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mercredi

9 conseils pour se libérer de la dépendance affective.


Voici quelques conseils pour se dégager peu à peu de la dépendance affective.
9 conseils pour se libérer d'un état d'addiction à l'autre !

Ces conseils sont "généraux", ils ne répondront pas à toutes vos questions d'autant que la dépendance affective se décline en fonction de chaque personnalité.

Dépendance affective et isolement





































Ces conseils sont à mettre en application pour obtenir un mieux être !

Attention, avant d'aller plus loin : cet article est informatif, il ouvre des pistes (à mettre en pratique) en aucun cas  il ne peut se substituer à un travail avec  un professionnel
Consulter un spécialiste, psy comportementaliste, vous aidera à sortir de cette addiction et de votre anxiété !.
La dépendance ou addiction à l'autre est un symptôme anxieux, dénote donc une personnalité anxieuse, stressée

Les mécanismes psychologiques de la la dépendance amoureuse.


La dépendance affective se symbolise par:
 "l'attente" 
de l'autre, d'un coup de fil, 20 coups de fils et plus encore, par l'envoi de sms, par le besoin de se "plier" au désir de l'autre, de tout faire pour le ou la garder.

Revenons au mode de fonctionnement de la dépendance.
Attendre le retour, attendre le geste rassurant, attendre le mot apaisant.
Attendre car :chaque séparation pour un(e) dépendant(e) pathologique se vit comme une mort de l'espoir..
Il suspend son souffle, souffre, rien ne le (la) rassure, alors il harcèle au téléphone, mail lorsqu'il le peut, sinon il subit ce manque en se torturant.
usant et destructeur pour les 2 partenaires.

                                       "l'incapacité à faire par soi-même"
Le manque d'estime de soi induit le manque de confiance en soi-même donc en l'autre.
C'est aussi "étouffer" l'autre de demandes incessantes de preuves d'amour.
Le chemin d'un dépendant affectif ne se démarque pas de celui de la personne aimée.
C'est l'incapacité à faire quelque chose d'agréable pour soi.


Phrase type que j'entends en consultation :
"Ce que je ne sais pas me donner, je le demande à l'autre, mais ne supporte pas qu'il se donne le droit d'exister sans moi"

Le dépendant affectif emprisonne l'autre, le vampirise et cherche à le contrôlerlui déniant le droit d'exister sans lui, puisque lui-même se sent comme "sans vie" dans la solitude.


Elle s'habillera, se coiffera pour plaire, jamais en fonction de ses goûts personnels.
Il se conforme à ce que l'autre attend de lui, enfin à ce qu'il croit que l'autre désire.
La frustration au moindre retard, au moindre signe d'indépendance se vit comme un signe de rejet.
Les 
Vous ne savez pas vous rassurer vous-même et le mode attente, vous plonge dans les affres de la souffrance avec son cortège d'émotions dévastatrices ! C'est un cercle vicieux


Alors comment se dégager de cette attente inhibant toute velléité d'autonomie, de ces peurs irrationnelles de l'abandon ?


Objectif :  
  1. sortir de ce cercle "Attente", 
  2. avancer au lieu de tourner en rond,
  3.  ne plus être dans le contrôle permanent de l'autre même si cet aspect est inconscient.
  4.  comprendre que justement sans l'autre vous passez de bons moments sans penser à lui ou elle
  5. vous ouvrir vers l'extérieur, les autres
  6. prendre conscience de vos envies, désirs, besoins personnels dont l'autre est exclu
  7. renoncer à être le centre de l'attention de l'autre
  8. gagner en autonomie c'est comprendre le besoin de l'autre
  9. prendre conscience que votre partenaire souffre également
Action pour se libérer de la dépendance affective :

*Le petit cahier des besoins et envies personnels.
Pourquoi noter ? L'écriture est projective, elle permet de "matérialiser" vos appréhensions, elle évite la rumination et aide à prendre conscience de votre psychologie personnelle

- Notez vos besoins psy sur un carnet. Quelles envies, désirs auriez-vous pour vous même ?
- Prenez conscience de vos émotions
- Etre plus libre, moins sage, plus excentrique, moins dans la peur de etc..?
- Vous interdisez-vous une activité, une sortie, de voir tel(le) ami(e) etc...? Pourquoi ? 
- Votre coupe de cheveux, est-ce celle vous plaisant ou celle qu'aime votre compagnon ?
Monsieur, ce pantalon est-ce votre choix ou celui de votre femme ?
- Apprenez à être "vous" en fonction de vos envies personnelles et non pour plaire à l'autre.


