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samedi

Ado et Cannabis ? Stop danger ! Informations sur les risques


Ado et cannabis, stop danger !
Informations sur les risques.

On le banalise...mon enfant fume...crise d'ado en phase de rébellion, cela passera ...

L'évasion artificielle. Cannabis = Danger
Les parents fumant eux-mêmes ne mesurent pas l'impact sur le cerveau d'un ado de la  prise régulière de cannabis.
Le cannabis est un vrai danger pour les ados et jeunes adultes, les séquelles peuvent-être dramatiques
Ado et cannabis = STOP Danger ! 
Pourquoi un ado fume t'il ?
Pour faire comme les copains, être accepté, pour fuir la réalité, sa réalité, plus la perte de repères est importante plus le risque est grand de s'ancrer dans une "habitude" dont il ne mesure pas les conséquences et risques.
J'aborde cela aujourd'hui car je reçois trop d'enfants en perdition et suis effarée par la banalisation de la drogue auprès de ces jeunes.

Chez certain ados, la prise de cannabis  peut déclencher une schizophrénie cannabique, rare, mais elle existe.

Pourquoi ?
Le cerveau d'un ado continue de se développer, la prise de ces substances en modifie la chimie, déréglant le fonctionnement des neurotransmetteurs.
Le positif :
La plasticité du cerveau permet,
 avec un traitement et un sevrage complet sur la durée, un retour à un bon fonctionnement. 


***Ce qui doit vous alerter :
  • le mutisme
  • le repli sur soi
  • la démotivation
  • désocialisation
  • déscolarisation - échecs à répétition -
  • émoussement de l'affectivité
  • crise d'angoisse (le cannabis est un déclencheur)
  • saute d'humeur
  • comportement incohérent
  • sentiment d'être persécuté et autres symptômes
Ce diagnostique doit être confirmé par un psychiatre, un traitement sera mis en place sur une durée déterminée.
Ce protocole accompagné d'un travail thérapeutique permet, sous condition de non prise cannabique, d'une disparition des symptômes.


INFO :
Sans parler de schizophrénie cannabique, cannabis et autres drogues ainsi que l'alcool sont des déclencheurs  chez l'adolescent et l'adulte de crises d'angoisse.

Alors oui, Stop danger, cannabis et autres drogues sont à proscrire.

Parents que devez-vous faire ?
Parler avec votre enfant, il a besoin d'écoute et d'accompagnement, ne le jugez pas.

Parents, la prévention c'est d'en parler avec votre enfant, en lui expliquant les dangers sans poser l'interdit de fumer, ce qui l'incitera d'autant plus à en prendre.
 Restez ouverts " si on t'en propose, si tu en prends parles nous en, nous sommes là pour t'écouter "
 Même si cette communication vous semble vaine, il l'entend, renseignez vous sur le sujet, faites appels à un pro...

 Voici quelques extraits d'une étude menée par l'Inserm 
 Docteur Dominique Vuillaume (MILDT – Pôle Recherche)

LIENS ENTRE CONSOMMATION DE CANNABIS ET SCHIZOPHRENIE (I)
 Ce que l’on sait avec certitude :
 La consommation de cannabis aggrave le cours naturel
d’une schizophrénie installée avec :
 Une moindre observance thérapeutique
 Des risques de dépression et de passage à l’acte suicidaire plus
marqués
 Une plus grande désinsertion sociale
 Un recours plus fréquent aux urgences et à l’hospitalisation


LES EFFETS SUR LA SANTE A C.T.  EFFETS PSYCHIQUES
Ébriété cannabique
Troubles de la mémoire à court terme
Difficulté à accomplir des tâches multiples
simultanées (risque routier)
Dans de rares cas, apparition d’une
psychose cannabique

LA PSYCHOSE CANNABIQUE 
La sémiologie
 Bouffées délirantes aiguës
 Avec des hallucinations essentiellement
visuelles et un sentiment de dépersonnalisation
 Résolution rapide sous traitement neuroleptique standard
Rechutes possibles à la reprise de la consommation de cannabis
 Lien causal indubitable entre prise de cannabis et psychose cannabique



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La thérapie comportementale aide à se reconstruire.

***Cet article est informatif et ne peut se substituer à la consultation d'un professionnel.
Les symptômes décrit doivent, obligatoirement, être confirmés par un psychiatre.


mardi

Education et psychanalyse jungienne.

Éducation et psychanalyse Jungienne

L'enfant, cet être en devenir restera marqué par son éducation, excellente, bonne, neutre ou désastreuse, elle n'est jamais anodine.

