mardi

Pâques, Notre Dame de Paris...Mort et renaissance !


Ces fêtes de Pâques en cette semaine pascale s'annoncent en fanfare avec un évènement fort désolant.
Pâques, Notre Dame de Paris  !


Notre Dame vue de la Seine

Comment ne pas faire le lien entre cette superbe cathédrale défiant les siècles et cette fête religieuse.
Même non croyants nous ne pouvons rester indifférents à ce moment s'enflammant.

Pâques symbolise la renaissance donc la fin de...pour renaitre.
Sortir de l'oeuf, ou sortir de sa zone de confort pour exister !


La société étouffe, bien moins que par les siècles passés, mais exigence et désir de vivre "autrement" agitent le monde.

La technologie avance à la vitesse de la lumière mais l'être humain n'évolue pas si rapidement.
la société stagne...dépassée.

Hasard de la vie, coïncidence ce symbole de puissance qu'est Notre Dame de Paris s'enflamme à un moment précis.
Que faut-il en comprendre pour en tirer un leçon ?

Je ne suis pas croyante, mais comment ne pas penser à ces êtres de passion ayant bâtis les cathédrales au prix du sang et de la sueur.
Outre la religion, ces monuments représentent l'élan de vie défiant les siècles que des hommes acharnés nous léguèrent en mémoire du feu les animant.

Pâques c'est l'histoire en psychanalyse Jungienne des désirs contrariés et du besoin de mourir pour renaitre.

Parions que Notre Dame de Paris, renaitra pour le plaisir de nos yeux et pour honorer les bâtisseurs 

Je vous souhaite de merveilleuses fêtes de Pâques couleur chocolat !


Comment l'image du couple parental dessine votre vie amoureuse !

Quel lien y a t-il entre l'image que vous avez de vos parents et votre vie amoureuse ?

Comment l'image du couple parental peut-il influencer 
notre vie affective ?
Comment les enfant "voient-ils" le couple parental

N'oublions pas que nous sommes sous l'influence de l'ambiance qui domine le foyer, du rapport qu'ont les parents entres eux et de l'environnement durant des années...
de la naissance à l'adolescence et même au delà !
Ces premières longues années sont déterminantes  au niveau de la personnalité et de l'image intériorisée des parents et de la façon dont ils vivent leur propre amour.

Aujourd'hui nous nous intéressons aux parents, au lien les unissant, à leur entente, à ce qu'ils montrent d'eux, bref à tout ce qui constitue le sentiment amoureux.

Véhicule au combien marquant pour définir le genre de couple que nous souhaitons créer.

Inconsciemment et dès le  début, une image se dessine dans notre esprit :
Qui fait quoi ?
Qui se soumet le plus rapidement ?
Qui est le plus calme, le plus stressé, le plus tolérant ?
Comment communiquent-ils ?
Qui écoute le plus l'autre ?
Semblent-ils et sont-ils heureux, bien ensemble ?
Privilégient-ils des moments rien que pour eux ?
Se disputent-ils, un peu, beaucoup, pas du tout ou passionnément ?
Et à quelle cadence ?
Les pensez-vous amoureux l'un de l'autre et le montrent-ils ?
Voyez-vous l'un ou l'autre peu épanoui ?
Ce couple est dysfonctionnel ou pas ?
Ce qu'ils montrent d'eux en société est-il le reflet de leur réalité ? 
Sont-ils en cohérence avec eux-mêmes ou l'un d'eux est-il dans la démonstration, apparence ?
Etc.

Le coupe formé par les parents, la nature de leur relation distillera le désir de reproduire ou de fuir cette image initiale

Voici quelques exemples de couple à affiner selon votre expérience !

Un couple uni sur la durée, à l'écoute l'un de l'autre véhiculera une image forte et solide de la relation.
Le désir sera de reproduire le même schéma avec parfois l'appréhension de ne pas y arriver.
Ce qui est logique puisque ni vous, ni votre partenaire n'êtes papa et maman.
Vos personnalités diffèrent de celles des parents, donc 
votre relation ne sera pas un copié/collé de l'image parentale.
Si vous l'acceptez, votre relation peut parfaitement fonctionner.

Info psy : ne recherchez pas à faire comme eux, votre bonheur vous appartient en propre, centrez vous sur vos besoins personnels !