*Apprenez à faire par vous même et pour vous même certaines choses, occupez vous !
  - Danse, théâtre, cuisine, prenez des cours, allez vers ce qui vous attire, cela vous distraira, forcez-vous, l'autonomie s'apprend à n'importe quel âge.


*Résistez au besoin d'appeler, la compulsion se canalise
 - Pour résister à la tentation d'appeler, passez à autre chose, dites vous qu'en 10 minutes, rien d'extraordinaire ne peut arriver, qu'il ou elle travaille, vos appels, sms sont dérangeants.
- Canalisez vos émotions
-Fixez vous sur une image, un souvenir personnel etc..
-Respirez tranquillement pour canaliser vos émotions - Lisez l'article sur femme au bord de la crise de nerf pour y trouver des méthodes de respiration et de relaxation.


*Modifier, transformer votre passivité en mode décision.
Un dépendant est passif, figé dans sa crainte de mal faire, donc il n'initialise jamais rien.
-Surprendre votre partenaire vous donnera un coup de peps ! Oui, vous êtes capable de le faire !
 - Prenez la décision d'un resto avec des amis(es), d'une virée à la campagne, d'un ciné etc..
 Vous comprendrez qu'à 2 ou en compagnie, son regard sur vous reste le même.


*Sublimer votre peur de l'abandon
Dites vous que la décision de rompre n'est pas unilatérale, elle vous appartient autant qu'à l'autre.
 - Une question doit vous interpeller, lorsque le doute, les questions s'installent : 
 " Vos peurs sont-elles fondées, en avez-vous des preuves ?"
 Votre partenaire donne t-il ou elle des signes d'éloignement, de désintérêt ?"
 Si, la réponse est non, votre imagination vous joue des tours.
- Votre dépendance l'irrite, les tensions viennent sûrement de là !
 - Que peut faire de plus votre compagnon ou compagne pour prouver ses sentiments ?




*Booster l'estime de soi même
Lancez vous des petits défis, cela vous donnera confiance à chaque défi réussi.
- Résister, quand l'autre rentre, au besoin de questionner : "lui avez-vous manqué, vous aime t-il (elle) encore"
- Faites une liste de vos comportements compulsifs (pensez au carnet de bord)
A vous de définir vos défis, sachant qu'il faut faire cela sur la durée.


*Modifier vos idées
Définissez vraiment ce qu'est l'abandon, prenez le temps de réfléchir.
En thérapie cognitivo-comportementale, nous insistons sur ce point : la réflexion, c'est elle qui permet de canaliser les émotions.
- Ne pas interpréter toute parole ou tout geste comme un signe d'éloignement, relativiser, dédramatiser.
- Ne pas généraliser un acte anodin et ponctuel.
Exemple : il ou elle rentre énervé(e) peu communicatif(ive) semble lointain(e).
Votre pensée 1 (automatisme)" qu'ai je fait ou dit, il ne m'aime plus etc.."Vous boudez ou râlez !
A modifier en : "il; elle est fatigué(e) a eu une dure journée, rien à voir avec moi" Vous lui laissez le temps de souffler...


*Affranchissez-vous, transgressez les interdits de l'enfance
Ceux de la petite fille ou garçon trop sage, ceux de ne pas s'exprimer, de ceux vous inculquant la serviabilité comme preuve d'amour, de la croyance que vous n'êtes pas l'enfant désiré(e), et même si ce fut le cas, le rôle d' un(e) partenaire n'est pas de réparer votre enfance qui n'excuse pas tout d'un comportement adulte, etc..etc...la liste est longue.
- Ne faites pas pour le ou la partenaire ce qu'il, elle ne demande pas.
- Renoncer à l'amour inconditionnel de parents trop permissifs, une ou un partenaire ne peut tout admettre ou donner.
- Osez exprimer des émotions avec des "je ressens ceci ou cela etc..""je suis en colère car.."
-Agissez sans demander l'avis de votre partenaire pour tout et rien
-Rajoutez ce défi : acceptez de ne pas être aimé(e) de tout le monde etc...etc...

