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9 conseils plus 1 pour booster la confiance en lui-même de l'enfant


9 conseils pour booster la confiance en lui-même de l'enfant et un dixième pour les écrans !

Quelques conseils pour aider votre enfant à avoir confiance en lui et a mieux se connaitre.

Photo de Gregory Colbert

Voici la rentrée des classes et son lot de changements qui ne sont pas toujours faciles á vire pour les enfants et les parents.
Un temps d'adaptation s'impose pour tout le monde.
Parents affutez votre patience pour ne pas en faire trop et stresser pour un enfant qui sait mieux que vous ne le pensez se débrouiller.
Lui faire confiance le boostera

              Ces conseils sont valables pour les enfants de 7 à 13 ans, fille et garçon.

Durant ces années là, l'enfant utilise toutes ses capacités intellectuelles.
Il a pris conscience que l'autre est différent de lui, ce que l'on nomme ALTERITE 
Période durant laquelle l'enfant doit développer ses potentialités, sa créativité, sa réflexion et son jugement.
Le rôle des parents consiste à inciter l'enfant à aller vers les autres, se positionner à l'école, á s'affirmer dans son rapport aux autres et avoir son propre jugement

Attention, un enfant en manque de confiance, se dévalorisera facilement, renoncera, n'osera pas, il s'agit de le guider pour booster sa confiance
Conseils aux parents : prudence sur les exigences de réussite à l'école, trop de pression conduit l'enfant dans un schéma de perfection qui risque au fil des ans de se transformer en rejet de l'école.
Trop de laxisme "renforcera" sa réserve, timidité ou son opposition..
Apprenez lui à prendre conscience et développer ses capacités et compétences.

Avertissement : ces conseils sont informatifs et ne peuvent se substituer à la consultation d'un professionnel en cas de problèmes récurrents, de phobie scolaire etc.

1.La dé-culpabilisation par comparaison.
Il, elle se sent nul(le), ne veut pas ou a peur de vous décevoir.
Racontez lui, comment hier, il y a 15 jours ou enfant vous avez raté quelque chose, que vous aussi vous faites des erreurs, que parfois vous oubliez quelque chose.
N'hésitez pas dire que vous ne connaissez pas bien cette période de l'histoire ou le mécanisme de la voiture, bref lui posez des questions, le rassurera.
Si l'enfant vous sait "imparfait" il acceptera de faire des erreurs sans se juger "bon à rien" ou pire encore.

2.Le temps comme outil de réflexion
Les enfants comme les adultes n'ont pas la même rapidité intellectuelle. Un lent n'est pas moins intelligent qu'un rapide.
Pas de brusquerie, cela le bloquera et en récurrence peut l'amener à ne plus "oser" s'exprimer á renoncer.
Mieux vaut cesser les devoirs quelques minutes que de mettre la pression.
Temps de concentration maximum d'un enfant de 7 ans = 15/25 minutes, cela dépend de l'enfant, de sa maturité.
.

3.Le booster pour être sociable et en relation avec les autres.
Maman  trop protectrice, papa anxieux, attention aux mises en garde exagérées.
Le principe de précaution appliqué à tout et n'importe quoi provoque le stress et la peur des autres, la peur de tout.
 C'est le lit de l'anxiété et son cortège de stress, phobies etc...
Laissez le, la "se casser la figure" et pas que physiquement, faire ses expériences parfois négatives, c'est ainsi qu'un enfant se construit, apprend à tirer des leçons de ce qu'il vit, à se défendre, s'affirmer et trouver des solutions par
 lui-même l'aide á devenir autonome.

