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vendredi

Pourquoi devient-on un dépendant affectif et amoureux

Pourquoi la dépendance affective ou amoureuse ?
Pourquoi devient-on un dépendant affectif et amoureux ?

Rediffusion de cet article, un peu modifié, sur le "pourquoi" de la "dépendance"





















Info :
la dépendance affective concerne autant la femme que l'homme


Le sujet est aussi vaste que le sont les causes,
 puisque chaque être, s'il ressent la même souffrance, la manifestera de diverses façons selon sa psychologie personnelle.

Un dépendant affective l'est, également, en amitié.
L'autre est " à lui ou elle" signe d'une possessivité amicale, l'ami(e) se doit d'être là, le partage de l'amitié vécue comme une trahison !

Alors tentons de décrypter le "pourquoi" de la dépendance amoureuse et affective.

Trop ou pas assez d'amour reçu dans l'enfance,
la carence affective,
 la violence, 
la dévalorisation, 
l'essence de l'être, 
l'abandon,
la génétique,
l'environnement,
trop d'amour reçu,
éducation très permissive,
un premier amour désastreux renvoyant à un manque de l'enfance sont les causes principales de la dépendance affective.

Les besoins affectifs dès l'enfance différent selon le tempérament.

Le tempérament c'est notre squelette psychique, il ne changera pas ou peu.
L'essence de ce que nous sommes y est inscrit, nos besoins profonds, c'est notre hérédité génétique.
Notre caractère peut se modeler, s'affiner, se modifier pas le squelette psychique.

Dès le début de la vie,
 les besoins différent, 
pour l'un(e) la tendresse, les bisous, pour l'autre l'autonomie, l'indépendance etc...etc..
- observez plusieurs petits enfants pour constater les comportements- 
comme les peurs primaires.

La dépendance affective est un symptôme anxieux, une addiction

L'éducation ne fera qu'affirmer, bloquer, évoluer, frustrer ce qui est en nous.
L'engrais ce sont les parents, la famille, la fratrie, les amis, la génétique etc...

Dans l'univers de l'anxieux addict à l'autre jusqu'à l'étouffement divers profils se dessinent.

Le dépendant affectif jouera sur une palette émotionnelle toujours teintée de manipulation et de narcissisme
-et oui, il en faut pour "amener" l'autre à supporter l'expression incessante
du manque -

Tour à tour victime ou bourreau, 
un ou une dépendant(e), selon sa personnalité oscillera d'un état à l'autre !

Oui, car la psychologie de l'être humain revêt autant de
masque qu'il y a d'individu.

La dépendance amoureuse c'est le tonneau des Danaïdes,
le besoin de "rassurance" à jamais inassouvi.

Le dépendant, la dépendante est en recherche permanente de preuves d'AMOUR, 
mais
voilà les preuves ne "remplissent" jamais assez, 
le manque intérieur.

L'estime de soi trop "fragile" ne se contente pas des mots rassurants,
ni des actes.
Pour se sentir aimé(e) encore faut-il s'aimer soi-même, enfin avoir une bonne estime de soi-même !
Et
 renoncer au contrôle sur l'autre, à vouloir tout contrôler, comportement commun à la majorité des angoissés(es)
Info :
S'intéresser à l'autre permet de sortir de cet auto-centrage.
Se sentir "aimable", digne d'amour implique de" donner" au lieu de s'ancrer sur ce refrain :
"Je ne m'aime pas, comment peut-on m'aimer ?"
Association rapide et catégorique du dépendant se fiant à son ressenti, à ses schémas cognitifs (pensées) plus qu'à la réalité du vécu actuel

Un autre aspect :
"Je suis super, parfait(e), tout le monde dit que je suis le, la
plus gentil(le) etc..."
Ce dernier cas concerne l'enfant-roi, adulé par les l'entourage, auquel  on cède tout
ou presque.
Confronté à la réalité de l'amour de l'autre, qui n'est ni papa, ni maman, n'accepte pas tout, l'individu est perdu, régresse, devenant d'une avidité absolue.

Mais attention,
 rien n'est vraiment offert au partenaire
ce manque d'estime de soi-même se traduit par un désir de pouvoir sur autrui, par un manque de curiosité pour le ou la partenaire, par un déni de ses besoins personnels...

