pour toute, que notre culture occidentale,
 notre mode de pensée est  binaire.

C'est à dire : blanc ou noir, vrai faux, souvent catégorique
très différent du mode de pensée des orientaux qui est plus concentrique, basé sur des fait
Nous sommes formatés par notre culture, notre éducation.

 Quels sont les risques du désir de Perfection dans le sport, yoga et autres disciplines 

Parenthèse :
On ne devient pas un être "Zen", philosophe et en adéquation avec nous-même et l'entourage par quelques pratiques rapides, proverbes ou lectures qui bien que bénéfiques resteront le plus souvent intellectuelles mais non ressenties.
 
Toutes les pratiques, si elles apportent un bienfait certain au niveau stress, ne permettent pas une formidable évolution de l'être vers lui-même, sauf exception et sous condition d'un travail en profondeur sur soi-même.
Ténacité, régularité sont nécessaires.

L'essentiel, accepter cela,  en appréciant les bienfaits de votre pratique.
L'erreur serait de chercher  justement un "état" de transformation totale,
une perfection 
L'obsession guette et donc le mal être quand une quête de 
"toujours plus, toujours mieux" s'installe.

Car aucune pratique physique ne permet de se libérer, de s'accepter sans un travail 
sur les cognitions ou schémas cognitifs

D'où l'importance de "l'acceptation de soi-même"
Qualités, défauts, fragilités, forces, failles etc..

Se savoir "imparfait" et bien vivre avec.
Commencer par "travailler" sur le quotidien en modifiant son approche cognitive.

Casser des automatismes de pensées négatives face à des situations dérangeantes, agaçantes mais pas dramatiques.

L'anxiété, la peur de ne plus être aimé(e), d'être malade, dramatiser un matin "sans" envie, un jour  chagrin etc...etc...

Mille sensations désagréables assaillent, sans raison apparente, un individu !
La solution semble d'accepter ce moment "sans", 
de faire "avec"
une mauvaise humeur, une fatigue.

Et surtout ne cherchez pas le comportement "parfait" qui n'existe que dans votre imaginaire !
Vous pouvez tendre vers en restant conscient que l'atteindre reste un défi souvent hors de portée tant que l'insatisfaction rôde.

Faire au mieux en fonction de vos capacités peut se rapprocher de la perfection

Attention à ceci :
Le risque de la non-acceptation  de soi-même 
Noircir à plaisir l'instant, se replier sur-même, se plaindre en se posant en victime "cela n'arrive qu'à moi"...
Vivre dans un stress permanent.
Imposer aux autres sa vision des choses en exigeant d'eux la même perfection, ce qui dans l'éducation des enfants sera négatif à leur construction.
Le désir de perfection s'accompagne le plus souvent d'un désir de pouvoir qui semble rassurant.

Accepter conduit sur un chemin plus agréable
en restant ouvert à ce qui est !

La vie c'est aussi et surtout :
regarder et voir, sentir, aimer,
se concentrer sur une couleur, une fleur, un arbre
mettre de l'humeur,
rire de tout et rien
se regarder avec plaisir dans un miroir


Pensez "instant présent" 
en vous autorisant quelques minutes par jours la prise de conscience des 5 sens -voir le menu "pleine conscience"

A lire :
"Imparfait, libre et heureux" de Christophe André

D'autres articles à découvrir
Et voir le menu "Trucs antistress"
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Information :
cet article est informatif et très "généraliste", il ne peut se substituer à une séance avec un professionnel.

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mercredi

Moi "Je" il, elle ne parle que d'eux, pourquoi ?

Moi "JE", il, elle ne parle que d'eux, pourquoi ?

Le centre, être ou ne pas être ?

En premier, je vous souhaite une bonne rentrée après des vacances, qui je vous le souhaite furent reposantes.