Un couple dysfonctionnel, dans le conflit récurrent distillera aux enfants une image de tension, de mal être insécurisant.
Votre désir sera de ne surtout pas revivre ce même schéma de couple dans lequel l'équilibre ne règne pas, l'entente semble toujours éphémère.
Des parents vivant dans le conflit permanent, dans les reproches font peur à un enfant, qui ne se sent pas en sécurité. 
Le risque ; en voulant impérativement ne pas vivre comme eux, s'orienter vers une personne ne vous correspondant pas du tout.
Vous n'êtes pas eux, ne l'oubliez jamais,
ici aussi acceptez ce couple parental sans l'associer à vous, n'ayez pas peur de l'échec, ne vous brimez pas, soyez souple avec vous-même.

Info psy : apprenez à vous affirmer sans éclat, si vous êtes anxieux, stressé ce qui est malheureusement la conséquence de l'insécurité ressentie dans l'enfance faites un travail sur vous.

Le couple dominant/dominé, vous aurez surement l'image d'un parent malheureux, subissant le caractère de l'autre.

Si c'est la mère qui se soumet et que vous êtes une fille, vous pouvez rejeter l'image de la mère, donc de la femme, tout en détestant le père.
Sur le fond vous vous sentez proche de votre maman.

Si vous êtes un garçon, l'image sera plus dualitaire, vous en voulez au père, mais n'acceptez pas la souffrance de la mère.

Si c'est le père qui se soumet, la fille le plaindra mais le critiquera plus tard et son crédo sera "jamais je n'aimerai un tel homme"

Pour le garçon, il rejette l'image d'un père auquel il ne peut s'identifier, trop mou, lâche. Vis à vis de sa mère elle peut devenir le modèle de femme forte...

Vous l'avez compris ce couple parental sèmera le doute avec la tentation de reproduire ou de fuir.
Tout dépend de votre personnalité, de votre capacité à prendre la hauteur vis à vis de l'image.

Info psy : apprenez à développer la tolérance à l'autre, en l'acceptant. Pour éviter la soumission travaillez l'estime de vous-même

Le couple passionnel, ils s'aiment nul ne peut en douter, ils se déchirent pour mieux se retrouver. Une image volcanique symbolise ce couple.
Cris et chuchotements, tendresse et colère se succèdent.
Sont-ils pareils avec leurs enfants ?
Peut-être. 
En général l'image  de cette relation parentale sera belle.
Mais peut apeurer un enfant en soufflant le chaud et le froid surtout si la relation passe avant les besoins de l'enfant...mais rien ne peut certifier cet aspect.
Si tel est le cas, un enfant doutera, en manque de confiance et comment faut-il aimer pour l'être ?
Quelle image aura t-il de sa vie amoureuse, comment peut-il concevoir la relation affective ?

Le même schéma sera au rendez-vous ou bien la recherche d'une histoire "posée" titillera l'enfant devenu adulte.
Aimer oui, mais dans le calme.

Question de personnalité et de l'ensemble de l'éducation, dont le rapport avec chaque parent joue un rôle primordial.

Info psy : trouvez un équilibre dans un juste milieu et surtout apprenez à vous rassurer. 
Le risque est la dépendance affective, la peu de s'attacher et de souffrir.

Le couple "coincé", il en existe de nombreux.
 Ils sont discrets, en retenue permanente, "faut pas montrer ses sentiments en public", pas de geste tendre, ni de démonstration affective face aux enfants.
Ils ne se disputent pas, du moins, si ils le font c'est dans l'intimité ce qui est plutôt positif pour les enfants/

Quelle image teintera l'esprit de l'enfant devant tant de "froideur", car il retiendra cet aspect avec un questionnement : "s'aiment-ils vraiment ?"
Inconsciemment, ce tempérament trop réservé des parents sèmera de la confusion. 

Est-cela l'amour ?
Le problème est que de tels parents sont très souvent peu affectueux avec les enfants, les câlins, les bisous trop rares.
L'enfant se sentira aimé, mais il lui manquera "ce petit quelque chose" qui se manifestera chez l'adulte par une difficulté à montrer, exprimer son affection par des gestes tendres.

Info psy : Apprenez à cultiver votre vulnérabilité, donnez vous le droit d'oser afin de dépasser vos blocages.

Je vous conseille de consulter ces articles  de psychanalyse Jungienne pour en savoir plus sur notre construction identitaire :

Cet article est informatif, généraliste, il dépeint de profils types, la réalité est toujours plus complexe.



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lundi

Infidélité ! "Pourquoi tu me trompes ?" Profils et motifs

"Pourquoi tu me trompes ?"

L'infidélité
suscite des questions souvent sans réponse ou du moins des réponses irrecevables par celui ou celle se sentant trahi(e).
Infidélité, pourquoi tu me trompes ?

