Fille/mère : quand la relation se teinte
de pardon.
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Haïr ou aimer ? Vivre cachée ou libre ? Un choix adulte s'impose.
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« pardon »
Que signifie «pardon », « pardonner » et
est-ce possible ? Le « pardon » doit s‘ interpréter dans le
sens de « compréhension » et de « paix"
Précision, il n’y a pas de solution
« prêt à porter » en psychologie, rien n’est obligatoire, rien n’est
formaté, si ce n’est le poids social, qui contraint de se conformer à des
normes.
La décision de pardonner, comprendre, doit être
personnelle et
rien que personnelle, individuelle en fonction de soi-même et seulement de
cela.
Ce désir de comprendre est une étape première pour entamer un rapprochement.
Le plus important dans cette décision est :
de faire la paix avec soi-même, pour enfin prendre sa propre vie en main en cessant de vivre celle de la mère.
Pardonner pour grandir, devenir plus femme, en accord avec soi-même et se libérer en acceptant un passé douloureux.
Rien ne contraint à pardonner.
Une condition : en assumer le choix.
Comprendre le comportement d’une mère quand elle ne fut pas la mère souhaitée, quand elle fut violente, "abandonnante", absente, comment est-ce possible et cela sert à quoi ?
Car
pour « pardonner » il faut comprendre ce qui motiva une mère
d’abandonner un enfant, d’être trop rigide, pas démonstrative etc…
Une évidence : un enfant aime ses parents, à besoin de sécurité,
d’un cadre rassurant, un enfant pardonne facilement.
Pourquoi « pardonner » ?
Avant de pardonner, il s'agit de comprendre ce qu'est la haine, les problèmes en découlant avec, parfois, des symptômes psychiques, des somatisations et une incapacité à vivre sa propre vie, à se détachant d'une image maternelle envahissante.
L'amour conduit parfois à la haine et dans cette relation fille/mère ce paradoxe se décline ici dans une douloureuse réalité.
- La haine empoisonne l’existence du haineux, bien plus que de la
personne haïe.
- Une fille haïssant sa mère, ne s’aime pas puisque elle rejette cette
part d’elle-même, elle n’apprécie pas d’être femme.
- En général, il y a dans ce rapport un attachement fort à l'image maternelle, une fixation inhibant le développement personnelle.
- L'identité reste fragile car trop imprégnée du rejet "surtout pas comme elle"
- La haine ouvre la porte de la frustration, de la colère
- Le chemin de
vie risque d'être épineux pour elle-même et son entourage.
- La haine conduit toujours, du moins tant qu'elle domine, à une forme d'autodestruction, à l'autoflagellation et ancre dans un passé ruminé en récurrence.
- L'échec accompagne, souvent, la haine qui fait le lit de la haine de soi-même
- La culpabilité rôde, car paradoxalement il n'est pas dans la nature d'un enfant, la fille devenue "grande" de haïr une mère
Comment comprendre ?
En parlant avec la mère, en insistant sur le besoin de savoir ce qui provoqua son comportement.
Que vivait la femme à cette époque là ?
Oui, la femme car une mère reste une femme.
Quel rôle joua le père ?
Quelle est l'histoire de la mère, son enfance, éducation etc. ?
Quel fut le poids de la société dans une décision d'abandon ?
La mère doit aussi comprendre pourquoi elle subit cette haine, car malheureusement, certaines filles ne s'expliquent pas, ne communiquent pas sauf dans le reproche et la colère.
Elle a surement fait quelques erreurs éducatives, jusqu'à quel point ? justifient elles aujourd'hui le conflit ou le silence ?
En dehors des cas cités dans l'article "Fille/mère, quand la relation vire á la haine"
certains comportement des filles sont nébuleux.
Sans un dialogue clair, une communication ouverte, la situation restera bloquée avec de la souffrance des deux cotés.
Précision sur l'abandon : qui n'est pas le fait de laisser son enfant devant une porte.
Une fratrie séparée en cas de divorce, l'un ou l'une au père, l'autre avec la mère provoque ce même sentiment d'abandon, comme une vie en internat, comme l'absence trop fréquente des parents.
Et bien sûr, il y a l'abandon en institution car la mère, seule en général, ne peut pas pour x raisons élevée un enfant.
Ce sentiment d'abandon s'installe sournoisement car l'enfant ne se sent pas entourée, pas aimée, pas intéressante etc...
Si elle fut violente, dévalorisante, lui demander pourquoi ?
Mon conseil : essayez de comprendre cette femme, votre mère, faites le maximum pour
cerner des faits.
Éventuellement se mettre à la place de la mère, par empathie, peut aider à comprendre.
Faites le pour vous, surtout pour vous
en comprenant le sens du "pardon" qui doit vous libérer de la haine
de tout le monde
et
de vous-même,
qui "avez subi" une éducation, un environnent peut-être désastreux, vous maintenir dans la haine ne fait que vous retenir dans ce passé au lieu de vivre pleinement.
Ce pardon amènera, peut-être, un rapprochement et si tel n'est pas le cas, il doit vous ouvrir les portes du futur, le votre pour, enfin créer un demain dont vous serez la principale interprète.
Le chemin sera, peut-être, long avant de parvenir à cette délivrance.
Se décoller de cette vieille peau qu'est la haine demandera des ajustements, suscitera des doutes, mais ce voyage vers vous-même en vaut le coup.
La haine, est, restera une prison mentale sans avenir
!
Aujourd'hui, vous avez le choix d'aimer ou non cette personnalité maternelle.
Vous avez une obligation envers vous-même,
Quand le pardon succède à la haine,
la personnalité peut éclore.
Avertissement : cet article est informatif, généraliste et ne peut se substituer à une consultation avec un professionnel
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