  • Rentrée professionnelle
  • Rentrée scolaire
  • Rentrée en fac
  • Rentrée à la maison

Tout rentre donc dans l'ordre...enfin presque
l'habitude en fait partie et le rapport aux autres, celui-ci provoque quelques appréhensions si face à vous,
 vous avez :  
Une personnalité ne parlant que de lui ou elle.
Oui, ces gens qui ne parlent que d'eux-mêmes foisonnent.

Que faire, comment se comporter soi-même ?
Aïe, aïe ! Épuisant et lassant
Mais, pourquoi certains individus ne savent-ils s'exprimer que sur le mode "JE" ?

Comment se comporter face à ce "Je" permanent, récurrent ? 

Qui est cette personne dans votre vie ?
Selon le degré d'intimité relationnel, les situations et qui vous êtes,
diverses attitudes sont possibles.
*Nimbée de brouillard façon distance
*Evitante, la fuite comme moyen de survie
*Compassionnelle : écoute attentive pour se se sentir aimé(e)
*Soumise : en cas de relation très proche et l'incapacité à dire "non"
*Défensive : par usure psychique et le besoin de hurler "j'existe"

Pourquoi ces personnes fonctionnent-elles ainsi ?

Une liste de quelques causes, prudence, une personne n'aura jamais tous ces comportements, mais un peu de ceci, un peu de cela, tout dépend de la structure psychologique.
  • Ego surdimensionné à tort ou à raison, un fond de narcissisme
  • Besoin viscéral d'avoir raison, manque de souplesse psychologique
  • Besoin pathologique de valorisation, de se prouver que oui il, elle est, le, la meilleur(e)
  • Carence empathique, le "Tu" vient en second, puisque l'écoute existe lorsqu'elle au bénéfice de soi-même.
  • Timidité, ne pas savoir établir une discussion, parler de soi-même est plus facile.
  • Manque total d'humilité car l'autre n'est que réceptacle peu pris en compte.
  • Inhibition émotionnelle parfois, on retrouve la timidité
  • Auto-satisfaction
  • Une  tendance à embellir les situations à leur avantage
  • Le stress provoque ce genre de comportement, amplifié en période de vie difficile
  • Un vide affectif, perte de repères, la solitude
  • En général, être aimé(e) importe plus que d'aimer (une piste à prendre en compte)

J'ai remarqué que ce type de comportement correspond soit à une éducation trop stricte, faite d'interdits et du manque d'écoute des besoins de l'enfant,  ou au contraire trop permissive.
L'enfant "roi" risque de se positionner ainsi. 

Le mensonge accompagne souvent ce style d'attitude ou du moins la survalorisation des actes accomplis.

Le manque d'estime en soi-même reste la toile de fond de ce comportement, mais ne le dites surtout pas à l’intéressé(e) qui ne se reconnaitra jamais comme tel(le) car son Ego ne l'admettra jamais !

Parenthèse : ces personnalités, malgré ce gros travers peuvent posséder de belles qualités.

Comment réagir ?
Je donne quelques indications en début d'article.
Là aussi, la personnalité fera la réaction.
Lorsqu'il s'agit d'un voisin, d'un collègue de travail,
la solution 1 semble la plus réaliste.
Une personne plus proche sans être un  intime
reste l'évitement ou la solution 1
Un enfant, 
certaines tranches d'âge développent ce comportement d'auto-centrage, apprenez à recadrer en incitant à prendre les autres en compte
Un, une ami(e),
 communiquez en exprimant votre ras le bol de ce "Je" vous laissant peu de place dans cette amitié.
Est-ce réellement une sincère amitié ?
Un mari, une épouse, un compagnon ou compagne de vie...
*la soumission me parait la pire réponse en enfonçant l'autre dans son "Je" 
*le compassionnel, encore faut-il manquer cruellement de confiance en soi pour le faire
*la défensive, risque de virer au règlement de compte, à l'explosion soudaine

La meilleure attitude sera, dès le début,
en amitié, amour, famille, de verbaliser à l'intéressé(e) cette tendance à ne parler que de lui ou elle, à ne pas écouter...que cela vous gêne en donnant la sensation de ne pas être entendu(e).  
En amour, c'est réellement au tout démarrage de la relation, quand ce trait de comportement apparait que vous devez vous affirmer, tout en sachant que cet homme, cette femme aura une tendance à basculer facilement dans ce "je".
Mettez des rappels en place d'un commun accord pour déjouer cette tendance.