Il y a infidélité et infidélité, autant de raisons bonnes ou mauvaises de voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte.
L'"EGO", le narcissisme sont malmenés avec soit une tendance 
- à accuser l'infidèle, homme ou femme, de tous les reproches, d'être le, la seul(e) est unique responsable. 
S'enfermer dans le rôle de victime semble la première réaction, le tout pimenté de colère, de rage, ce qui est normal "à chaud". 
La fin justifie les moyens, 
"je souffre, donc tu vas souffrir"

L'autre tendance et là tout dépend de la personnalité, pousse à
- une remise en question complète de soi-même en se sentant totalement responsable de la trahison du, de la partenaire. Prudence l'autoflagellation n'est toujours bien perçue.
"C'est de ma faute"

La troisième tendance, bien plus radicale incite
- à tout bazarder "ici&maintenant" quand l'Ego prend le contrôle,
 à moins qu'il ne 
- s'agisse d'un prétexte pour quitter l'infidèle si la relation était très ébréchée.
 "Je te quitte définitivement et c'est sans appel"

 Oui, oui cela existe, l'infidélité devient le catalyseur d'années sans amour ou l'un se contente, par sécurité, d'une relation tout en faux semblant.

Comme certain(e) accepte l'infidélité, en fermant les yeux car cela les arrange "de ne pas savoir" disent-ils ou elles, à moins qu'il ne s'agisse d'un accord tacite des partenaires.

Revenons à la normalité ! Pourquoi tu me trompes ?

Ces questionnements adressés tant à l'autre qu'à soi-même sont plutôt négatifs, mais à chaud sont normaux, sous condition de ne pas s'enfermer obstinément dans la rage et l'accusation. 

  • Que t'ai-je fait pour mériter cela ?
  • Tu ne m'aimes plus ? question ou certitude
  • Que suis-je pour toi ?
  • Qu'a t-il ou elle de plus que moi ?
  • Il ou elle fait mieux l'amour que moi ? etc.
Ce deuxième jet de questionnement, positif, signe une communication saine, un désir de comprendre sans accuser l'autre de tous les torts.

La remise en question concerne les deux protagonistes et le couple.
  • Où en sommes-nous pour en arriver là ? (positif, car indique une prise de conscience des deux partenaires)
  • Que pouvons nous faire pour réécrire notre histoire ? (l'adultère agit comme une alarme, c'est donc positif)
  • Pourrais-je te pardonner ? ( positif, car la question dénote une ouverture)
Pourquoi un homme trompe sa compagne ?

- C'est un addict au sexe, il aime sa partenaire, mais il a ce besoin pulsionnel de sexualité qui indique des aventures à répétition, souvent sans lendemain.
Pour lui, il ne trompe pas :"c'est juste sexuel"
"Il vous aime, mais c'est plus fort que lui il ne peut résister"

- C'est un charmeur qui aime plaire et jouer de son pouvoir de séduction...si ce n'est qu'à force de jouer avec le feu, il se brûle. Il ne cherche pas à tromper, mais selon la réaction de l'autre il y a le risque d'un adultère...
 Il s'excusera "chérie, je ne voulais pas faire çà, c'est toi que j'aime"
"Il tient à vous réellement, mais il peut se prendre les pieds dans le tapis"

- C'est un voyageur, son activité l'oblige à s'absenter très souvent... oui, il y a des tentations auxquelles il ne pourra résister, il est loin et vous n'en saurez rien.
Pour celui-ci comme pour le précédent, les sentiments ne sont pas remis en cause.
Sauf en cas d'usure de la relation et que madame soit figée dans un mode d'attente du retour de son amour.
"Mon amour, je t'aime, tu le sais, mais les soirées sont longues dans ces hôtels impersonnels"

Au bout de quelques années de vie en commun, le risque est que ce monsieur rencontre "la femme" lui apportant un élan de jeunesse, une renaissance amoureuse.
"Il ne trompe pas, il passe le temps"

- Le frustré, oui un homme ayant une compagne refusant la sexualité, résistera un moment mais finira par se tourner vers une ou d'autres femmes tout en conservant son confort de vie. Il ne partira pas optant pour une "double vie".
Toutes les combinaisons sont envisageables : liaison passagère, aventure d'un jour ou une seule maitresse sur la durée.
 Tout dépend des valeurs du monsieur, de l'aisance qu'il aura ou pas dans ce type de vie.