Apprendre à s'aimer passe par le relationnel, être capable de nouer des relations 
amicales, professionnelles stables et à prendre en compte les besoins des autres !

Les dépendants (es) affectifs sont-ils, elles en quête de l'amour parfait, idéal, du prince charmant ?
Je ne le pense pas, ils, elles cherchent surtout à contrer la peur de l'abandon en envahissant totalement le territoire de l'autre.
Un article à lire : "Un dépendant peut-il, elle aimer vraiment ?"

Mais, le drame étant pour eux et elles de ne
JAMAIS CROIRE EN L'AMOUR REÇU
de celui ou celle archi-présent comblant leur manque, leur peur de la solitude et de l'abandon !

Certains cherchent la mère, certaines cherchent le père, parfois les 2 lorsque l'amour reçu fut permissif, enfin ils, elles espèrent de l'autre la même indulgence
Une éducation ne mettant pas de limite entre désir et réalité conduit l'enfant devenu adulte à la dépendance...
Le "non" devient source de conflit.
Traduction : un jeu de pouvoir sur l'autre, il faut "gagner" à tout prix.
Dans ce cas de figure l'amour peut passer au second plan.

Ils ne savent pas ce qu'ils attendent de l'autre, le (la) partenaire
privilégié(e), de l'amoureux (se) parfait(e) devient très vite porteur (euse)
de toutes les désillusions amoureuses, non par manque d'amour donné,
mais par l'incapacité qu'à l'autre à se sentir aimé, à en vouloir toujours plus.

Ne vivre qu'à travers l'autre, dans l'attente permanente, ne respirer qu'en présence de l'autre tel est le comportement de l'addict à l'affect ayant pour conséquences relationnelles :
 désir d'emprise,
 faire de l'autre sa "chose" pour l'amener à donner et donner encore, à  manifester sans cesse des preuves d'amour !
Voici le comportement d'un(e) dépendant(e) affectif.
 Il, elle souffre et le, la partenaire souffre tout autant...

Ces comportements ne sont pas toujours conscient...
 A vous de de le vérifier !

Ces schémas déclenchent une réelle souffrance tant la difficulté à exister pour et par soi-même parait impossible.
Hétéros, homos ce schéma de dépendance-anxieuse n'épargne personne, se croise dans tous les
milieux sociaux.
Ils se cherchent eux mêmes dans la relation.
L'autre n'est que le reflet de leurs manques.

Ce comportement excessif .dépend de divers facteurs.

Le, la partenaire sont porteurs d'attente,
 puisque dans son regard, les dépendants
guettent les signes de l'Amour.
De leur droit à "ETRE" en fuyant cette peur, irrationnelle, de l'abandon !

Ou du "désamour"?
Car à trop attendre, vivre dans la méfiance, l'amour de l'autre peut s'éteindre.
Inconsciemment les dépendants attendent la preuve, non de l'amour de l'autre,
mais la confirmation qu'ils ne sont pas "aimables".

Un dépendant est "passif" psychologiquement, face à une addiction quelle qu'elle soit, il  y a la passivité psychologique.

Voici les mots et maux de la dépendance:
jalousie
possessivité
suspicion
paranoïa
agressivité
pleurs
pardon
regret
attente
En gros, un dépendant vit dans l'attente, 
ne sait pas s'occuper seul(e), 
cherche à plaire, 
se calque sur l'autre qui est son seul et unique repère tant l'identité est fragile
ou/et le désir de pouvoir est fort.



Ce qui fera fuir le, la partenaire d'un dépendant affectif, 
ce n'est pas le manque d'amour
mais 
le sentiment de ne "jamais en faire assez"
accompagné de son cortège de crises, de colère,
doutes et autres états difficiles à assumer.
Soit il (elle) fuira, 
soit il (elle) supportera cette vie sous tension en souffrant, se taisant !

Deux êtres malheureux,
 l'un par impuissance à s'aimer, 
l'autre impuissant à combler ceci.


