mardi

Spécial confinement : violence pourquoi certains (es) le deviennent et comment l'éviter !


Spécial confinement : pourquoi un, une non violent-e le devient et comment l'éviter ?



L'humanité serait depuis longtemps heureuse, si tout le génie que les hommes
 mettent à 
réparer leurs bêtises, ils l'employaient à ne pas les commettre.

George Bernard Shaw

INFORMATION

Cet article est valable, également, hors confinement
iIL concerne la violence faite à la femme, à l'homme et à l'enfant

Je lis sur des médias que la majorité des personnes vivent bien ce confinement !
Effectivement cette période de retrait de la vie "normale" reste à savoir ce 
qu'est la normalité qui dépend de nombreux facteurs...un autre débat qui 
sera abordé dans un article autre.
Je pense que la majorité d'entres-nous aborde bien ce confinement.

Et les autres, 
que se passe-t'il pour que certains dérapent découvrant une personnalité
 surprenante, déstabilisante pour eux-mêmes et les autres ?

Pourquoi un, une non violent-e le devient et comment éviter 
ce débordement destructeur ?

Mais, pour d'autres cette période est difficile en faisant re-jaillir 
des comportements, peurs, angoisses du passé.
La découverte de l'autre, des enfants hors contexte de vacances, dans
 une promiscuité totale est un révélateur de l'inconscient, de frustration 
refoulée et autres sentiments.

Cette difficulté vient de la promiscuité,
 un couple déjà en tension peut voir éclater toutes les frontières de la retenue habituelle ce qui ne peut que générer de l'angoisse, de la rage se traduisant
 par de la violence verbale et/ou physique,
 même un, une non violent 
peut le devenir avec le partenaire, les enfants, ses parents etc.
Un couple à priori en équilibre peut également déraper.
La violence se décline également au féminin !

Normalement la frustration, le stress, la colère sont évacués  naturellemen
t dans l'action dans, le mouvement et la réflexion
Pourquoi ?
Le cerveau fait son travail de tri permettant de rester "civilisé(e), 
"courtois(e)",
il filtre les pensées intrusives offrant le moyen de "passer" à autre chose.

Dans ce confinement, la présence permanente de l'autre, des autres peut 
rendre irritable,  dans l'extrême agressif (ve) et violent.

Vivre H 24 en famille fait également ressortir des traits de caractère,
 soit occultés, non perçus de l'autre (mari, femme, enfants...) en mettant
 en avant les différences de personnalité
Les parents découvrent leur(s)enfant(s) surtout les ados,
la mère ou le père devient pour le beau-fils, belle-fille un objet de tension,
le, la partenaire déclenche une irritation,
  Le regard sur l'autre change objectivement ou non.
Il est évident que confiner 5 personnes dans 70 m² au caractère explosif risque 
de créer des frictions.
Dans une maison avec jardin, la possibilité de s'isoler permet le recentrage,
en théorie
 car à mon sens les m² ne garantissent pas la bonne entente, permettent 
de retarder l'explosion...peut-être.

Pourquoi la famille se lézarde ?
Manque de maîtrise de soi-même,
un stress omniprésent, une incapacité à trouver des dérivatifs, à s'occuper 
mais essentiellement le déni, la peur, la frustration le besoin d'évacuer ce qui
 n'est  pas compris car une difficulté, voire impossibilité à mettre des
 mots sur des ressentis pour l'un, les deux.

Les parents se doivent d'être les garants de l'entente familiale.
Le rapport qu'ils ont entres-eux fera la différence.
L'éducation, les règles habituelles de vie signe la cohérence ou le chaos.
Les trop permissifs se laissent déborder par les enfants,
les  trop stricts engendrent trop de frustration, et si le dialogue n'est pas un
 au point il y a des risques de dérapage.

Une agressivité, normalement, refoulée hors confinement  ne peut que surgir
 par des actes, paroles excessivement violents car il n'y plus de défouloir autre.
Disons, qu'une telle personnalité dans la vie "normale" a des sautes d'humeur,
 est très stressée mais canalise vite.
Dans le confinement les sensations exacerbées doivent trouver un exutoire 
qui sera l'autre, la femme, le mari et les enfants, grand père, grand mère, 

belle mère etc...

Que faire si vous perdez pieds, 
ressentez une énorme rage, un besoin de "faire mal" ?
Ce ressenti, ces idées peuvent vous déstabiliser car ne vous ressemblent pas.
L'objectif est de ne pas vous laissez déborder en continuant à "ressasser" 
sur ce qui ne va pas.

Le confinement peut créer une intériorisation émotionnelle et cognitive,
 ne pas dire pour ne pas blesser par exemple.
Erreur car engendre trop de frustration donc un risque d'explosion, mieux  vaut exprimer, calmement, vos ressentis du contexte afin d'ouvrir la communication

Dans la mesure du possible, sortez, une bonne marche, le grand air vous 
calmeront.

Réfléchissez à ce que ce confinement fait surgir d'insupportable, en vous,

 chez vous.
L'agressivité est-elle votre seul moyen d'expression ?
Vous ne supportez plus le, la partenaire ?
Pourquoi, est-ce réellement, elle, lui, l'enfant que vous ne supportez plus ou 
une part de vous-même.
La colère contre une éducation, les parents, un système peut effectivement
 "rejaillir" d'un coup.
STOP, ce qui appartient au passé, ce qui fut, l'autre ne doit pas en supporter les conséquences
et le passé ne changera pas.
Aujourd'hui, maintenant quelles sont vos moyens d'action ?
Le, la quitter et les enfants ?
Ne jamais prendre de décision sous le coup d'émotions fortes.
Tentez le dialogue...

Hurlez, tapez sera un défouloir passager risquant de détruire le couple,
 la famille et vous-même avec des conséquences dramatiques, emprisonnement,

 une terrible culpabilité s'accrochant à vous pour longtemps
Sur les enfants avec un risque de traumatisme si la violence verbale devient
 le seul mode de défouloir.
Idem sur le, la partenaire.
L'alcool ne sera jamais une bonne réponse.

Vous qui n'êtes pas violent, agissez pour ne pas le devenir.



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