- Le narcissique, égocentrique par définition, lui d'abord et seulement lui.
Si il est déçu par  le manque de valorisation et d'attention de sa compagne, par des propos interprétés comme dévalorisants, il cherchera "ailleurs" cette reconnaissance" dont il a viscéralement besoin pour exister.

- Le déçu, très amoureux d'une femme qui le trahira, par peur de  l'abandon, de souffrir encore une fois et bien qu'attaché à sa nouvelle compagne, il peut, pour contrer cet angoisse d'abandon, avoir des aventures ou une liaison régulière.
"Il est terrorisé par l'abandon"

Cette liste n'est pas exhaustive !

Pourquoi une femme trompe son partenaire ?

Décliné au féminin, l'infidélité s'appuie sur les mêmes motifs que l'homme.

La frustration revient souvent comme le manque d'attention de l'homme 
"j'ai l'impression qu'il ne me voit plus"

Une femme enfermée dans une relation dévalorisante, sans tendresse peut se tourner vers un amant pour compenser.
"M'aime t-il encore puisqu'il me critique sans cesse ?"

Oui, les nymphomanes existent, certains profils pathologiques sont plus sujet à l'infidélité que d'autres : borderline, hystrion par exemple, mais attention, j'indique ici des troubles de la personnalité, donc extrêmement rares.
 Tout ces aspects dénotent un besoin de rencontrer :
"le grand amour, l'homme héros, le prince charmant"
Ce besoin pousse aux aventures multiples dans l'espoir de ...

La déçue, habitée par la même angoisse d'abandon elle peut diversifier les aventures par appréhension de se retrouver seule, trahie encore une fois.
"Que vais-devenir si demain il me quitte ?"

La séductrice, comme l'homme elle risque de se prendre les pieds dans le tapis en allant trop loin dans son jeu de séduction tout en le regrettant après !

Les comportements à risque pour l'homme et la femme.
 Certaines attitudes de l'un ou l'autre incitent à parfois, voir ailleurs pour y rencontrer une autre image de soi-même, plus positive, virile ou féminine

L'usure du couple, concerne l'homme et la femme. 
Sûrement la cause principale de l'infidélité.
 Car l'usure du couple éteint la libido, l'érosion est lente et si aucun des deux ne réagit, il y a danger, soit d'infidélité ponctuelle, soit d'une liaison en double vie.
L'usure détériore le regard posé  sur l'autre devenant plus ou moins transparent.
La cohabitation s'installe.
Les sentiments ? ni l'homme ni la femme ne se pose la question sur la vraie nature de leur sentiment.

Un adultère agit parfois comme un électrochoc positif  en réveillant le couple !
Cela vaut dans de multiples relations, si les sentiments sont là, juste endormis, le couple peut retrouver un élan en prenant conscience que l'amour n'est pas éteint.

Dans cet article, je ne juge pas, je décris des cas de figure, sachant qu'un profil en cache, parfois, un autre

Je vous renvoie vers cet article : "Infidélité, pardonner ou pas ?"

En suivant les liens insérés dans l'article vous découvrez des conseils pour entretenir la flamme amoureuse, gérer les conflits etc. !

N'hésitez pas à communiquer sur cet article soit par Facebook ou en utilisant les commentaires.
Vos expériences sont les bienvenues


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vendredi

Le mensonges dans tous ses états. 4 types de mensonges à découvrir

Le mensonge dans tous ses états.

"Pourquoi "dans "tous ses états" ?

Je vous présente quatre types de mensonge, de l'anodin ou mensonge dangereux pour les autres.
En bas de l'échelle le numéro 4, le plus anodin, suivez l'article pour en savoir plus.

Le mensonge, nous enveloppe, auréolant la réalité d'une nappe de brume réduisant la clarté de la sincérité.

  •  Mensonge "Confort
  •  Mensonge "Moi Je"
  •  Mensonge "Mégalo"
  •  Mensonge "Mépris"

Le mensonge "Confort" en bas de l'échelle la 4eme place

Il existe plusieurs types de mensonge et là, je pense que nous sommes toutes et tous menteurs(euses) à un moment donné...
Par facilité, pour éviter un conflit, pour nous valoriser un peu, pour connaitre une vérité, et oui ce fameux mensonge "prêcher le faux pour savoir le vrai" est assez courant, pour ne pas dire "non" histoire de ne pas vexer etc..

Il s'agit de "petits mensonges" n'ayant pas, en général de conséquence outre celle de nous procurer un certain confort.
Mais prudence, le mensonge "confort" se doit d'être très ponctuel.
Si vous y recourrez pour n'importe quoi et fréquemment, il devient pathologique et selon la situation peut dénoter une conduite d'évitement même s'il ne s'agit que de petits mensonges.