Un aperçu du futur ?

La génétique, la biologie jouent un rôle très important de ce que nous devenons, mais l'éducation reste un paramétré tout aussi important.

Certains  enfants se dégagent d'une emprise, d'autres resteront à jamais bloqués dans de vieux schémas.

Et pourtant très tôt, dans la petite enfance, se dessine déjà des comportements qui feront de l'enfant actuel (fille ou garçon) ce qu'il deviendra.

Mieux comprendre votre enfant, c'est prendre le temps  de se pencher vers lui, le considérer comme un individu à part entière et non comme une simple extension de vous-même.

L'hérédité génétique a bien sur son mot à dire, car le tempérament ou squelette psychique fait la différence.
Exemple : deux garçons ou filles recevant la même éducation (mais est-elle vraiment identique ?) seront différents. 

Pour commencer celle-ci, je vous invite à découvrir
 la psychanalyse jungienne

à travers quelques articles sur la construction identitaire.

Mieux se connaitre pour se comprendre étant une solution à la résolution de certains problèmes actuels.

Parents, 
je vous conseille de lire ces articles pour, peut-être, rectifier quelques aspects de l'éducation de vos enfants.

Ils sont différents de vous, ont une individualité dès le plus jeune âge.
Un enfant ne peut raisonner en adulte ni agir comme...alors attention à votre dialogue !

L'on dit qu'à 7 ans, environ, tout est joué que l'éducation est terminée...
Pas totalement vrai, car nous nous construisons tout au long de notre vie.

A 7 ans il est encore possible de rectifier certains manquements, de donner quelques autres valeurs...car l'enfant se sert de toutes ses capacités, il est plus apte que l'année précédente à encoder d'autres formes éducatives.

Tout au long de notre existence nous évoluons en fonction des évènements.

Il s'inspire de vous, ses parents, de la fratrie et de tout son entourage pour apprendre.


Si votre enfant vous surprend par certains comportements, la psychanalyse Jungienne vous  aidera à mieux les comprendre.


Ecouter, observer, guider, aider à dépasser certaines peurs, canaliser les débordements, donner le sens du respect de soi-même et de l'autre.

Ne pas, uniquement, mettre l'accent sur la réussite qui créera un sentiment d'angoisse, le refus de l'échec.

L'anxiété s'installe insidieusement au fil des ans, car pensez qu'un enfant entend tout et s'approprie les petits mots entendus, faisant sienne l'angoisse d'un parent.

la récurrence de propos s'insinue dans l'esprit de l'enfant.

Exemple : un papa travaillant à son compte, répétant à l'enfant qu'il travaille pour lui,
qu'il doit gagner de l'argent pour éduquer l'enfant etc. communique un sentiment de culpabilité à l'enfant.

Les petits riens génèrent de gros dégâts lorsque répétés trop souvent

Qui sommes-nous vraiment ?
Pourquoi certaines de nos réactions nous surprennent-elles ?

Certaines personnes semblent heureuses naturellement, un rien les surprend,
d'autres plus sombres vivent tout dramatiquement.

Certaines reprennent le cours normal de leur vie après un choc,
d'autres resteront traumatisés

Le soleil levant pour les un reste une source d'émerveillement toujours renouvelée.
Pour les autres...le soleil ? Ah, ils s'en moquent

Sur la photo ci-dessus :
deux enfants en devenir.

 Qui seront-ils, comment se construit leur identité ? 

Quels facteurs feront d'eux des individus équilibrés ou pas ?

L'un sera t'il plus joyeux que l'autre ?

Cet autre sera t'il un arriviste, opportuniste, un anxieux ?

Quel homme ou femme attira la petite fille ?
Sera t'elle la femme d'un seul homme ou
une aventurière de l'amour ? Une célibataire endurcie ?
Penchera t'elle pour un chemin de vie classique ou non ?

Ce petit garçon pourra t'il rencontrer l'amour ou
cherchera t'il "la femme" idéale, la mère, sera t'il un séducteur ?
Quelles seront ses valeurs ?
Sera t'il ambitieux, peureux, sportif ou pantouflard ?

Quelques éléments de réponses via la psychanalyse Jungienne.
Car il y a d'autres éléments construisant l'identité...

Bonne lecture

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lundi

Fils/père. Mon père ce héros si détesté. Psychanalyse et modèle !

Mon père ce héros si détesté !

Fils/père
Psychanalyse et modèle parental


Amour & haine s'entrechoquent, s'anéantissent quand le héros, 
le père, prince de la lumière
 devient un être détesté, rejeté !