Si l'intéressé(e) en prend conscience (un psy comportementaliste sert, aussi, à cela) en comprenant le "pourquoi", il, elle pourra corriger cet aspect dérangeant de sa personnalité qui malheureusement cache ses traits de personnalités plus sympathiques.
Sans oublier que professionnellement ce trait crée dans les rapports à autrui des problèmes relationnels.


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Narcissique, antisocial, border-line ou PN ? Décryptage

Narcissique, antisocial, border-line  ou PN ? Décryptage

Le plus beau visage cache parfois une lourde pathologie































On en parle beaucoup de ce profil de pervers
 narcissique et il y a souvent confusion avec d'autres profils pathologiques car ce profil PN en lui-même. n'a pas de réalité.

Suivez ces liens, ci-dessous, pour découvrir la personnalité narcissique, la lecture de ce premier article est indispensable pour comprendre cet article.  
 
sans avoir totalement un VRAI  profil de PN décrit 
dans cet article

Narcissique, antisocial, border-line ou PN ?


Une confusion courante, celle du narcissique pathologique (voir lien ci-dessus) considéré comme pervers narcissique et pourtant il y a une grande marge entres les deux.
Car des "symptômes" sont communs, se ressemblent et  pourtant quelques signes comportementaux indiquent une  personnalité  PN.
Le narcissique pathologique en lui-même n'est pas violent, ni agressif, sauf exception, il peut-être colérique. Je vous renvoie à l'article en lien indiqué plus haut.
 Pour l'être cette personnalité narcissique doit  se teinter d'une autre composante tel l'Anti-social (voir ci-dessous) etc.

J'écris encore une fois qu'une vraie personnalité "narcissique" est pathologique donc difficile à côtoyer au quotidien tant son EGO est envahissant.


Par ailleurs il y a divers "types" de narcissique 
avec une tendance parfois anti-social, ou border-line
et là apparaît le PN, disons un "type" de personnalité confondue avec le vrai PN, plus cette tendance de personnalité est forte, plus le PN apparait, à conjuguer au féminin également

ATTENTION, une tendance à...est un trait de caractère avec des caractéristiques par ex. du borderline sans être pathologique, sans les excès.
Le narcissisme est un trouble de la personnalité 
: 
sur le narcissisme s'inscrit une tendance bordeline ou anti-social.
Selon le degré de la tendance à...peut effectivement apparaitre le PN, mais rien n'est certain.

A la lecture de ces deux profils vous constatez qu'ils ont des points communs !
Comme le vrai narcissique.

Pourquoi ?

Voici la personnalité  "anti-social"  le DMS IV (il s'agit d'un trouble de la personnalité)
 c'est le rejet des conventions, le mépris des autres, la transgression.
  •  les mensonges à répétition, des escroqueries
  •  mise en danger volontaire de lui-même et des autres
  •  instabilité et irresponsabilité, ne s'ancre pas dans le travail, ni n'assume ses responsabilités financières
  • n'éprouve jamais de remord même après une bagarre, ou en blessant autrui
  • impulsivité, ne se projette pas, ni n'anticipe quoi que se soit
  • bagarres et agressions par irritabilité ou agressivité
  • sur moi sévère 
prudence, seul 3 critères suffisent à définir l'anti-social,  personnalité excessivement brutale et pouvant être dangereuse

Approchons maintenant le mixage des 2 ce que l'on nomme PN

L'anti-social/Narcissisme
  1. Sur Moi sévère
  2. Mensonge pathologique
  3. Manipulation
  4. Manque de culpabilité
Comportement
  1. Sadisme
  2. Paranoïde
  3. Parasitaire passif
  4. Suicidaire chronique
  Un autoritaire tyrannique (les gourous, les dirigeants idéologiques par exemple)
  Cette personnalité hautement pathologique se retrouvent en psychiatrie
  L'antisocial/Narcissique peut recourir à la violence extrême et perdre le contrôle de lui-même, si l'esprit de vengeance l'anime suite à  une expérience extérieure.