Simplement Vivre !
"Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé."
Aristote

Consultez un psychothérapeute, psychologue comportementaliste vous aidera à guérir de cette addiction à l'autre.
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A lire  pour aller plus loin :

De la dépendance à la liberté

Se libérer de la dépendance
Pour le partenaire d'un dépendant

Quelques causes de la dépendance
La dépendance et la violence :
Amour et Manipulation

La dépendance étant, très souvent, un symptôme anxieux, je vous conseille de lire quelques articles sur les troubles anxieux :
Crise de panique
Comprendre l'anxiété, les angoisses

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Pour doper la confiance et estime en soi-même, clic sur les articles 

mardi

Comment se libérer de l'anxiété et du stress. ? Explications avec la TCC

Comment se libérer de l'anxiété et du stress ?

Le stress ! Mal du siècle ? Peut-être ! Il est surtout reconnu et détecté.
Anxiété souffrance, 

Être et vivre en permanence dans le stress n'augure jamais rien de bon sur la durée ni individuellement, ni pour le couple.

Je le dis et le répète :
IL N'Y A PAS DE BON STRESS

Lorsque l'exigence d'une situation se heurte aux ressources personnelles d'une personne, l' interaction  de ces 2  pôles(exigence & ressource) génère le stress avec des conséquences

L'être humain se complique la vie, parfois, souvent en toute inconscience.
Mauvaise interprétation d'une situation, des émotions débordantes,
un manque d'estime de soi incitant à ne pas "oser" dire etc....

Le tout assorti d'une tendance à la dramatisation et d'un furieux automatisme :

faire, penser en terme de stress !

Du simple au complexe le chemin emprunté sera toujours celui du négativisme 

 de la peur, de la surenchère avec soi-même.

Pourquoi ?
  • Automatisme bien ancré
  • Manque de recul avec une situation
  • La peur de ne pas atteindre le but recherche ou envisagé comme très, trop difficile...
  • Refus de l'échec
  • Désir de ne pas décevoir etc...
Mauvaise évaluation mentale, pensée dysfonctionnelle et bien d'autre

 facteurs sont présents.

Le stress s'installe bien inconsciemment.

Si, si cette personne déjà stressée traverse une situation difficile, le stress
 s'amplifie  -complication professionnelle - rupture - problème financier etc...

Rumination, idée noire, fatigue conduisent à un état dramatique.

Si vous vivez une telle situation consultez au plus vite un professionnel !

Peut-on apprendre à sortir de ce stress ?
Oui,

 avec un travail en TCC en suivant le protocole mis en place avec le thérapeute


Quelques exemples généralistes, qu'un stressé vit au quotidien
Attention en TCC nous travaillons au cas par cas.

Au lieu de s' angoisser, ruminer, pour peu de chose, revisitez vos
comportements.

Avec un peu d'entrainement vous
arriverez à relativiser, donc à moins stresser, donc à trouver des solutions

Face à des situations plus grave :

n'hésitez pas à consulter un psy comportementaliste

En TCC (thérapie comportementale et cognitive)

nous travaillons sur plusieurs axes, la communication en fait partie, ainsi que la
 relaxation, hypnose thérapeutique, pleine conscience
comment résoudre un problème, modification des pensée et du raisonnement,
application au quotidien de la gestion du stress et technique d'adaptation.

Comment faire ?

  • Se calmer pour canaliser l'émotion
  •  Recentrez-vous sur l'instant en "Posant"  la situation telle qu' elle est...réellement et non telle que vous l'interprétez !
  • Réfléchissez calmement pour trouver des solutions

Pas le temps d'aller chercher les enfants à la sortie de l'école ?

Moment de stress, d'inquiétude !
La voisine peut s'en occuper..
parfait, si cela vous perturbe, eux seront surement
 ravis de ce changement.

Vous êtes un peu en retard ?

Panique, car vous envisagez une catastrophe !
Passer un coup de fil arrangera la chose et évitera la culpabilité


Une promotion au travail vous angoisse ?

Que désirez-vous, stagner ou évoluer et gagner plus ?
C'est la crainte de ne pas être à la hauteur qui vous dérange ?
A la hauteur de quoi et qui ?
D'où vient cette idée de ne pas l'être ?
Si, on vous propose ce poste, c'est que vous le méritez, donc le pire sera de...

Votre patron vous impose une surcharge de travail  ?

Vous êtes déjà surbooké(e), impossible de refuser vous avez peur des
conséquences 
si vous ne parvenez pas à boucler les dossiers ?
Déjà stressé(e) vous vous imposez une cadence infernale.