*Les sens comme outils dérivatifs.
Au lieu de focaliser sur des idées sombres, d'attendre, retrouvez vos sens, écoutez les !
-Yoga, taï chi, relaxation etc...sont des outils du mieux être.
-Regardez autour de vous, concentrez vous sur la couleur d'une fleur, le sourire d'un enfant,
- Mettez de l'humour dans vos propos,  riez parfois de la dégaine de certains individus, ouvrez grands les yeux sur la vie.
- Cultivez la bonne humeur, le rire est une merveilleuse thérapie, se moquer de soi-même dénote des prises de conscience.


Donnez à votre partenaire le droit d'exister sans culpabiliser.
La pire des manipulations : le chantage affectif.
Faites vous confiance, croyez en son amour, sentez-vous digne d'amour "Je suis aimable", dans le sens de "je mérite d'être aimé(e)"...à se répéter !



Lire également : http://www.attitude-coach.com/2011/09/comment-se-liberer-de-la-dependance.html (sur la droite du site, dans libellé des messages,un clic sur la dépendance affective vous trouvez tous les articles sur le thème)

Lire également les articles sur l'anxiété :
doper la confiance en soi
J'ai peur de tout 
L'action comme booster d'estime de soi   
Un autre article pour lutter contre la dépendance (15 conseils pour...)
Pour le partenaire du dépendant...18 conseils pour
La dépendance au masculin
Anticiper la dépendance

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Mots clés : dependance affective

vendredi

"Vivre sans l'autre" Quand la dépendance affective tue l'amour.


Vivre sans l'autre. Quand la dépendance affective tue l'amour.




Rediffusion d'un message important sur la dépendance dans le couple


L'absence, l'éloignement,  comment remplir ces moments là pour ne pas littéralement se "figer" dans l'attente ?
Quand la dépendance amoureuse tue l'amour !

Notre société vante le bonheur "à tout prix", reniant cette réalité inhérente à l'humain d'être soumis à des hormones, glandes etc.
bref, le physiologique bouscule parfois ce que l'âme recherche.

Le bonheur se sont des petits moments magiques éphémères volés au temps !
A savourer sans modération.


Vous l'avez compris l'être humain est cyclique dans ses humeurs.
Il faut faire avec et accepter d'être ainsi: super en forme un jour, déprimé le lendemain etc..

Mais voilà, pour le dépendant affectif tout est complexe à vivre dans son rapport à l'autre donc á 
lui-même.

L'anxiété étant mère de tous les maux, le dépendant cultive sa peur anxieuse de ne plus être aimé. Rappel :
Pensez  que le soleil se lève tous les matins, que sans manger le corps périclite, qu'à l'hiver succède le printemps.


Pour lui et elle, les jours sont plus gris que roses lorsque l'autre s'éloigne ne serait ce qu'un peu et/ou par obligation, celle de travailler par exemple.
Seule la présence de l'aimé (e) colorant l'instant de paillettes, ravive le sourire.

Pour une personne peu certaine de l'amour reçu, l'absence est intolérablement frustrante, il(elle)  "se ronge" littéralement, s'enferme dans l'attente.

Attente !
 Attendre un signe, un appel, se figer dans un instant terriblement douloureux, dans lequel chaque seconde dure 1 heure...

Vous ne voyez rien, n'entendez rien, obsèdé-e par votre peur de ne pas contrôler, de perdre, de ne pas être l'unique objet de l'attention, votre besoin viscéral d'être rassuré-e vous tétanise, figé-e dans une infernale angoisse.

Cette attitude très subjective induit un tel mal être, que  vous en  oubliez tout.

Vivant
 'l'absence" dans un sentiment de vide immense,  vous oubliez qu'elle n'est que ponctuelle.
Chaque séparation pour un(e) dépendant(e) pathologique se vit comme une petite mort de l'espoir..
Il  suspend son souffle, souffre, rien ne le (la) rassure,
 alors il harcèle au téléphone, mail lorsqu'il le peut, sinon il subit ce manque en se torturant.

Ouvrez les yeux, calmer vos angoisses d'abandon irrationnelles !
 C'est possible, envisagez-le  !
Doper l'estime de vous-même, en apprenant à mieux vous connaitre, à vous accepter, vous comprendrez le sens de ce mot : 
CONFIANCE

Si, vous ne me croyez pas, si faire confiance vous rend craintif (ve), si ce mot "CONFIANCE" provoque de l'urticaire, parasite votre mental, demandez-vous pourquoi !

Votre relation à l'autre vibre plus sur le mode" frustration" que "contentement" 
 et nous sommes loin de cette notion d'amour partage, amour lumineux qui embelli les instants de cet amour qui doit se vivre dans la souplesse, celle d'accepter l'autre.