La personnalité "borderline" toujours d'après le DMS IV
C'est l'adulte et l'enfant dans le même corps. Une image de soi-même instable, des affects tout aussi changeants et des relations à l'identique
  • une angoisse d'abandon omniprésente et des stratégies pour éviter de l'être
  • les relations sont instables, dysfonctionnelles,  intenses dans l'idéalisation de l'autre avec basculement dans la dévalorisation
  • impulsivité, comportement destructeur, excessif dans les dépenses, la sexualité, la vitesse, boulimie, addiction produits forts
  • une identité instable, image de soi et notion de soi inégales
  • comportement auto-destructeur récurrent, auto-mutilation, menace suicidaire
  • ne contrôle pas ses humeurs, également très instables, anxiété ou irritabilité de quelques heures, rarement plus
  • personnalité souffrant d'un sentiment de vide et c'est chronique
  • colères intenses et injustifiées, ne se contrôle pas (bagarre, colère constante.)
  • en situation de stress intense, peut apparaitre épisodiquement une idée de persécution ou pire des symptômes dissociatifs
prudence pour être définie comme border-line pathologique 5 critères au moins doivent être là


Border-line/Narcissique

  1.   EGO pathologique
    Culte de soi-même et perversion
  2. Impulsivité
  3. Faible tolérance à l'anxiété
  4. Colère incontrôlée, rage
  5. Supporte pas la frustration
  6. Coordonne ses ressources pour parvenir à ses objectifs, cet aspect est déterminant dans le comportement
Résumé :
 ces deux personnalités peuvent être  des pervers narcissique mais pas obligatoirement.

Pour être qualifié de PN, la tendance anti-social doit être très présente, le border-line ne sera pas violent physiquement, sauf cas particulier ceci explique la complexité du décryptage de tels(les) individus, hommes ou femmes qui sont très rares

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Avertissement : cet article est généraliste, il ne peut se substituer à une consultation auprès d'un professionnel.

Ne tirez jamais des conclusions hâtives en interprétant comme PN, extrêmement rare, un comportement d'un ou d'une partenaire, il s'agit le plus souvent d'autre chose.

Les autres articles sur le "narcissisme"


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vendredi

J'aime un vrai narcissique, qui est-il/elle vraiment ? 3 profils à découvrir. A ne pas confondre avec le PN


   J'aime un vrai narcissique, qui est-il/elle vraiment ?

Le culte de la personnalité.



On parle beaucoup et partout du pervers narcissique, profil extrêmement rare et confondu avec le narcissique (concerne autant l'homme que la femme) ou le border-line, l'hystrion etc.

Pour simplifier l'écriture j'utilise le masculin !

Vous aimez un, une vrai(e) narcissique, mieux le, la comprendre vous apportera quelques éclaircissements sur les comportements du narcissique.
 Or les traits de comportement indiqués ci-dessous ne parlent que du narcissique...pathologique et non d'un trait de caractère qui dénote une tendance à...sans les extrêmes du trouble de la personnalité narcissique

Autre aspect à retenir, le/la narcissique est un anxieux qui peut "décompenser" en cas de stress intense.

Information : le narcissisme est une pathologie, un trouble de la personnalité.
A lire impérativement pour comprendre ces personnalités

Précision :
on dit parfois d'une personne qu'elle est narcissique, prudence il s'agit le plus souvent d'une personnalité en recherche de reconnaissance ayant besoin d'être rassurée et valorisée, mais sachant prendre en compte les besoins de l'autre, il ne s'agit pas de narcissisme pathologique, mais d'un trait de caractère.