Le risque ?
L'épuisement et une cohorte de symptômes.


Que faire ?

Vous organisez au maximum.

Vous protéger en exprimant clairement l'impossibilité à y parvenir et de faire un
travail correct.
Envisager de trouver un autre emploi si ce patron devient harcelant, vous avez
des droits ne l'oubliez pas.


Vous rentrez chez vous sachant que votre partenaire râle sans cesse ?

               Inquiet(e) vous vous préparez à l'assaut et à vous mettre en mode
 agressif/reproche !
Ce n'est pas la bonne méthode. Réfléchissez à ce que "cache" vraiment le
comportement du partenaire.

La bonne méthode est d'exprimer clairement votre désir sans reproche, sans tout

 remettre en cause de votre relation.


La voiture ne démarre pas ?

Ennuyeux, agaçant certes, mais pas catastrophique, sauf si vous l'abordez ainsi !
Un coup de fil pour prévenir votre boss en 1
Voir dans l'entourage qui peut vous aider
Faire du stop ? Pourquoi pas.
Appelez le garage en tentant d'avoir une voiture.
.Rien de tout cela ne marche ? Condamnée à rester chez vous ?


Deux attitudes sont possibles

1) Vous en êtes malade, culpabilité, stress, colère etc... Cela change quelque chose ?
 Non !

2) Acceptez en positivant la situation :" après tout, j'en profite pour faire ce
quelque chose d'agréable, ou avancer un travail chez vous, voir une amie etc..."

A toute situation imprévue et dérangeante 

2 réactions sont possible:

1) La stressante en s'immergeant dans la frustration, en râlant et en souffrant

2) La positive en l'acceptant avec un peu de philosophie...en évitant le
 débordement émotionnel (respiration, détente rapide)  en modifiant les pensées. 

Ces aspects se travaillent au quotidien face aux petites contrariétés de la vie..
Tentez de mettre en pratique, vous verrez qu'avec de l'entrainement le stress

 s'atténuera.

  • Méfiez-vous d'une tendance à l'autoflagellation.
  • Ne mettez pas la barre trop haut ou trop bas.
  • Piochez dans vos ressources pour doser vos efforts
  • Un problème relationnel ? Concentrez-vous sur le fond  et méfiez-vous des émotions négatives tronquant la situation car souvent accompagnées de paroles négatives.
  • Respirer avec la cohérence cardiaque
  • Éviter de volontairement vous mettre en situation de stress.
  • Prenez conscience des déclencheurs du stress, en modifiant un comportement vous comprendrez que oui il est possible de vivre sans stress ou du moins de vous saurez très rapidement rectifier une attitude.
AUTRES PISTES POUR DEJOUER LE STRESS
  • Réfléchissez en terme d'avantages et inconvénients
  • Au pire du pire que que craignez-vous ?
  • Quels sont vos capacités, atouts pour pensez autrement  ?
  • Êtes-vous certains(es) á 100% de vos pensées ?
Sur cette page présentation de techniques de méditation active,
 respiration, excellents outils anti-stress

Voir cette page  avec des liens audios

En savoir plus sur le stress d'autres articles explicatifs, des conseils etc..


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Cet article est informatif et ne peut, en aucun cas, se substituer à une consultation avec un professionnel.

lundi

7 conseils pour booster l'estime en soi ! 2 profils à découvrir

7 conseils pour booster l'estime en soi ! 

2 profils décryptés sur le mode :

 "Je n'ai  pas confiance en moi !"
    "Je manque d'estime en moi-même !"

Ah, ah que celui ou celle qui n'exprime pas ce sentiment à un moment quelconque de sa vie lève le doigt ?

A t'elle oui ou non confiance en elle ? Oui.

Toutefois, pour certaine personne il s'agit d'un état quasi permanent de doute en tout et sur tout.

Mais selon la personnalité, le caractère, la manifestation de  ce manque de confiance- estime en soi-même sera très différente.

Le stress accompagne souvent ce sentiment de ne pas être à la hauteur, pas assez ceci ou cela, bref jamais tout à fait comme il faut l'être !

Dédramatisez !
Tout individu normalement constitué éprouve à un moment des doutes sur le bien fondé
de ce qu'il fait ou doit faire, la peur de se tromper.