Si vous vous fonctionnez ainsi, demandez vous  pourquoi ce chronique petit mensonge apparait souvent.
Le risque est de vous piéger vous-même en vous embrouillant dans vos histoires.
Le plus souvent ce "petit mensonge" cache un manque de confiance, un besoin de se valoriser un peu.

Les menteurs ou menteuses sont-ils, elles conscients(es)de leurs mensonges ?
Oui en général.
Mais dans le mensonge pathologique, le menteur finira par faire de ses mensonges une réalité.

Abordons maintenant le "mensonge "Moi Je" en 3eme position

Celui-ci dissimule un énorme besoin de reconnaissance, ou la nécessité de s'inventer une vie pour être plus intéressant(e) donc de créer un personnage positif, toujours le meilleur en tout, qui réussit etc.

Les enfants font cela, les ados également pour "briller" aux yeux des autres, pour fuir une ambiance familiale trop sombre.
Avec les années, normalement, ces mensonges "Moi Je" disparaissent.

Normalement,  oui, mais chez certains adultes immatures ils persisteront dans un scénario de vie rêvé, s'inventant des rôles toujours au dessus de la moyenne, des amours extraordinaires...
Ce comportement traduit une souffrance, des frustrations, des peurs parfois inconscientes, mais attention, le mensonge reste conscient avec le danger de confondre "rêve & réalité"

Ce mensonge "Moi Je"  en voici un  exemple, vrai, assez basique :
  "j'ai été patron d'une entreprise de plusieurs personnes mais à cause d'un client qui ne paya pas, j'ai fait faillite"

Pour résumer :
  • Vantardise, la personne n'était que gérant de paille.
  • Victimisation  et minimisation de son rôle : pour attirer la sympathie, en réalité c'est la négligence grave qui provoqua la faillite et non un impayé.
  • Conséquences : au fil des années, la personne est convaincue qu'elle fut le patron.
  • Autres conséquences : des employés non payés, mais de cela la personne oublie de parler.
S'agit-il de mythomanie ?  Pas réellement, ce type de mensonge "Moi Je" dénote une incapacité à affronter ses propres erreurs et à assumer ce que l'on est.

Il est évident que de s'inventer une vie de super héros ne résiste pas à la confrontation du réel....
"J'ai de nombreux magasins, je vends mes produits dans le monde entier"
En réalité un seul magasin et pas de ventes à l'étranger.
Le risque d'un tel mensonge est d'être vite percé à jour, si une personne rentre dans l'intimité du menteur"

"J'ai rencontré le président de telle grosse entreprise qui va m'embaucher" 
La vérité, une personne sans diplôme particulier qui aimerait un poste pour lequel il, elle n'a pas les compétences

"Je suis sortie avec cette fille canon ou ce garçon canon, il ou elle est dingue de moi, mais une fois suffit, je me tape tout ce que je veux"
A 15 ans c'est supportable d'entendre ces propos
Adulte, cette vantardise cache le contraire, un(e) timide peut en user


Le problème rencontré par ces personnes est de rêver leur vie au lieu de la vivre et d'être tôt ou tard rattrapées par la réalité.
Car, comment vivre des années dans ce mensonge qui dénote très souvent une difficulté à vivre pleinement, à affronter les difficultés de l'existence ?

Ces mensonges "confort" ou "Moi Je" sont-ils dangereux pour les autres ?
A mon sens, sauf cas particulier, ils le sont essentiellement pour les menteurs, car une fois dévoilés, le doute s'installe, de quoi est capable un tel individu, peut-il ou elle mentir sur des situations plus importantes ? 
En amour, ils désillusionnent l'autre en semant la prudence voir la méfiance.
Il ne garantit pas le bonheur au menteur se heurtant au vrai sens de la vie.

Sur l'échelle du mensonge, voici le "Mensonge Mégalo" en 2éme position

Il concerne une tranche de personnalité portée sur le besoin de berner l'autre et besoin de se positionner en gourou : "celui qui sait"
Il agit sur le collectif.
Le plus flagrant : Madoff avec sa pyramide de Ponzi promettant aux investisseurs un rendement de 30%.
Les escrocs utilisent la naïveté des gens en promettant l'inatteignable.
Un point d'interrogation vendu comme une certitude.
Madoff ruina des centaines de petits épargnants

Les sectes utilisent ce mensonge par cupidité, par fausse idéologie utilisant une toile de fond très vendeuse : faire le bien d'autrui.
"Vous êtes égaré, venez vers moi, je vous aiderai à trouver la lumière, à vous libérer de vos blocages etc.etc."
Nous connaissons tous les conséquences dramatiques de certaines sectes : suicide collectif pour le pire, détournement d'argent, pédophilie, manipulation extrême.