Certaines professions publiques, les personnalités célèbrent deviennent narcissiques sans verser dans le pathologique


INFO sur le narcissisme
Le narcissisme normal c'est l'instinct de survie, c'est la dose d'estime en nous-même nécessaire pour "ETRE", s'affirmer, oser se dépasser, s'apprécier.
Il faut du narcissisme pour vivre.

Revenons au trouble de la personnalité narcissique et à 3 profils narcissiques !

On dit que le, la narcissique n'aime que lui ou elle, que l'autre ne l'intéresse pas, que l'amour est intéressé, que ses rêves de grandeur sont utopiques etc...etc...
C'est vrai ! Du moins dans le comportement affiché.

Alors décryptons le narcissisme, à différencier de la perversion narcissique.

Qui est le narcissique - homme ou femme - ?  Comment reconnaître un vrai narcissique pathologique ou trouble de la personnalité ?

"Je me regarde, je me plais, je suis supérieur(e), je m'aime, j'ai besoin que l'on m'admire 
  • Il se sent incompris de tout le monde, 
  • embellie ses réalisations, se croit doué et parfois il l'est, mais...
  • attend une suprême reconnaisse,
  • espère d'autrui des attentions totalement irréalistes
  • ne connait pas ses propres limites
  • profite d'autrui à des fins personnelles
  • sa conception de l'amour idéalisée 
  • rêve de réussite grandiose, de briller
  • s'estime hors norme, spécial
  • besoin permanent d'attention et d'admiration😭
  • manque totale d'empathie, ne reconnait ni les besoins, ni les sentiments d'autrui
  • jalouse les autres et se sent jalousé
  • théâtralisme, ses comportements sont disproportionnés 
  • hyper-susceptibilité à la critique 
Voici pour les généralités...un(e) narcissique ne correspondant pas à Tout ce qui est écrit ci-dessus, certains aspects sont présents et d'autres non.

Vivre avec un narcissique pathologique est très complexe car tout, tout se décline en fonction de lui ou elle, sachant que par définition un narcissique ne s'attache pas en profondeur, il ne peut aimer un autre que lui-même, enfin il a besoin de le croire.
Il vit un peu comme un équilibriste sur son fil à 500 mètres de hauteur. 

En est-il conscient ? Le plus souvent non, mais il évite à tout prix les situations le mettant en danger, en insécurité, et voici un mot clé "sécurité" , il, elle fait tout pour l'être et l'avoir.
Attention, toute personne en recherche de sécurité n'est pas "narcissique", c'est un besoin humain.

Avertissement : Un narcissique n'est pas systématiquement manipulateur, du moins pas plus qu'un autre profil.
  • Un narcissique n' est pas violent.
  • Il reste stable dans son comportement, ne change pas ses idées très rigides ce qui signe le trouble de la personnalité.
  • Il n'est pas auto-destructeur, à l'inverse de l'anti-social ou du border-line qui s'approche du PN
Plaire à n'importe quel prix

  • Il, elle est centré(e) sur lui, elle, et rien que sur lui, elle et en tout domaine.
  • Il sait être charmant en société, a besoin de plaire et d'admiration, en privé le masque tombe lorsqu'il ne se sent pas "admiré" ce qui peut provoquer une intense colère (sans violence) 

Il existe divers "types" de narcissique pathologique
Leur comportement est différent 

Les différents profils de narcissique.

    *Le  narcissique introverti (timidité, réservé)
 L'inquiétude, la frustration sont les caractéristiques de ce narcissique
 Il reste immature perdu dans des rêves adolescents de sauveur du monde
 Habité par un sentiment d'injustice, il, elle rumine beaucoup.
 Il est secret, ses désirs de grandeurs sont intériorisés, du moins en société.
 Il stress facilement, il agit peu ou inefficacement, se dénigre facilement.
 Il est conscient que ses fantasmes de réussite sont utopiques, ce qui paradoxalement, le conduit à les réprimer donc à refouler certaines compétences.
Car le narcissique est souvent intelligent, ici il se sous-estime et n'ose pas se mettre en avant.
 Contrairement au narcissique extraverti -ci-dessous- il ne cherche pas systématiquement la reconnaissance car habité par un sentiment d'échec...