Quand le modèle devient une souffrance comment ne pas perdre pied ?

Amour & haine s'entrechoquent, s'anéantissent quand le héros, 
le père, prince de la lumière
 devient un être détesté, rejeté !

Mais pourquoi ce père admiré, adulé devient objet de déception, de rage
et parfois de haine ?

Père & Fils une relation parfois  houleuse, mais que se passe t-il quand ce père déçoit ?

Le modèle, l'exemple, celui, celle que l'on admire, le père, la mère, l'oncle....

Que de référents auxquels s'identifier pour se construire, que d'exemples à  imiter pour s'en inspirer et s'en éloigner  en grandissant.


Toutefois certaines circonstances peuvent provoquer un effondrement psychologique ou sidération selon la personnalité lorsqu'une prise de conscience plonge dans la haine, le regret dans des émotions remettant en question vos valeurs : 
"Il (le père) n'a pas le droit de nous faire ça !".

De faire quoi ? 
De quitter sa femme, votre mère car il s'agit bien de cela.
 Vous pourriez tout ou presque lui pardonner mais pas ça !

Aujourd'hui examinons la relation père/fils qui peut être déterminante pour l'identité de l'homme en devenir.
Pourquoi "peut être" ? 
Tout dépend du tempérament de l'enfant, j'insiste là dessus.
Dans de précédents articles j'ai donné quelques explications sur "le squelette psychologique" de chacun qui est l'essence de ce que nous sommes.

Que se passe t-il lorsque le modèle "adoré, vénéré" déçoit, tombe des son piédestal ?

L'identité, le caractère du père feront la différence.
Si le père est équilibré, ouvert, tolérant, a participé à l'éducation de son fils, les fondations psy du jeune homme sont solides, le "Moi" fort. 
 Nous ne pouvons parler de "fixation" à une image puisque ce père aura inculqué la notion d'individu à son fils.

Si le père est autoritaire véhiculant une image forte, que le fils ne se sent pas toujours à la hauteur des espérances de celui-ci, le "Moi", l'identité sera plus fragile et la "fixation" présente.
 Nous avons ici d'un père partageant des moments avec son enfant, sa transmission se fait plus en force qu'avec le père précédent.

Ce père adulé, si fort, cet homme pressenti puissant et protecteur, ce père avec  lequel vous partagiez tant, qui vous éduqua dans tous les sens du terme, vous transmettant ses passions simplement sans chercher à vous influencer dans le cas du père 1 ou avec plus de conviction pour le père 2.
Ce père tendre avec votre mère, attentif et ouvert peut devenir votre cauchemar et déconstruire vos valeurs.

Pourquoi ?
L'avez-vous trop idéalisé, avez-vous "occulté" certains aspects de sa personnalité ?

Surement. 
Lui avez-vous accordé le droit à l'erreur, à avoir des faiblesses ?

Un tel père déçoit souvent lorsqu'il se révèle  homme, pas que père.

Oui car tout enfant et quelque soit son âge oubli qu'un père, une mère sont avant tout un homme, une femme.
Père ou mère ne sont pas des identités.

Comment pouvez-vous imaginer que cet époux prévenant n'était pas si heureux que cela, que le couple Papa/Maman ne vibrait pas à l'unisson, que sournoisement, car c'est ainsi que vous qualifiez ce père adoré, votre papa avait une maitresse ou des aventures...ou simplement envie d'autre chose, de plus de bonheur, de liberté, de vibrer à nouveau...


Cet être placé au dessus de tous les autres en le découvrant humain, faillible trahissant votre confiance vous le haïssez soudainement, lui en voulez de vivre pour lui, de faire exploser la famille !
Vos repères éclatent comme autant de ballon de baudruche...


Pause !
 Analysons, réfléchissons, sortons de la colère.
Reprenons l'histoire au début.
Quand l'admiration vire à la haine interrogeons-nous !

Cette admiration est-elle justifiée, car dans l'adulation il y a cette notion de placer l'autre très haut, trop haut, si haut  qu'il ne peut garder cette place très instable car trop subjective ?

Aimer oui, faire du père votre héros dénote le plus souvent un sentiment d'infériorité..."Pas à la hauteur"

Cette admiration fut-elle alimentée par les propos, le comportement du père ?

Ce héros fabulé vous impressionnant par sa personnalité fut-il toujours "parfait" en tant que père ?
Le héros c'est la sauveur, humain, se sacrifiant pour autrui...problème le sacrifice de soi pour l'autre peut s'avérer une forme de manipulation...induisant la culpabilité.