Quelques conseils pour éviter cet enferment douloureux, pour lutter contre l'envie de l'appeler toutes les 10 secondes etc.

*Regardez autour de vous, concentrez vous sur la couleur d'une fleur, le sourire d'un enfant. *Mettez de l'humour dans vos propos,
 * Riez parfois de la dégaine de certains individus.
*Cultivez la bonne humeur
*Occupez-vous les mains, l'esprit, 
*voyez des amis(es), promenez-vous, prenez soin de vous tout simplement.
*Apprenez à rester seul(e) sans paniquer
Cultivez l'autonomie, lâchez votre désir de contrôle sur l'autre !
*Rien ne se ligue contre vous que vous même, si ce n'est cette incapacité à être seul(e), à vous sentir perdu(e) sans lui ou elle.


Demain sera plus doux à vivre quand vous cesserez d'avoir peur.

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Blessure d'enfance. Quand la violence verbale et/ou physique mènent le bal : conséquences

Blessure d'enfance. Quand la violence verbale/physique 
mène le bal !
Conséquences.

La peur ! Un rendez-vous quotidien avec la violence

La violence verbale er/ou physique vécue dans l'enfance, 

 ne conduit pas automatiquement à la dépendance affective.

Que ne fera un enfant pour être "aimé" de ses parents quand ceux-ci se révèlent stériles
dans le don d'amour ?

Comment dépasser une blessure d'enfance ?
Quand la violence verbale/physique
mène le bal quelles en seront les conséquences sur un enfant

Prenons le cas d'un enfant dont les parents sont "castrateurs" psychologiquement.

Cet enfant n'est pas accueilli dans la famille, il n'y trouve pas sa place !
Qu'il s'agisse d'une violence physique, psychologique,
l'enfant vit dans l'insécurité totale,
ses besoins, ses désirs sont de l'ordre de l'interdit, car jamais exprimés.

De la joie, à la colère, l'expression des émotions est "brimée".
L'injustice, la frustration, la peur jalonnent cette d'éducation.
Comment un enfant va-t-il au fil des ans va t'il se construire ?
Quelles seront les conséquences psychologiques ?

Trouver une place au sein de la famille est un combat puisque lui est dénié le droit "d'être"?
Si ce n'est le droit d'être comme les parents désirent qu'il soit...sage, silencieux(e),
etc..
Et comment ne pas l'être quand la violence verbale et/ou physique, les humiliations sont le pain quotidien d'un enfant vivant dans la crainte de l'instant suivant.

Enfant détruit, homme perdu  ? Pas toujours
Si, la violence, les disputes parentales tissent la toile de fond du climat familiale, l'enfant se cache, se terre, se tait, vit dans la crainte.
Les mots "assassins" :
" tu n'es bon(ne) à rien",
" tu n'arriveras à rien",
"fais ceci, fais cela",
" tu n'es pas jolie, pas beau" etc...etc...
Tous ces mots "assassins" se déclinent à l'infini.
Attention 
c'est la une récurrence de ce style
de propos qui créera les angoisses, les peurs de ...Cette ambiance dans laquelle est "immergée" l'enfant des années durant.
Nous avons une enfance "massacrée".

Que va faire l'enfant pour être aimé(e), sécurisé(e) ?
Se taire, cacher ses émotions,
faire plaisir pour capter une infime parcelle d'attention, elle, il va être ce que l'on espère d'elle, de lui :
 "une petite fille, ou un petit garçon sage" par peur.

Le "Moi" se rabougri, se dessèche, la réelle personnalité est camouflée derrière un masque.
Cet(te) enfant "castré(e"), en carence affective et émotionnelle, ne pourra épanouir sa féminité, sera un homme en demi teinte, sera "fermé(e)".

Divers profils se dessinent dans le cadre de telles éducations,
la femme peut se "masculiniser",
"être femme-enfant"
"que mère"
rejeter l'homme, la société, multiplier les expériences sexuelles etc...
Il en est de même pour le garçon qui peut se "féminiser", être un macho, sexiste etc...

Nous avons là:
le "complexe du mal-aimé",
"le complexe maternel"
une composante "histrion", plaire à n'importe quel prix, la "dépendance"
avec parfois un zeste de "perfectionnisme" etc...