  En amour, il choisira des partenaires inférieurs à lui ou elle, en difficulté, il peut ainsi se positionner en sauveur, celui qui aide et a un pouvoir sur l'autre, qui le pense-t'il lui doit tout

*Le narcissique extraverti (suffisance, arrogance)
 La mégalomanie caractérise ce narcissisme
  Désir de grandeur, vantardise, obsédé par la richesse, la gloire, égocentrisme c'est "lui ou elle" sans remise en question possible, il aime se montrer.
  Face à un reproche, à un déni de sa réussite il va réagir par : la colère, la douleur, projection par la critique -c'est toi qui- avec le partenaire ou la victimisation, il peut se   venger, devenir agressif verbalement. 
  Ses réactions dépendent de la personne faisant la remarque.
  
  En amour, ses choix iront vers quelqu'un d'utile à ses besoins qu'il exploitera et/ou         manipulera. 
  Le partenaire d'un narcissique recevra, presque toujours, les émotions les plus négatives.

*Le narcissique affectif
  Le manipulateur charmeur à travers le jeu sexuel, son chalenge : la conquête.
Un narcissique ne sait pas nouer de véritables liens affectifs avec autrui, il fuit l'intimité de l'amour, alors il joue, flirte à outrance, séduit.
  L'excellence il, elle la cherche et trouve dans la sexualité en voulant être le, la meilleur(e) et c'est une quête infinie car un narcissique affectif reste insatisfait, chaque conquête renforce son narcissisme.
 Il comble ainsi un manque intérieur, le vide l'habitant en permanence.
Le mensonge utilisé pour vider l'autre de sa substance, l'infidélité.
 Il rejette la critique, les remontrances sont rejetées d'un revers de la main car pour lui ou elle il ne s'agit que de jalousie envers sa personne

Amour, en général ce profil là ne s'ancre pas dans une relation durable. Il cherche !
          Mais, là également il existe d'autres comportements, l'éducation, le milieu social, l'environnement jouent bien un rôle important dans l'expression de ce narcissisme.

 Les points communs et risques de ces profils :
    - faible estime d'eux mêmes
    - risque de dépression, si tout lui échappe et/ou après des échecs récurrents surtout avec une composante border-line 
    - isolement, un risque en vieillissant
    - idées suicidaires, parfois si il, elle est acculé(e) 
    - antisociaux - prudence avec cet aspect que j'aborde dans un autre article - 

Pourquoi  parler de Grandeur et Décadence ?
   Grandeur, car le narcissique se veut,  se voit grand, supérieur, extraordinaire et différent des autres.

   Décadence, car ses capacités ne collent pas à ses désirs de réussite et il peut se saborder par refus d'admettre ses erreurs...
Professionnellement son incapacité à endurer les critiques et la compétitivité le, la mettra en difficulté, voire en échec.
 Mais, certains(es) réussissent parfaitement professionnellement.
  En amour, il ne peut pas, ne sait pas créer de réels liens affectifs, il ne sera jamais épanoui dans une relation, en outre il faut au partenaire une énorme dose d'abnégation pour suivre à un tel personnage.
 Ne pouvant rester seul(e) longtemps cette personnalité pathologique rebondit très vite vers une autre personne.


Avertissement : cet article est informatif et général, un profil décrit  est un profil type et ne recouvre pas tous les aspects d'une personnalité.

Vous êtes étonné (e) ?
Je décris ici le vrai narcissique.
Le pervers narcissique c'est autre chose !
Vous prenez les bases d'une personnalité définie dans cet article 
en y ajoutant la perversion qui est :
 le plaisir à faire mal psychologiquement, à réduire l'autre pour en faire sa chose et le maintenir, il y a dans la perversion narcissique le besoin  de pouvoir sur l'autre, de détruire, de vampiriser et tout ceci peut se faire très en douceur, du moins au début d'une relation.