Méfiez vous des "gourous" du bien être promettant un changement radical de votre personnalité, un lavage de vos émotions.
Rien de scientifique dans ces promesses.
Ce ne sont que des promesses en l'air pour capter votre portefeuille et créer une dépendance.
Le développement Personnel regorge de ce type de personnages dangereux.

Note perso : des personnes très sérieuses évoluent dans ce milieu.
A vous de faire le tri.

Méfiance également envers les pseudo médium utilisant de la magie noire ou blanche pour provoquer le retour de votre amoureux(e) ou enchainer à vie celui, celle qui vous fuit.
Toutes ces personnalités douteuses vibrent à l'unisson sur un même thème "Argent, argent"
et "Sexe, argent" pour les sectes.

Vous l'avez compris, ce mensonge "Mégolo" le 2eme sur l'échelle provoque des catastrophes humaines, engloutissant des individus à tout jamais et ceux qui s'en libèrent mettront des années à se reconstruire.

Le 1er sur l'échelle du mensonge, le mensonge "Mépris"

Est-il plus lourd en conséquence que le précédent ?
Non, mais il cible une personne en particulier, proche toujours très proche.
Pourquoi le mensonge "Mépris" ?
Il méprise l'autre dans tout ce qu'il est, a en le faisant douter de ses propres idées, de ses valeurs.

 Ce mensonge "Mépris" va atteindre l'individu au plus profond de lui-même, détruisant lentement mais sûrement l'estime en soi-même, générant parfois la peur et parfois détruire ce cet(te) autre a construit.
Anéantir pour régner.
Il va enrober l'autre dans une spirale de mensonges, de culpabilisation, de dévalorisation, semant le chaud et le froid.
Le chaud lorsque l'autre prend des distances; le froids lorsque de nouveau il, elle bien "ferré(e).
Perte de repères, doute sur soi :
 "il, elle a peut-être raison", "c'est surement de ma faute" "j'ai dû faire une erreur"

Les enfants peuvent être la victime d'un tel parent (homme ou femme)

Dans l'infidélité récurrente, ce mensonge "Mépris" provoque des dégâts terribles.
Même prit la "main dans le sac", preuve à l'appui, le, la menteur(euse) démentira
"ce n'est pas vrai, tu as fouillé dans mes affaires, je t'aime trop pour te tromper etc.etc."

Le mensonge est pire que l'infidélité en elle-même, elle réduit l'autre à un(e) imbécile suspicieux(se) = culpabilité garantie.

Le jaloux, la jalouse pathologique, de part cette part de doute sur le, la partenaire en l'accusant des pires horreurs suscite les mêmes émotions que dans l'infidélité récurrente. 
Ici, il s'agit bien d'un mensonge "Mépris" exprimé par le menteur, ne pas croire l'autre en le jugeant "mauvais(e) menteur(se) etc.etc montre chez l'accusateur une tendance à projeter ce qu'il, elle est sur l'autre.
La violence accompagne très souvent ce type de comportement.

Socialement, la politique utilise ce type de mensonge.
 Comme un supérieur hiérarchique, "autoritariste" frustré , faible le fera pour "casser" un employé.
 Le "harceleur" joue sur cette gamme de mensonge.

Qui utilise ce type de mensonge ?
Les manipulateurs, ceux méprisant l'autre, les autres par haine, par peur de n'être pas à la hauteur et/ou ne se sentant pas à la hauteur de ce qu'est l'autre.
le tirer vers le bas pour le contrôler.

Anéantir pour se sentir exister
Par désir de blesser moralement, dominer.
 Un narcissisme pathologique, l'auto-satisfaction, un trouble de la personnalité, comme pour le "mensonge Mégalo" sont les caractéristiques des profils.

Dans les affaires de haut niveau, ce type de personnage évolue très à l'aise, manipuler pour gagner.

Le menteur pathologique, surtout très manipulateur, cadre avec ce  mensonge Mépris, par manque d'empathie, froideur des sentiments, égocentrisme.

Car il y a bien un pont entre ces deux mensonges dangereux "le Mépris se marie bien avec le Mégalo", du moins chez certaines personnes.
Ne pas généraliser, surtout pas.