Des troubles anxieux divers, la peur de la violence, l'utilisation de celle-ci comme outil d'affirmation, de vengeance aussi. La haine dévastatrice et paradoxalement comme une quête de reconnaissance de ceux n'ayant pas apportés à l'enfant la sécurité et l'estime de soi.
Les enfants mal-aimés traineront ce besoin là auprès d'un père, d'une mère

La victime devient bourreau !
De multiples comportement découlent de ces carences...
Le rôle du père influe également sur le devenir et l'identité de l'enfant, car de là découlera le rapport à l'homme pour la fille, à son identité masculine pour le garçon.

La "Petite Fille  ou le Petit garçon Sage",
le resteront, parfois toute la vie,
ou se rebelleront ( mal),
mais affectivement seront dépendants
du regard de l'autre, à moins
qu'elle, il ne rejette pas l'amour de sa vie , tant la peur sous-tend
les rapports affectifs.
Ou, ils tricoteront très vite une relation, dessinant la famille qu'ils n'eurent pas et seront d'excellents parents

La violence est un traumatisme.
Voici donc une des causes de la dépendance affective, due à la castration psychologique.

Une part des peurs infantiles subsistent dans la personnalité adulte, d'où ce "besoin" de
"rassurance" permanente, de doute sur l'amour reçu, tant
la crainte de "l'abandon" est obsessionnelle !

Une note positive pour terminer ce message :

5% des enfants ayant vécus la violence  la reproduiront,
95% sortiront de cette spirale, mais de ceux là nous ne parlons jamais.

Je vous conseille le livre de Boris Cyrulnik :
"Un merveilleux Malheur"

Les enfants résilients seront de formidables adultes en transcendant cette enfance à travers une passion et un immense instinct de survie.

C'est un long et beau travail  que de se libérer de cette sensation de non-existence sans amour.
Se découvrir autre que l'enfant sans droit , 
sortir de la violence,
 de l'auto-destruction, 
se construire enfin,
 s'accepter tel est le but d'une psychothérapie ou psychanalyse.
La libération obtenue n'a pas de prix, tant l'être trouve un sens à sa vie 

Le bonheur d'être. Aimer sans peur !

Je reçois à mon cabinet sur rdv
Méditation & Pleine conscience


Les liens utiles pour signaler la maltraitance :

                            Allô 119 - Service National d'Accueil Téléphonique pour l'Enfance .   www.allo119.gouv.fr/




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La dépendance affective c'est quoi et pourquoi !


La dépendance affective c'est quoi et pourquoi ?
 



Info :
la dépendance affective concerne autant la femme que l'homme

Cet article modifié est à lire ici

Le sujet est aussi vaste que le sont les causes,
 puisque chaque être, s'il ressent la même souffrance, la manifestera de diverses façons selon sa psychologie personnelle.
Un dépendant affective l'est, également, en amitié.
L'autre est " à lui ou elle" signe d'une possessivité amicale, l'ami(e) se doit d'être là et le partage de l'amitié vécue comme une trahison !

Alors tentons de décrypter le "pourquoi" de la dépendance affective.


Trop ou pas assez d'amour reçu dans l'enfance,
la carence affective,
 la violence, 
la dévalorisation, 
l'essence de l'être, 
l'abandon,
la génétique,
l'environnement,
un premier amour désastreux renvoyant à un manque de l'enfance sont les causes principales de la dépendance affective.
Les besoins affectifs dès l'enfance différent selon le tempérament.


Le tempérament c'est notre squelette psychique, il ne changera pas ou peu.
L'essence de ce que nous sommes y est inscrit, nos besoins profonds, c'est notre hérédité génétique.
Notre caractère peut se modeler, s'affiner, se modifier. 
Dès le début de la vie, les besoins sont différents comme les peurs primaires.

La dépendance affective est un symptôme anxieux, une addiction


L'éducation ne fera qu'affirmer, bloquer, évoluer, frustrer ce qui est en nous.
L'engrais, ce sont les parents, la famille, la fratrie, les amis etc..

Lisez cet article préventif pour éviter de devenir un(e) dépendant(e) affectif
Des conseils à mettre en place dès l'enfance.


Tour à tour victime ou bourreau, 
un ou une dépendant(e), selon sa personnalité oscillera d'un état à l'autre :

Oui, car la psychologie de l'être humain revêt autant de
masque qu'il y a d'individu.

La dépendance amoureuse c'est le tonneau des Danaïdes,
le besoin de "rassurance" à jamais inassouvi.