Comme vous le découvrez à travers les 3 profils de cet articles, les comportements différent puisque ce narcissisme pathologique se dessine en fonction 
d'une hérédité, 
de la génétique,
d'une éducation,
 de l'environnement, 
du milieu social
 et que si l'un -le timide, réservé- semble le plus "fréquentable" amoureusement, -l'extraverti- sera plus dominant, agressif, alors que
-l'affectif- restera un instable affectif bien qu'il prétende le contraire.
Ici aussi, une femme, selon son éducation sera plus en recherche de stabilité.


Me consulter en cabinet 
https://www.psychotherapie-laurence-rigody.com 
Me consulter par téléphone/Skype ou mail, les infos sont ici :
 http://www.attitude-coach.com/p/comment-ca-marche.html

Pourquoi on aime et on déteste ? Présentation de 3 prochains articles

Pourquoi on aime et on déteste ?  
Présentation de 3 prochains articles .


On aime, on déteste...
Vous allez découvrir 3 articles décrivant des profils psychologiques dans le domaine de l'amour ! Comment réagissent-ils en fonction de leur psychologie ?


Ces  19 profils présentés avec humour 
vous feront comprendre les réactions de l'autre et les vôtres.
Car, parfois, l'autre nous épate et pas toujours dans le bon sens.

Celle ou celui que vous voyez serein(e), calme peut se révéler explosif(ve), ou fuyant(e) ou replié(e) etc...
En amour, plus qu'ailleurs, un conflit réveille d'anciennes blessures, le doute, les complexes etc...

Connaissez-vous vraiment votre partenaire ?

Humour, amour et profils psy - on aime et on déteste -
 quelques explications sur "le pourquoi" 
du "j'aime - je déteste"

Ces profils sont valables pour les deux sexes.

 Voici un exemple d'un profil sur l'article 1 - au total 8 profils à découvrir


L’instable: indécis, souffle le chaud et le froid, avec lui vous êtes sur le « qui vive » en permanence tant ses réactions émotionnelles sont disproportionnées. Il (elle) est là aujourd’hui, mais demain est un énorme ? Il aime un jour, et pas le lendemain. Il avance et recul, ce profil épuise l’autre (borderline ou/et évitant, de nombreux profils peuvent êtres instables)
Mon avis : ça fait mal et fera encore plus mal....clic ici pour lire la suite de ce profils et les 7 autres profils


Extrait d'un profils sur l'article 2- au total 8 profils à découvrir


Le maniaque: perfectionniste, pour lequel tout doit être « carré, rangé, trié, ordonné et prévu »  supporte mal l’intrusion dans son univers.  Capable de passer l’aspirateur chez vous…oui il en existe, donc ne le prenez pas mal, il,elle est ainsi construit dans la rigueur et le contrôle de lui, elle même et des autres. (obsessionnel, a parfois des T.O.C. légers)
Mon avis : ne paniquez pas, sauf cas extrêmement pathologique, ce profil peut s'assouplir au contact d'une personne sachant rire de ses excès en dédramatisant certaines situations...
 Clic ici pour découvrir la suite de ce profil et les 7 autres profils

Extrait d'un profil sur l'article 3 - au total 3 profils à découvrir

L’introverti : il, elle garde pour lui ou elle ses émotions celui et celle n’exprimant rien, semble éteint, en berne, souvent un grand timide, en retrait, ou un froid ayant une distance avec ses émotions. Un rien le renvoi sur lui-même, il se referme comme une huitre, de la susceptibilité parfois. En confiance, rassuré, il se libère (borderline, passif/agressif, narcissique et bien d’autres profils…)
Mon avis : ne jugez pas trop vite ce personnage un timide aura des difficultés à se mettre en avant....clic ici pour découvrir la suite de de ce profil et les 2 autres

Excellent weekend et gardez le réflexe psy...
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Psychothérapeute comportementaliste (TCC)
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