Pour l'anxieux cela devient une catastrophe tant il dramatise tout et pense que la normalité est de ne jamais douter, jamais ressentir une appréhension, que les autres sont sûrs d'eux...Douce illusion très perturbante pour ceux s'ancrant dans cette croyance.

Cet article concerne l’homme comme la femme.

Quelle différence entre confiance en soi et estime en soi-même ?

Mince en fait, si ce n'est qu'une bonne estime en soi-même indique une capacité à poser des standards réalistes en fonction de ses capacités physiques, psychologiques.

La confiance en soi-même permet d'oser, de ne pas reculer tout en étant conscient
de la situation.

Le manque d'estime en soi-même se décline en divers comportements selon le 
caractère.

Si booster confiance & estime en soi-même demande quelques ajustements,
 le résultat mérite vraiment d'y consacrer du temps !

                             
           Découvrons deux profils     
Martyr ou tyran ou dominant/dominé(e)
Oui, je caricaturise un peu !
parfois les 2 en alternance !

7 conseils à mettre en pratique.


Je présente deux types de profils - martyr ou tyran- ayant  ce "même  manque d'estime & confiance en soi. Mais, l'exprimant différemment !

Un peu caricatural pensez-vous ? Martyr ou tyran
Oui, car un profil type décrit l'est dans l'exagération, sans nuance, ce qui est rarement le cas.
                                     
Informations : les conseils sont généraux et ne peuvent se substituer à une consultation avec un professionnel.

Cas A)Martyr ou victime
Croire toute personne en manque de confiance, timide, introvertie, silencieuse, soumise, attentionnée etc...

 Ce comportement n'est pas commun à toute personne (f.h) en manque d'estime car ce manque là se traduit pas des comportements différents selon la personnalité

Ce profil  "Martyr" c’est la femme ou l’homme qui n’ose pas, toujours en retrait, qui ne se donne pas le droit de...Passivité psy ?  
Mais qui explose parfois ou intériorise tout, souvent le même
 
Qui estime ne pas mériter, qui accepte beaucoup psychologiquement, de l’autre, des autres. Celui ou celle donnant sans compter ! Et le regrette après

Le martyr représente l'abnégation, l'oubli de soi, c'est la victime réelle ou imaginaire, le plus souvent imaginaire qui cache, derrière des attitudes de soumission, un désir de puissance et de contrôle de l'autre en cela il rejoint "Le Tyran" mais d'une manière plus "enrobée" et culpabilisante.

Prudence l’apparence dissimule parfois des comportements bien plus ambigus.

Cas B)Tyran
Le manque de confiance & d'estime se traduit, aussi, par des comportements excessifs...explosifs.
Axés, essentiellement, vers le, la partenaire qui en général est d’une infinie patiente…jusqu'au point de rupture.
 *Colère parfois violente
 *Agressivité
 *Dévalorisation
 *Besoin d'avoir raison,
 *Besoin de contrôle
 *Dépendance affective
 *Besoin de plaire
 *Susceptibilité etc…
Pourquoi ?

Le manque de contrôle de soi-même induit un besoin viscéral de contrôler les autres, les situations et d’être le centre de « tout » ! Ou presque.

Si, le ou la partenaire se lasse des crises et débordements émotionnels, menace de rompre, notre anxieux
perd pied et devient soumis, du moins un temps et basculera vers le profil "Martyr"
Le mécontentement de soi-même est "projeté" sur l’autre, porteur de tous les défauts mais qui se doit rassurant
et serein...

Pour les Deux cas.
Un anxieux doute de lui et des autres, car le manque de confiance et estime en soi-même dénote l’anxiété...et oui !
Entretenant avec celle, lui-même un dialogue dysfonctionnel très négatif l’anxieux se dévalorise !
" Je ne m'aime pas, je me trouve moche, je n'y arriverai pas etc..."
« Personne ne s’intéresse à moi »
« Je donne beaucoup, mais je suis toujours déçu(e) »
Info psy : Ah, donner pour donner ou donner pour être aimé(e), accepté(e) ?
Cas B)
Mais, le besoin de reconnaissance est tel, qu’il peut conduire à un comportement hautain vis-à-vis des autres, à refuser l’autorité,
à ne pas prendre en compte leur besoin.
Ce comportement  est caractéristique de l' enfant « Roi », auquel on céda tout,  ne supportant pas la frustration...Vous avez un travail à faire pour l'accepter.