S'il ou elle est timide, réservé(e) incitez le à aller vers les autres en lui présentant les avantages qu'il aura à fréquenter tel ou tel autre enfant.
C'est en essayant qu'il atténuera ses appréhensions du regard de l'autre.
Inscrivez le à un cours collectif, sport, chant, théâtre etc...Même s'il rechigne, insistez, c'est important pour son avenir d'apprendre à s'adapter aux autres, à vivre en société.
Mais ici aussi, si il préféré un sport individuel dans lequel  il évolue a son aise, écoutez le, l'un n'exclut pas l'autre
L'appartenance à un groupe donne à un enfant le sentiment d'être apprécié, accepté surtout vers l'adolescence

4. L'expression verbale et l'écoute des émotions pour apprendre ce qu'est l'autonomie.
Laissez l'enfant exprimer ses besoins, ses émotions, tout en le canalisant s'il va trop loin, il doit savoir reconnaitre ses propres émotions.
La colère doit être acceptée par les parents comme un moyen d'affirmation.
Lui interdire de se fâcher lui laissera la sensation qu'il n'a pas le droit de...
Il doit apprendre à fonctionner par lui-même sans le secours ou recours permanent à un autre.

Un enfant non écouté, réprimandé pour un rien et de façon injuste ressent un sentiment d'insécurité et de danger et risque de manquer d'estime de lui-même et de brimer ses émotions et de ne pas oser s'exprimer, ce comportement se traduira au masculin par un caractère "taiseux".
Ce même sentiment est présent lorsque des parents sont archi-protecteurs, l'enfant ne sera pas apte à se prendre en charge, manquera d'autonomie ou cherchera á s'imposer devenu adulte sans prendre en compte les autres.

*Un enfant entend, écoute tous les propos des adultes, les paroles négatives sur les voisins, la vie sont intégrées, il risque de ressentir le monde comme dangereux, hostile dans lequel il aura des difficultés á trouver sa place.

5.L'auto-discipline pour mieux se connaitre et avoir la maitrise de 
soi-même
Il est plus doué pour les mathématique que pour le français !
 Vouloir en faire un caïd en français ne l'aidera pas si ce domaine ne lui convient pas, il risque de développer un sentiment d'échec et de renoncer ou le fera "pour vous faire plaisir"
Idem pour un sport,  un art, vouloir en faire le ou la meilleur(e) en tout n'est pas réaliste.
Il doit apprendre à connaitre ses propres limites dans tous les domaines de la vie et dans sa relation aux autres.
Sinon il doutera de lui (elle) si la sensation de ne jamais faire assez bien caractérise l'éducation.
Le schéma de perfection le guette si vous ne l'aidez pas à faire en fonction de ses propres capacités.

*Trop d'interdits, d'exigences, comme trop de laxisme déstabilisent un enfant qui ne saura jamais quelles sont ses réelles capacités, ni comment se comporter avec autrui

6.La reconnaissance comme booster d'estime de soi.
Cassez le cercle infernal des reproches qui dévalorisent un enfant.
"Les tu as encore loupé ça, tu es vraiment bon(ne) à rien, tu rates tout, tu es comme ton père ou ta mère etc"...sera encore plus dramatique si les parents sont séparés.
Le soutien des parents, le bon rapport avec les autres enfants et adultes sont autant de preuves pour un enfant qu'il est accepté comme un individu à part entière, aimé avec ses qualités et défauts.
Une mauvaise note ?
Relativisez en parlant des bonnes notes, en mettant en avant les façons de travailler pour obtenir les bons résultats.
 Pourquoi là réussit-il et là non ? Quelles sont les "stratégies" employées pour y arriver, en comparaison de l'attitude où il a raté ?

7. La responsabilisation des ses actes pour gagner en confiance.
Le carnet de bord ou tableau
Il/elle rouspète, refuse d'effectuer certaines choses : ranger sa chambre, ses affaires, de lâcher l'ordi, vous aider à débarrasser la table etc..Vos cris ne changent rien, au contraire.
Pour qu'il trouve un sens à ce qu'il fait  : le carnet de bord, sur lequel sera inscrit les tâches à effectuer
2 coloris de feutre, un pour le + un pour le -
Faites le bilan en fin de semaine.
Le + l'emporte, il a réussi ce que vous lui demandiez, accordez lui un bonus en service (surtout pas de cadeaux, ni d'argent) en fonction de son âge.
Le - l'emporte (cela ne durera pas) c'est l'enfant qui vous doit un service.
A faire sur plusieurs semaines, il doit vivre cela non comme une punition, mais comme des petits défis à relever.

