mardi

Liberté d'expression, censure et colère. Avons-nous, encore, le droit de tout dire ?

Liberté d'expression, censure, auto-censure et colère.
Avons-nous, encore, le droit de tout dire ?


Vivre libre d'expression ou s'auto-censurer ?

Avons-nous, encore, le droit de tout dire ?

Ma réponse est "non"
Avons-nous encore le droit de faire, vivre comme nous le voulons ?

Ma réponse est "non"  à nuancer.

Aimez-vous le web, téléphoner de partout et n'importe où ? Ou ceci vous ennuie totalement ?  

De quel droit impose t-on, car il s'agit bien de ça, l'utilisation d'internet.

Nous avons le droit de n'avoir aucun plaisir à l'utiliser, non par méconnaissance mais par goût. 

Le refus de s’aliéner à une machine semble légitime, comme celui de pas écouter de la musique ou une radio.
Pourquoi nous "contraindre" à cette dépendance "isolationniste", à des frais supplémentaires ?
Une intrusion inquisitrice dans l'existence de chacun, pour paramétrer les plus fragiles, un conditionnement réduisant l'homme à un robot dont la faculté de penser par lui-même s'amenuise déjà.

Peut-on vivre bien en étant "différent" ?
Ma réponse est "non"
 rien n'a évolué dans les mentalités, tout dépend ici du milieu et du secteur géographique où vit la personne.
Homosexuel(le), infirme, personne très âgée, obésité etc..
 Le regard de la société vous renvoie de vous-même une image négative et c'est là que le mal-être s'installe.

Vous n'êtes pas conforme aux critères d'une société trop superficielle...cachez-vous !
Je souhaite que ce type de comportement "ostracisant"" reste rare

Avons-nous le droit d'exprimer une nuance, un désaccord, en dehors du cercle des intimes ?

Ma réponse est "non"
Ce petit article n'a rien de politique car je suis a-politique.
Il exprime une "sidération" au vu de ce monde occidental qui, en dehors de la technologie, régresse  dans l'infiniment petit plus qu'il n'évolue.

Le seul avantage de l'âge : vieillir offre un regard comparatif, panoramique sur soi-même, les proches, la vie, les sociétés humaines et/ou de noter l'évolution de l'humanité.
Flash back sur le passé  proche.

Était-ce mieux avant ? NON,
 il faudrait définir cet "avant" - je reste à l'échelle humaine d'une vie,  
du concret car je parle du vécu !
Était-ce pire avant ? NON
au regard de l'échelle d'une vie humaine contemporaine.

Si nous regardons  au 19ème et au début du 20ème siècles, je dis OUI les conditions de vie étaient épouvantables, la médecine moderne balbutiante, les droits de l'homme inexistant et pire encore pour la femme et les enfants.

Qui censure qui et quoi ?

Officiellement, légalement : personne sauf pour les situations extrêmes.
Sommes-nous encore dans une démocratie ?
OUI,
et que ceux criant "à bas la dictature" aillent faire un tour dans certains pays vivant sous des lois féodales, dictatoriales, dans lesquelles tout type de manifestation ou de rassemblement est interdit et puni par la loi !

Nous vivons en démocratie, tout ou presque reste permis sans retour de bâton, bien que sournoisement une contrainte envahie les foyers : les applications "pensent à tout"  à votre place, tout le monde se dirige vers le même endroit dixit tel site ou émission etc..etc...

Notre cerveau, les neurones non sollicités se meurent, les connexions traînent; bref un cerveau qui ne sert pas assez fonctionne moins bien, certaines capacités s'éteignent comme l'intelligence par exemple.
Le cerveau a besoin de sucre, de gras...sans excès bien sûr, les supprimer totalement représente un risque.
Manger du gluten ?
 Quelle horreur ou quel erreur de ne pas en manger sera plus exact, sauf en cas d'une maladie orpheline, ne le supprimer pas, le corps en a besoin
Madame, enceinte !
 Interdit de manger de la charcuterie, de boire un verre parfois, du poisson, de la viande etc...et si nous faisions confiance à la femme enceinte pour s'écouter, savoir se faire plaisir de temps à autre semble sensé !

Protection, protection, prévention, précaution...
STOP ! la protection devient la dépendance, la prévention transforme le moindre acte en angoisse, la précaution enfin le principe de précaution rend timoré, lâche.
Le TROP devient l'ennemi du Mieux en coupant l'individu de ses ressources personnelles.