A vous de vous poser les bonnes questions ! Pourquoi votre père est-il, à vos yeux, un héros ?

Revenons à la réalité de votre relation Père/Fils.

Les valeurs transmises par cet homme, votre père étaient-elles fausses ou votre colère, votre incompréhension faussent-elles votre jugement ?


Les moments passés auprès de ce père, ce qu'il vous a appris, montré de la vie, la liberté de pensée qu'il vous incita à cultiver, les passions partagées ont étayés votre personnalité.


Un enfant  ou un adulte bien que souffrant de la séparation n'a pas le droit de juger la décision d'un père.

 L'enfant subira le manque, mais l'adulte ne peut "accuser" un père d'abandon, de trahison.

C'est sa femme qu'il quitte, pas vous ! 
C'est son épouse qui ne lui apporte plus ce qu'il attend de la vie, qu'il n'aime plus d'amour.
Il ne remet pas en question l'amour qu'il a pour son fils.

Se murer dans une douleur, le silence renforcera votre haine.
Que saviez-vous vraiment de la vie intime de vos parents, certains couples sont extrêmement doués pour cacher les failles d'une relation ?

Rien de ce que père vous a donné n'est mensonge, ce modèle dont vous vous inspirez pour exister donner lui le droit au bonheur, même si celui-ci repose sur le mal être de votre mère.
L'échec d'une relation n'est jamais le fait d'un seul individu (sauf exception).

      Le danger est de renier l'homme, de saper des fondations solides vous ayant construit au fil des ans, rejeter votre père risque de vous déstabiliser psychologiquement.

    L'autre danger est de créer (inconscient) une "fixation" à certaine image parentale,
 Elle déconstruit car "bloque" littéralement l' évolution de la personnalité qui reste "soumise" à une image forte et souvent destructrice ...
On parle de complexe.

 Reproduire les mêmes comportements en cherchant à s'en écarter, les rejeter c'est les renforcer, tel est le paradoxe d'une "fixation" cristallisant la personnalité.
Je reviendrai sur ce thème dans de prochains messages.

Restez ouvert à la discussion, ne la fuyez pas, exprimer votre colère, tristesse, mais écoutez-le et comprenez-le.


Nul n'a le droit de juger le choix de vie d'un être humain, ni vos parents le vôtre, ni vous le leur.

     Adulte vous êtes une entité à part entière, libre de penser par vous-même, libre de prendre des chemins auxquels votre famille n’adhère peut-être pas, même si chacun donne son opinion le choix final vous appartient, la famille ne doit pas être le censeur de vie.

Ce droit là vous le devez à vos parents, à votre père.

      Le jeune homme du père n°2 aura plus de difficulté à retrouvez ses repères car il s'identifie surement trop à l'image paternelle oubliant qu'il a sa propre identité, apprendre à sortir de l'ombre de ce père lui demandera quelques ajustements.
    Dans les deux cas, n'oublions pas le rôle de la mère et de sa réaction, ses propos lors d'une séparation influenceront le reste de la famille.

Laissez glisser la colère, plus vous avancerez vers la compréhension plus vous garderez l'équilibre et vos acquis psy, comprenez l'homme en acceptant que ce père n'est qu'un être humain imparfait.

Le pardon procure la liberté d'être en renouant avec celui 
que vous aimez, pensez y !



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Libellé/ enfant, psychanalyse & identité

vendredi

Blessure d'enfance. Quand la violence verbale et/ou physique mènent le bal : conséquences

Blessure d'enfance. Quand la violence verbale/physique 
mène le bal !
Conséquences.

La peur ! Un rendez-vous quotidien avec la violence

La violence verbale er/ou physique vécue dans l'enfance, 

 ne conduit pas automatiquement à la dépendance affective.

Que ne fera un enfant pour être "aimé" de ses parents quand ceux-ci se révèlent stériles
dans le don d'amour ?

Comment dépasser une blessure d'enfance ?
Quand la violence verbale/physique
mène le bal quelles en seront les conséquences sur un enfant

Prenons le cas d'un enfant dont les parents sont "castrateurs" psychologiquement.

Cet enfant n'est pas accueilli dans la famille, il n'y trouve pas sa place !
Qu'il s'agisse d'une violence physique, psychologique,
l'enfant vit dans l'insécurité totale,
ses besoins, ses désirs sont de l'ordre de l'interdit, car jamais exprimés.

De la joie, à la colère, l'expression des émotions est "brimée".
L'injustice, la frustration, la peur jalonnent cette d'éducation.
Comment un enfant va-t-il au fil des ans va t'il se construire ?
Quelles seront les conséquences psychologiques ?