Il y a distorsion entre le comportement social et la réalité intérieure ce qui sape un peu plus l'estime en soi !

Que le manque de confiance s’inscrive sur une personnalité réservée ou explosive le
résultat reste identique dans le ressenti.
.

Alors comment booster l'estime en soi -même ?
Psy, nous préférons utiliser "estime de soi" que confiance qui semble un grand fourre-tout confus.

L'estime de soi commence par la valorisation de vos atouts ou compétences.

1. Le journal de bord des actes réussis ou comment se libérer des schémas cognitifs
Un petit carnet sur lequel noter vos défis relevés avec brio...du concours réussis à la situation récente où vous avez cloué le bec à un collègue ou voisin "difficile".

La façon magistrale dont vous avez gérer le conflit avec votre collégue. etc...
Rafraîchissez  votre mémoire, souvenez vous des petits actes courants et positifs de la vie.
Ne bloquez pas que sur le négatif, le mauvais moment, le grincheux..
Tenir ce carnet de bord un mois au minimum.

2.Vous pensez que les autres, tous les autres sont  et font mieux que vous ?
Parlez à un(e) ami(e),  celui, celle que vous pensez parfait(e), réussissant tout, tout ! 
 Expliquez- lui vos doutes et appréhensions, vos difficultés à être.
Vous serez étonné(e) par ses réponses.

Mais faites-vous ce qu’il faut pour vivre agir, penser autrement ?
 Vous oscillez, peut-être entre soumission/domination avec le, la partenaire.

Info psy : la clé consiste à s’ouvrir aux autres, à entendre et ne plus se comparer aux autres, aux diktats de la société

Notre société survalorise la confiance en soi, qui pour celui ou celle en manquant, semble être un état permanent d'assurance en tout domaine...
Voici une idée fausse et dangereuse qui conduit un anxieux à penser que "confiance en soi" = "tout est facile, je ne crains plus rien" 

3.Auto-félicitation ou comment se valoriser
"Je suis une fille bien", "Je suis un garçon bien"
« Je mérite d’être heureux (se) »
Félicitez-vous d'avoir réussi telle ou telle action (même bénine)
Modifier votre attitude au quotidien
Lancez-vous un défi journalier.
 Exemple :
"J'ai dit bonjour à une personne  que je croise en l'ignorant. J'ai parlé à une voisine ou voisin en m'intéressant à elle ou lui."

Et oui, nouer un dialogue simple au lieu de, juste "croiser"  les gens  donne de l'énergie car le retour positif vous donne la sensation d'appartenance à l'inverse d'un schéma de dévalorisation.

4.Cesser d'accuser les autres.
Se positionner en victime n'arrange rien niveau estime de soi.

Rendre l'autre responsable de tout, trouver de faux prétextes pour ne pas faire est un comportement immature renforçant le manque d'estime.

Utiliser la communication pour comprendre que vous n'êtes pas transparent(e) et que le monde n'est pas si dangereux que vous l'imaginez et que personne ne vous juge !

Cas A) Vous pensez qu'un collègue de travail vous critique, que le voisin  ne vous aime pas etc.. Parlez et/ou intéressez-vous à lui ou elle, posez des questions sur sa famille etc.. au lieu de pensez qu’il, elle ne vous apprécie pas qui accentue votre schéma d'incompétence et de méfiance

Pour le Cas B), accuser les autres montre surtout votre difficulté à vous remettre en question, à accepter l'imperfection.
Travailler votre objectivité.


5. Casser le cercle reproches/agression
Avec vous même parce que rien de pire que le censeur intérieur pour douter de soi, aujourd'hui la seule personne pour vous interdire d'être bien c'est vous.
Avec les autres car vous les poussez dans un mécanisme de défense/attaque dont rien ne sort de constructif.