Le menteur tente et y arrive parfois à nimber la réalité d'un tel flou qu'il devient très complexe de cerner la vérité et la sincérité (échelle 2 & 1)

Face à un menteur/manipulateur une question obsédante s'impose "quant est-il ou elle sincère ? (échelle 2 & 1)

Des mensonges à répétition doivent vous alerter, surtout lorsque surpris en flagrant délie, il y a entêtement à mentir.


Résumons : 
  1. En bas de l'échelle, le numéro 4 : Mensonge "Confort" que nous utilisons tous et qui n'a pas, en général, de grave conséquence sur autrui, ni sur nous-même. Plaisir peut-être le maitre mot
  2. En position numéro 3 le: Mensonge "Moi Je"est plus nuisible au menteur qu'à l'autre, toutefois la désillusion provoquée peut blesser une autre personne. Valorisation, reconnaissance sont les maitres mots
  3. En position numéro 2 : Mensonge "Mégalo" concerne les sectes, les gourous et autres personnages utilisant les autres à leur fin personnelle. Des mensonges ravageurs, plus axés sur le collectif qui détruisent des vies. La cupidité me semble le maitre mot.
  4. En haut de l'échelle, le numéro 1 : Mensonge" Mépris" tout aussi dangereux que le précédent, à la différence qu'il joue sur l'individu, la personne la plus proche, partenaire, enfant. Dominer, anéantir sont les maitres mots

Il existe bien sûr des dizaines de situations et d'autres types de mensonge.

N'hésitez pas, en utilisant les commentaires, à me faire part de vos expériences sur ce sujet et à me signaler d'autres types de mensonges.



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mardi

Comment devient-on pervers narcissique ? Décryptage

Une question récurrente  :
 comment devient-on pervers narcissique ?
Si nous parlions de narcissisme/antisocial

Pourquoi ces personnalités suscitent autant d'interrogation, dont une ;
nait-on ainsi ou le devient-on et si oui pourquoi et comment ?
Adam & Ève au paradis

Une précision : ce profil de PN n'existe pas en psychiatrie, je vais surfer sur la tendance en vous invitant a consulter cet article ;  borderline, antisocial, narcissique

Le PN est un antisocial/narcissique

Ces questions, les femmes ou hommes vivant, côtoyant ou ayant partagé la vie de ces personnalités se la pose sans jamais trouver "La réponse".

Je n'ai pas la prétention de répondre à la totalité de ces questions, je vais tenter d'éclaircir certains points.

Généralement ces antisociaux ou narcissiques ou ceux qualifiés de PN semblent insaisissables, nimbés d'un flou "on ne les cerne pas" !
Cet aspect provoque chez les partenaires des dizaines de questions, auxquelles l'intéressé (e) ne répond pas.

Sont-ils/elles conscient de ce trait de personnalité déstabilisant pour autrui ?
Parfois non, parfois oui, dans ce dernier cas de figure, le/la PN peut en jouer :
"oui, je sais les gens ne me cernent pas".

Très souvent ce genre de propos dénote bien la conscience du flou entretenu et la quasi jouissance à "être perçu comme spécial(e) " hautement flatteur pour l'EGO.
Nous sommes ici dans le profil narcissique qui est un trouble de la personnalité.

Se nimber dans le flou cache le plus souvent leur sentiment de vide intérieur, une forme d'inconsistance.
Le côté mystérieux du personnage captive et de cela ils/elles usent et abusent pour, entre autre, séduire.

Les autres questions : nait-on ce que l'on nomme pervers N et/ou comment le devient-on ? Oui sauf  rare exception.

Nous connaissons de mieux en mieux le fonctionnement du cerveau, bien qu'il reste de belles zones d'ombre sur le sujet.
La biologie intervient dans de nombreux cas (anxiété, les troubles de la personnalité en général)) la génétique donne quelques pistes.
Attention, génétique ne signifie pas hérédité...

A priori, on ne nait pas PN, mais attention cette donne évolué en fonction des découverts sur le cerveau
 Nous  dirons qu'il y a un terrain fragile et fertile, une prédisposition, qui favorisera, en fonction de l'éducation, de l'environnement, de la biologie et de la génétique, une pathologie psychologique comme pour l'anti-social et tous les autres troubles de la personnalité.

Il y a assurément des éléments déclencheurs s'inscrivant sur une personnalité déjà anxieuse et perverse.
Un dysfonctionnement neurologique, cognitif s'installe progressivement.

