mardi

Modifier les codes inconscients dans le couple c'est possible !

Modifier les codes inconscients du couple !

Les codes inconscients du couple...que se passe t'il lorsque l'un des deux veut les modifier ?


L'amour n'est pas une théorie, il peut s'idéaliser sous condition de rester
 conscient de cet idéal.
  • L'amour peut-il rimer avec liberté ? Oui.
  • Est-il possible de vivre une relation harmonieuse non fusionnelle ?
  •  Oui ! et oui. La fusion, sauf exception ne rime pas avec pérennité alors 
  • que la passion peut s'inscrire sur la durée
  • Idée à définir que ce mot "liberté" et son sens dans le cadre d'une 
  • relation, celle accordée á l'autre et á soi-même dessinera l'équilibre du couple

Le quotidien, les petites ou grandes contrariétés jalonnent la vie et le couple
 navigue parfois au radar, pris entres la relation à l'autre, le travail, les enfants,
 la famille.
Chacun adopte son rôle attendant que l'autre en face de même 
et ceci en diverses situations.
S'installe ainsi au fil des jours ces codes inconscients !

Garder l'équilibre et un regard toujours lumineux sur l'autre demandent 
quelques prises de conscience pour ne pas sombrer dans la
 co-habitation indifférente, l'ennui.
La routine pouvant se conjuguer sur un mode "l'autre est acquis"

J'aborde ici le cas de couple ayant une relation déjà construite, 
ce qui peut être très rapide, la durée d'une histoire n'en définie pas la valeur.
Petite précision,
quand j'écris "liberté", je n'exprime pas la liberté sexuelle, ceci étant vraiment
 d'un autre ordre, ni de celle trop permissive consistant à tout permettre
 par peur de perdre l'autre, il s'agit alors de dépendance et de soumission


Peut-on aimer sans l'être, ne serait-ce qu'un tout petit  peu  "dépendant(e)" 
à l'autre ?
 Non, dans le sens d'aimer il y a les notions de : partager
 des moments, le contact, 

le sourire, ce sentiment n'entrave pas le quotidien de questions irrationnelles, 
de peurs, encore moins de souffrance.
L'amour signifiant attachement, difficile de ne pas ressentir un picotement
 face à certaines situations.
Mais, 
entre picotement et effondrement, il y a un gouffre.
Lorsque l'autre semble un peu "ailleurs, l'âme  peut s'emballer légèrement 
avec une question:
" Nous aime-t-il  (elle) encore ? " Ceci effleure simplement la pensée pour 
repartir vers une idée "normale"
 "Il, elle est préoccupé(e), fatigué(e), a besoin d'un moment de détente." 

Tout est question d'interprétation, celle-ci dépendant justement de la dose 
d'estime de soi-même, de confiance en la relation, en la capacité 
de savoir ou est votre place, l'importance de votre rôle dans le couple.
Bonne, il n'y a pas de doute, ni de remise en question
Mauvaise, l'interprétation est personnalisé, culpabilisante ou colérique.


Aimer c'est le respect de l'autre, de ce qu'il est, c'est accepter qu'il fasse
 ce qui lui plait, dans la limite  du respect de nous mêmes, sans  en ressentir de frustration.
Exemple :
Vous aimez le théâtre, lui ou elle non.
Vous aimez le sport, l'autre non.
Vous avez le besoin de vous retrouvez un soir entres copines ou copains,
 sans l'autre.
Vous envie d'être seul(e) un moment, histoire de vous ressourcer etc...


Deux possibilités : 
*le couple fonctionne sur le mode respect de l'autre, compréhension,
 aucun des deux n'est dépendant affectif ou enfermé dans un jeu de pouvoir. .
Les codes de ce couple intègrent bien la notion de liberté, du respect des besoins
 de l'autre.
Les 2 individus ont confiance en eux et en l'autre, sachant que rien n'est acquis !


*Le couple s'inscrit sur le mode frustration, l'un veut et l'autre pas, soit par la
 jalousie de l'un, par le désir de domination ou par dépendance
Les codes sont faussés dés le début de la relation, souvent par non-dit,

 un manque de vraie communication.
L'un des deux impose sans se soucier de l'autre par peur de perdre le contrôle, 
de l'abandon et autres craintes.

Aimer c'est donc laisser à l'autre le choix  d'un moment de plaisir personnel ?

 Oui !
Sinon c'est de l'amour "prison" sous contrôle.

Quels sont les ingrédients pour vivre cette indépendance réciproque sans 
en éprouver de la colère, du dépit ?
Voici quelques ingrédients :

*Avoir, assez, confiance en soi même est la condition sine qua none pour ne pas
 dramatiser un acte anodin.
*Le dialogue, la communication sont présents dans ce couple.
Écouter, entendre comprendre.

*C'est l'affirmation de ses propres désirs, idées etc..
*La souplesse mentale est indispensable chez les deux partenaires.

*Ne pas vivre dans la méfiance, le doute et la suspicion.
*Savoir profiter d'un moment sans l'autre pour s'occuper de soi, ne rien faire,
               prendre le temps d''être bien.

*Apprécier que l'autre passe un moment agréable.
*C'est comprendre qu'aimer vraiment implique le respect de l'autre

*L'expression de soi, la maturité passe par la capacité à se donner le droit de faire
 en l'accordant à l'autre.
*Un adulte est censé connaitre ses limites, vous les vôtres, l'autre les siennes.

*Ces espaces personnelles de liberté nourrissent une relation, la pimente.
*Ces petites choses banales alimentent l'amour, le renforce le plus souvent.


L'amour n'est pas une béquille, ni une thérapie, l'équilibre personnel
 ne peut dépendre d'une autre personne.

Une aspect m'interpelle, car je reçois en cabinet des femmes et hommes
 dépendants affectifs qui guettent les actes, propos de l'autre, doutent
 de l'amour, doutent de tout.

Comment peut-on aimer quelqu'un que l'on soupçonne des pires 
mensonges, que l'on ne croit pas, que l'on accuse de ne jamais faire assez ?

 Un ou une autre harcelé(e) de coups de fils, devant répondre présent à tout,
 un ou une autre dont l'on ne se soucie peu, du moins de son bien être 
psychique ?

Cette vision déformée de l'amour, de la relation s'apparente plus à de 
l'esclavage à une prise de pouvoir, en faisant "supporter" à l'autre, aussi indulgent(e), compréhensif(ve) et rassurant(e) soit-il(elle) sa propre difficulté 
à vivre l'absence.

La liberté d'aimer, ne rime pas avec indifférence, c'est la
 reconnaissance des désirs de l'autre, de ses besoins, 
même s'ils ne sont pas toujours partagés
L'amour, comme l'eau, le vent me semble infini, fragile, envahissant,  si peu 
"cernable"
il coule, glisse sur nous, rien ne l'attache, il vient, repart un jour...
ou reste pour la vie.
Vouloir le rationaliser, l'attacher le tue lentement mais surement.

Question d'individus.
L'amour partage est  lumineux, il embellit les instants, se vit dans
 la souplesse, celle d'accepter l'autre

Amour, liberté, respect de l'autre sont les ingrédients du bien
 être dans un couple.
Sur quel mode fonctionne votre couple, quels sont les codes le régissant ?
Accepteriez-vous que le, la partenaire casse certains codes ?
Quelles sont vos facultés d'adaptations ?
Et vous ? 
Aimeriez-vous modifier certains codes dans votre couple ?



Pour un soutien, un suivi par téléphone n'hésitez pas à me contacter
ou 
Pour une consultation en cabinet  

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