Trouver une place au sein de la famille est un combat puisque lui est dénié le droit "d'être"?
Si ce n'est le droit d'être comme les parents désirent qu'il soit...sage, silencieux(e),
etc..
Et comment ne pas l'être quand la violence verbale et/ou physique, les humiliations sont le pain quotidien d'un enfant vivant dans la crainte de l'instant suivant.

Enfant détruit, homme perdu  ? Pas toujours
Si, la violence, les disputes parentales tissent la toile de fond du climat familiale, l'enfant se cache, se terre, se tait, vit dans la crainte.
Les mots "assassins" :
" tu n'es bon(ne) à rien",
" tu n'arriveras à rien",
"fais ceci, fais cela",
" tu n'es pas jolie, pas beau" etc...etc...
Tous ces mots "assassins" se déclinent à l'infini.
Attention 
c'est la une récurrence de ce style
de propos qui créera les angoisses, les peurs de ...Cette ambiance dans laquelle est "immergée" l'enfant des années durant.
Nous avons une enfance "massacrée".

Que va faire l'enfant pour être aimé(e), sécurisé(e) ?
Se taire, cacher ses émotions,
faire plaisir pour capter une infime parcelle d'attention, elle, il va être ce que l'on espère d'elle, de lui :
 "une petite fille, ou un petit garçon sage" par peur.

Le "Moi" se rabougri, se dessèche, la réelle personnalité est camouflée derrière un masque.
Cet(te) enfant "castré(e"), en carence affective et émotionnelle, ne pourra épanouir sa féminité, sera un homme en demi teinte, sera "fermé(e)".

Divers profils se dessinent dans le cadre de telles éducations,
la femme peut se "masculiniser",
"être femme-enfant"
"que mère"
rejeter l'homme, la société, multiplier les expériences sexuelles etc...
Il en est de même pour le garçon qui peut se "féminiser", être un macho, sexiste etc...

Nous avons là:
le "complexe du mal-aimé",
"le complexe maternel"
une composante "histrion", plaire à n'importe quel prix, la "dépendance"
avec parfois un zeste de "perfectionnisme" etc...

Des troubles anxieux divers, la peur de la violence, l'utilisation de celle-ci comme outil d'affirmation, de vengeance aussi. La haine dévastatrice et paradoxalement comme une quête de reconnaissance de ceux n'ayant pas apportés à l'enfant la sécurité et l'estime de soi.
Les enfants mal-aimés traineront ce besoin là auprès d'un père, d'une mère

La victime devient bourreau !
De multiples comportement découlent de ces carences...
Le rôle du père influe également sur le devenir et l'identité de l'enfant, car de là découlera le rapport à l'homme pour la fille, à son identité masculine pour le garçon.

La "Petite Fille  ou le Petit garçon Sage",
le resteront, parfois toute la vie,
ou se rebelleront ( mal),
mais affectivement seront dépendants
du regard de l'autre, à moins
qu'elle, il ne rejette pas l'amour de sa vie , tant la peur sous-tend
les rapports affectifs.
Ou, ils tricoteront très vite une relation, dessinant la famille qu'ils n'eurent pas et seront d'excellents parents

La violence est un traumatisme.
Voici donc une des causes de la dépendance affective, due à la castration psychologique.

Une part des peurs infantiles subsistent dans la personnalité adulte, d'où ce "besoin" de
"rassurance" permanente, de doute sur l'amour reçu, tant
la crainte de "l'abandon" est obsessionnelle !

Une note positive pour terminer ce message :

5% des enfants ayant vécus la violence  la reproduiront,
95% sortiront de cette spirale, mais de ceux là nous ne parlons jamais.

Je vous conseille le livre de Boris Cyrulnik :
"Un merveilleux Malheur"

Les enfants résilients seront de formidables adultes en transcendant cette enfance à travers une passion et un immense instinct de survie.

C'est un long et beau travail  que de se libérer de cette sensation de non-existence sans amour.
Se découvrir autre que l'enfant sans droit , 
sortir de la violence,
 de l'auto-destruction, 
se construire enfin,
 s'accepter tel est le but d'une psychothérapie ou psychanalyse.
La libération obtenue n'a pas de prix, tant l'être trouve un sens à sa vie 

Le bonheur d'être. Aimer sans peur !

Je reçois à mon cabinet sur rdv
Méditation & Pleine conscience


Les liens utiles pour signaler la maltraitance :

                            Allô 119 - Service National d'Accueil Téléphonique pour l'Enfance .   www.allo119.gouv.fr/




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