Remplacer le "tu" par le "je".
Exemple : "je pense que nous devrions parler de ceci. Je suis vraiment triste que..." au lieu de : "tu fais n'importe quoi, tu ranges pas ceci, cela" 

Valable pour cas A et B
Rien de tel que les reproches pour saborder l'ambiance familiale.
Comment réagissez-vous à un reproche ?
La réponse vous indique les conséquences du reproche.
Conseil également valable avec le partenaire.

6. soumission ou tyrannie domestique.
Cas A) A la maison, vous assumez toutes les tâches ménagères et vous n'en pouvez plus.

Pour un homme : votre partenaire hyper exigeante est toujours insatisfaite
Cas B) Ou vous « exigez » que l’autre ne laisse pas un grain de poussière sur la table et vous le, la harcelez ainsi que les enfants

Le conseil :
Cas A) Responsabiliser les enfants et le, la partenaire  en assignant une tâche à chacun
Cela ne marche pas : faites la grève pour que la famille prenne conscience que sans vous le fonctionnement de la maison devient boiteuse.
Pour un homme : ne fuyez pas le dialogue ni un éventuel conflit...
Objectif : prendre du temps pour vous

Cas B) Accepteriez-vous la tyrannie de l’autre ? Quelle est votre priorité, le bien être familiale ou votre obsession du contrôle ?
Objectif : comprendre que le  besoin de contrôle est anxiogène comme l'hyper-performance.

6.Sortir de la culpabilité
Ah, cette émotion là si commune et courantes à nos contemporains pourrie la vie au delà du raisonnable.
A moins d'être un menteur pathologique, de blesser autrui à plaisir, d'utiliser la colère, la tyrannie comme arme fatale pour dominer votre monde, pourquoi et de quoi culpabilisez-vous ?

Cas A) Soyez objectif(ve) : avez-vous tort de ne pas agir qu'en fonction des autres ?
Faire taire la petite fille sage et soumise ou le petit garçon trop timide : vous êtes un(e) adulte responsable et sensé(e) et vous avez le droit d'exister.

Cas B) Soyez objectif(ve) : Vous culpabilisez de n’être pas comme vous le désirez entretenant la frustration envers vous-même et vos colères renforcent ce sentiment.

Faire taire, gentiment, la petite fille ou le petit garçon capricieux(se) obtenant tout ce qu’ il, elle désirait, cultivez la dérision envers vous-même.


7. Travaillez votre autonomie.
L'autonomie c'est la capacité à agir seul(e) sans le soutien permanent des autres, à exprimer ses besoins, ses sentiments et ses opinions.
Etre autonome indique un sens de la maîtrise de soi comme la confiance en son environnement et de ne pas se sentir vulnérable.

Pour booster l'estime en vous-même, apprenez à donner votre avis en écoutant l'autre si son opinion diverge.

L'évitement de ce qui dérange amplifie le manque d'estime de soi !
Comment s'apprécier, ne pas se juger négativement lorsque surnage la sensation de ne pas faire ce qu'il faut ?

Info psy :
L'estime en soi-même, contrairement à  à la croyance,  dénote une capacité  à  l'acceptation de la contradiction en la vivant comme un enrichissement et non comme un conflit 
"Plutôt mourir que d'avoir tort" semble le crédo de nombreux anxieux en manque d'estime en eux-mêmes.


La note positive : manque d'estime ou de confiance en soi-même ne sont pas des freins à la réussite et à l'épanouissement, d'autres facteurs identitaires composent une personnalité.


Info psy : particularité
La perte d'estime en soi-même peut concerner une personne traversant des difficultés importantes - perte d'une personne proche - cessation d'une activité - gros conflits familiaux - maladie...Cet état passager  pris en charge s'atténue rapidement.

Consultez un professionnel vous aidera à regagner cette estime ou confiance en soi-même indispensable pour évoluer sereinement

En suivant les liens de cet article vous trouverez d'autres informations et conseils sur ce thème.

Cet article est informatif et généraliste, ne peut se substituer une consultation avec un professionnel.



En thérapie comportementale & cognitive
 nous travaillons sur le stress en apprenant à l'évacuer, à casser ces automatismes et à reformuler les idées/certitudes source d'angoisse.

Les outils :
La Pleine Conscience
L'Affirmation
Vivre le stress autrement

A lire :

Apprendre à vivre l'instant pour vivre mieux
et booster l'estime en soi - même

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Laurence de Attitude-coach.