8.Laissez sa place au père.
Son rôle est important autant pour la fille que pour le garçon qui, dans cette tranche d'âge (7 à 13 ans) le prennent pour modèle, surtout le garçon en recherche du modèle masculin auquel il doit se référer.
 Les enfants ont le besoin de partager des moments avec lui, la notion juste/injuste est à son paroxysme, surtout à partir de 9 ans, l'enfant se compare à l'adulte.
Si, le père n'est plus là, un oncle, un ami, un grand père, un homme de votre entourage doit être présent, dans le mesure du possible bien sûr.

9. La communication parents/enfants pour les comprendre et déjouer certains pièges de la vie.
Un enfant en confiance, ne se sentant pas jugé par ses parents parlera de ce qui ne va pas, de ce qu'il ressent.
L'adolescence est une période de danger pour certains enfants; dont la drogue, l'alcool qui circulent dans les lycées et collèges.
Un ado avec lequel les parents auront abordé librement ces risques, sans minimiser ni dramatiser les conséquences leur en parlera plus facilement.

Si vous repérer un changement important de comportement, parlez lui, exprimez que vous êtes là, prêt à l'entendre.
Pour un garçon, le père sera la meilleure "oreille" à laquelle se confier.

Le conseil en plus numéro 10. Les écrans 
L'idéal est de tout couper au moins 30 minutes avant le coucher pour éviter le stress de l'écran qui est bien une source d'excitation nuisible au sommeil, du moins á l'endormissement.

Faites un deal avec lui en imposant un temps pour chaque chose, de telle á telle heure écran, devoirs, jeux, repas et lá mieux vaut proscrire l'écran, valable aussi pour les parents, établissez un programme auquel chaque enfant doit adhérer.

Une chose qui fonctionne assez bien : "tu fais tes devoir maintenant ainsi tu as le temps de regarder ton écran après".

Responsabilisez le en fonction de son âge, les enfants ont besoin de règles pour se sentir bien, plus elles seront claires et plus il s'y conformera, á faire sur la durée.
Les parents évitent ainsi les débordements.
Un enfant qui dort mal, peu sera un enfant déconcentrer en classe avec le risque de perdre le fil.
L'influence des autres enfants, leurs regards sur lui peut peser á certains, voire les inhiber, parlez en avec lui


Pour terminer.
*Ces années préparent l'adolescence.
* N'oublions pas qu'un enfant s'imprègne de l'ambiance familiale, il la subira des années quelle soit bonne, mauvaise.
*C'est la récurrence de certains propos qui provoquent des dégâts psychologiques, du stress, la dévalorisation, le manque d'estime de soi-même, les troubles anxieux.
*Une parole malheureuse, une rebuffade ponctuelle n'aura, á priori que peu de conséquence... tout dépend évidemment de l'ambiance familiale et de la sensibilité de l'enfant.
Vous n'êtes pas des parents parfaits, vous avez le droit d'être fatigués, énervés, de crier parfois.
N'oubliez pas que le dialogue reste le meilleur moyen de compréhension, d'apaisement
Même si l'enfant semble indiffèrent á vos paroles, il les écoute et de cela ne doutez pas.


Si votre enfant est hyper actif, manque de concentration rendez-vous ici pour découvrir une méthode de détente (voir la marche consciente)

Ces conseils sont à adapter en fonction de l'âge et du caractère, de la personnalité
La pré-adolescence apporte déjà des changements hormonaux et des débordements divers, la fermeté, oui je sais qu'elle est parfois complexe á mettre en place mais plus vous la mettrez tôt en place et plus elle sera efficace 😊
N'hésitez pas à consulter un professionnel si nécessaire.


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