Le problème n'est pas l'état posant l'interdit, mais l'individu qui en masse génère des interdits au nom de...la liberté d'expression personnelle se devant d'être conforme à ce que cette masse décide: "c'est un sale con" il est interdit de nuancer, d'argumenter...la sanction est irrévocable, condamné  et gaffe si tu ne veux pas l'être aussi, soit en accord avec la masse.
Nous appelons ce type de société : "dictature" et nous y allons.
Est-ce l'ennui, le manque d'adrénaline, de sensationnel qui génère autant de colère chez l'individu ?
Le trop de protection, de confort, de sans risque rendent linéaire, monotone l'existence...
Il suffit d'apprendre à s'occuper autrement que dans un état de haine dévastatrice.

Le manque de liberté vient de l'auto-censure s'imposant par le biais des autres qui ne sont ni des intellos, ni des penseurs, ni des scientifiques, rien d'autre qu'une masse d'individus faisant bloc. 

Sauf que l'auto-censure prend un contrôle pervers de tout à chacun et que la réelle notion de "liberté" au sens large se pose
La loi interdit de tuer, voler et violer, terroriser et battre autrui, ce qui semble la moindre des choses pour une société se voulant évoluée, démocratisée et tolérante.

La société c'est un ensemble d'êtres humains vivant en groupe organisé sous des lois, règles communes auquel le groupe doit se conformer.
Au sein de cette société, se créent d'autres sociétés régies par d'autres lois, ici celles d'inconnus se reconnaissant à travers le moralisme, la rage alimentés par des rumeurs.

Le fond, la vérité ? 
"On s'en fout, le truc qui fait du bien : déverser sa haine, injurier"
Une sorte de thérapie "poubelle" pourquoi pas tant que cela ne détruit pas !
Je n'adhère pas du tout á ce comportement
Les réseaux sociaux deviennent un déversoir de haine, de rancoeur, de virulence, violence. 

Pas de nuance, pas de réflexion, pas de recul, de l'immédiat rien que de l'urgent, du zapping, du superficiel...les journalistes perdent les règles de base de leur profession 
"vérifier avant d'informer"
Le quidam lui ne s'informe pas, il balaie large en quête du sensationnel, de la rumeur, fausse ou vraie, peu importante, y rajouter sa touche d'aigreur nourrira la discussion du soir !

Les médias ? 
Les journalistes pratiquent la langue de bois, exprimer le fond d'une pensée "non conforme", devient un risque !
Leurs invités de divers milieux s'y collent aussi.

Qui ose aujourd'hui "dire" prendre le risque d'une démolition médiatique, parfois psychologique sur les réseaux sociaux par un groupe de frustrés planqués derrière des pseudo afin de déverser leur haine de l'autre, leur haine d'eux-mêmes !

L'art pour s'évader et se "lâcher" sainement.


Si nous laissons faire, sans prendre le contre-pieds afin de renouer avec le fondement de la démocratie : la liberté d'expression, le respect de l'humain,
nous sommes foutus, le respect de soi-même s'effilochera, le silence deviendra "le principe", en perdrons-nous la parole ?


N'est-ce pas ainsi que la
 dictature s'installe ?
Une passivité consentie par lâcheté qui devient facilité pour finir en démission totale.

Ni gagnant, ni perdant, rien que le vide, le silence d'une société devenue muette à force de lâcheté.

De l'ennui nait le chaos, la nature détestant le vide et l'homme plus encore, le réveil signera soit une forme de renaissance humaniste soit un effondrement de la démocratie.

Quand la société recule de plusieurs décennies, ceci dit, les mentalités n'ont pas évolué tant que cela du moins pas au rythme de la science et de la technologie, je m'interroge et m'attriste, car le bien être est là ! Nous avons tout pour vivre bien et malgré "la rogne" nous vivons bien, restons conscients de ce que nous avons...

 La colère aide à la vie, l'agressivité est un instinct de survie, mais ici nous sommes dans la haine, la plainte, la mauvaise humeur...projetées sur autrui, une forme de prise de pouvoir le plus souvent pour éviter de se pencher vers soi-même.

Nous avons le droit d'être en colère, de manifester, d'exprimer, apprenons à canaliser nos colères pour les utiliser au bon endroit !
MAIS il est possible d'agir loin de toute haine qui collectivement détruit tout autant qu'individuellement.

Prendre le temps de réfléchir aux conséquences de propos diffamatoires, de la méchanceté...il y a toujours une causalité à nos comportements.
La limite est celle que l'on sait s'imposer dans cette conscience "je n'aimerais pas que l'on me fasse vivre cela, que l'on me salisse sans connaissance réelle d'un contexte"

Revenons vers le beau, l'art, la création, l'écoute et la compréhension de ce qu'est l'autre, le différent de nous qui peut tant nous apprendre. 


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