Le stress mène le bal et vous mène la vie dure ?
Un peu de recul et de réflexion pour avancer !
- Le comportement se décline en 3 dimensions
- une situation
- une ou des émotions
- des pensées
Tous les êtres humains sont soumis à ce postulat, entre ces 3 dimensions interagissant sans cesse pour créer un état....positif, neutre ou négatif.
Peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver, de ne pas être apprécié etc.etc.
Ces appréhensions incitent à un comportement inadapté créant ainsi le stress.
le stress se décline à divers niveau sur une échelle de 0 à 10
Celui, celle qui n'ose pas dire par crainte de déplaire va ruminer le sujet à aborder et imagine le pire, ne dira rien, se mettant ainsi dans un état de tension extrême.
Il, elle submergé(e) par des émotions contradictoires, sans jamais imaginer que la situation puisse, tout simplement, évoluer sans dégénérer en conflit !
CONFLIT : le vilain mot redouté par les stressés.
Tout avis contraire dans leur esprit ne peut que finir en bagarre, humiliation etc.
Donc, il, elle fuira l'affrontement quitte à s'en rendre malade.
Le stress leur mène la vie dure et trop souvent pour des petits riens prenant une dimension dramatique.
Un cercle vicieux s'installe, sans oublier que la rumination fait le lit de l'angoisse et que domine la peur de... assaisonnée de culpabilité.
Comment ne pas s'en vouloir de ne pas oser simplement Non ?
Aïe, hurle t'il ! Je suis nul(le), bon(ne) à rien.
Autant dire que l'image, l'estime de soi-même en prend un coup.
Oui, je sais, papa vous rabaissait souvent, il n'acceptait pas d'être contredit et vous n'aviez pas le droit d'exprimer un avis quelconque qui ne soit pas celui de papa.
Ok, mais vous n'êtes plus le petit garçon ou la fillette soumis au vilain caractère de papa grincheux.
Oui, je sais encore que des années de rebuffades laissent des traces à travers de vieux automatismes :
se taire plutôt que d'essuyer l'agression de papa.
N'empêche que enfant déjà vous râliez intérieurement, installé dans une peur qui persiste devenu adulte.
Apprenez à pensez en terme de solution et d'adaptation.
Il y a toujours une solution, ne l'oubliez jamais.
A ce jour, comment peut réagir ce patron auquel vous n'osez pas dire ; "je n'ai pas le temps de faire ceci "
Car vous n'avez vraiment pas le temps de gérer ce surcroit de travail.
Vous avez le droit d'exprimer, en argumentant que non, si vous acceptez, le travail sera bâclé avec des conséquences négatives sur le résultat qu'espère ce patron.
Ne rien dire vous entraine dans une spirale émotionnelle intense de peur de ne pas y arriver, donc dans un stress fatiguant et coupant du recul nécessaire pour effectuer un bon travail.
Peser bien les conséquences des deux aspects possibles de la situations.
Le patron n'est pas le père, vous n'avez plus 7 ou 8 ans, vous aimez le travail bien fait mais il y une limite à votre endurance.
Dans ce contexte, l'adaptation à la situation consiste à dire non," il m'est impossible de prendre ce travail en charge maintenant, je m'en occupe dès que j'ai terminé."
Soyez certain qu'il entendra votre raisonnement et que vous serez fier de vous et plus détendu.
Évitez d'imaginer les réponses qu'il aura, ne pensez pas pour lui et surtout en vous affirmant vous dopez l'estime de vous-même en comprenant que tout Non ne signifie pas conflit.
Memo, il n'y a pas de bon stress
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