Par exemple, nous savons aujourd'hui que les symptômes de la schizophrénie,
 la bi-polarité, les personnalités obsessionnelles compulsives ou borderline,
 l'anti-social apparaissent assez tôt, trés tôt dans l'enfance avec des symptômes s'amplifiant en grandissant, il y a des paliers, il semble donc que la génétique conditionne ces troubles anxieux.
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Les PN, comme les narcissiques et autres troubles de la personnalité, sont des anxieux.

Rassurez vous tous les anxieux, ne sont pas des PN ou des personnalités invivables et dangereuses. Heureusement pour les autres et eux-mêmes

Outre la biologie, la génétique quels autres facteurs peuvent créer un telle personnalité ?

L'éducation bien sûr sera un élément très important, 
de grosses carences affectives peuvent, sur un enfant déjà anxieux, perturber la croissance et le développement.
Généralement, des humiliations, un manque d'intérêt quasi permanent pour l'enfant, le manque de communication...les interdits ou un trop grand laxisme éducatifs (pas de règles, pas de limites) génèrent des tensions intérieurs, un manque d'estime en soi-même.

Un enfant manipulé deviendra un manipulateur, donc un(e) menteur(euse)

Sur un enfant réservé, timide qui intériorisera toutes les frustrations, se créeront des complexes, de la rage, des peurs qu'il compensera par un auto-narcissisme, un besoin de s'imposer, de briller par des moyens douteux et pervers.

Pour un garçon, la relation au père reste primordiale puisqu'il est "le modèle".
 Si la relation est absente ou pire très négative (père humiliant, violent physique ou psychique)
ce petit garçon, déjà anxieux soumis à une biologie fragile (le manque d'empathie vient essentiellement de cela) deviendra un homme en quête de puissance donc UN PN, puissance qu'il testera sur les autres, cherchant à les réduire à néant surtout la femme.

"Je ne suis rien, donc toi qui brille, toi qui a ce que je n'ai pas, je vais te réduire à rien"
 (Ce dialogue est interne, mental, mais traduit bien le mode de fonctionnement du PN)

La violence, lot de la majorité des PN hommes, n'indique nullement que l'enfant fut battu...
Il y recourt pour imposer sa loi, tant en minimisant l'impact sur l'autre

Les PN, ne sont pas de bons communiquant, sauf exception, des parents ayant brimés la parole de l'enfant ne l'inciteront pas à communiquer devenu adulte, sauf pour séduire.

La sexualité ; un point sensible car qui dit PN, dit infidélité à répétition.
 Pourquoi ?
La sexualité est un anti-stress, par besoin de séduire et de tester encore et encore sa virilité, sa force, sa puissance, par jeu aussi.
Les jeux érotiques, l'échangisme par gout bien sûr, pour parfois assoir encore une fois sa puissance sur le partenaire, la femme, qui acceptera parfois, pour faire plaisir à l'autre de le suivre.

Pour la fille : les données sont presque identiques à celles du garçon.

Dans le comportement, la violence physique envers l'autre n'est pas présente, bien que la cruauté, le besoin de rabaisser l'autre domine.

A la différence de l'homme, affectivement elle peut choisir des hommes en difficulté, estimés inférieurs à elle, socialement, professionnellement, mais pas toujours.

Son modèle, la mère à laquelle elle doit s'identifier...Une  mère trop protectrice sera vite rejetée, une mère dominante dans le couple fera référence dans le choix des partenaires, elle reproduira...cet aspect se renforcera si le père ne prend pas sa place.
A l'inverse, le père sera parfois le modèle, car le désir de puissance est là,la représentation du masculin, homme fort, cadre avec l'image qu'elle a d'elle-même surtout si la mère est ressentie faible, soumise.

N'oublions pas, que chez l' homme ou femme PN, il y a peu d'affect réel, pas d'empathie, juste de l'intérêt, du jeu, une impossibilité à laisser partir l'autre, non par amour mais par défi.

Les femmes soufrant d'un trouble de la personnalité sont-elles aussi infidèles que les hommes PN ?
Moins dans l'excès semble t'il, je n'ai pas plus de précision sur le sujet.
La sexualité sera un moyen de "posséder" l'autre

Pour résumer.
La biologie, la génétique sont les facteurs dominants faisant le lit des troubles de la personnalité Antisocial/Narcissique appelé PN
L'éducation, le milieu social font la différence au niveau du comportement quotidien, bien que la toile de fond reste la même :
 pouvoir, dominer, profiter, se monter, froideur, cruauté, irrespect.

Mesdames un conseils ne chercher surtout pas à le changer ce PN, car on ne change pas, ni à croire que la situation s'arrangera...un jour.

Cet article est informatif, généraliste et ne peut se substituer à une thérapie.

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