Le dépendant, la dépendante est en recherche permanente de preuves d'AMOUR, 
mais
voilà les preuves ne "remplissent" jamais assez, 
le manque intérieur.
L'estime de soi trop "fragile" ne se contente pas des mots rassurants,
ni des actes.
Pour se sentir aimé(e) encore faut il s'aimer soi-même, enfin avoir une bonne estime de soi-même !
Et renoncer au contrôle sur l'autre.
S'intéresser à l'autre permet de sortir de cet auto-centrage.
Se sentir "aimable", digne d'amour.
"Je ne m'aime pas, comment peut-on m'aimer ?"

Un autre aspect :
"Je suis super, parfait(e), tout le monde dit que je suis le, la
plus gentil(le) etc..."
Ce dernier cas concerne l'enfant-roi, adulé par les l'entourage, auquel  on cède tout
ou presque.
Confronté à la réalité de l'amour de l'autre, qui n'est ni papa, ni maman, n'accepte pas tout, risque

Mais attention, 
ce manque d'estime de soi-même se traduit par un désir de pouvoir sur autrui, par un manque de curiosité pour le ou la partenaire !
Apprendre à s'aimer passe par le relationnel, être capable de nouer des relations 
amicales, professionnelles stables.

Les dépendants (es) affectifs sont-ils, elles en quête de l'amour parfait, idéal, du prince charmant ?
Je ne le pense pas, ils, elles cherchent surtout à contrer la peur de l'abandon en envahissant totalement le territoire de l'autre.

Mais, le drame étant pour eux et elles de ne
JAMAIS CROIRE EN L'AMOUR REÇU
de celui ou celle, partenaire présent, attentionné car rien, sauf éphémèrement, ne comble leur manque, leur peur de la solitude et de l'abandon !

Certains cherchent la mère, certaines cherchent le père, parfois les 2 lorsque l'amour reçu fut permissif.

Le lien chaleureux et bienveillant d'une mère, d'un père ne peut exister à l'identique dans le rapport amoureux !

Une éducation ne mettant pas de limite entre désir et réalité donc à l'acceptation de la frustration conduit l'enfant devenu adulte à la dépendance...
Le "non" devient source de conflit.
Traduction : un jeu de pouvoir sur l'autre, il faut "gagner" à tout prix.
Dans ce cas de figure l'amour peut passer au second plan.

Ils ne savent pas ce qu'ils attendent de l'autre, le (la) partenaire
privilégié(e), de l'amoureux (se) parfait(e) devient très vite porteur (euse)
de toutes les désillusions amoureuses, non par manque d'amour donné,
mais par l'incapacité qu'à l'autre à se sentir aimé.


Ne vivre qu'à travers l'autre, dans l'attente permanente, ne respirer qu'en présence de l'autre.
Désir d'emprise, faire de l'autre sa"chose" pour l'amener à donner et donner encore, à se manifester sans cesse.
La culpabilisation accompagne ce comportement...
Voici le comportement d'un(e) dépendant(e) affectif.
 Il, elle souffre et le, la partenaire souffre tout autant...


Ces comportements ne sont pas toujours conscients... A vous de de le vérifier


Ces schémas déclenchent une réelle souffrance tant la difficulté à exister pour soi-même parait impossible.
Hétéros, homos ce schéma de dépendance n'épargne personne, se croise dans tous les
milieux sociaux.
Ils se cherchent eux mêmes dans la relation.
L'autre n'est que le reflet de leurs manques.

Ce comportement excessif dépend de divers facteurs.

Le, la partenaire sont porteurs d'attente,
 puisque dans son regard, les dépendants
guettent les signes de l'Amour.
De leur droit à "ETRE"

Ou du "désamour"?
Car à trop attendre, vivre dans la méfiance, l'amour de l'autre peut s'éteindre.
Inconsciemment les dépendants attendent la preuve, non de l'amour de l'autre,
mais la confirmation qu'ils ne sont pas "aimables".

Un dépendant est "passif" psychologiquement, face à une addiction quelle quelle soit il a la passivité psychologique, une incapacité à canaliser les émotions et les pensées obsessionnelles qui alimentent l'émotion créant un "cercle vicieux"

Voici les mots et maux de la dépendance:
jalousie
possessivité
suspicion
paranoïa
agressivité
pleurs
pardon
regret
attente
En gros, un dépendant vit dans l'attente, 
ne sait pas s'occuper seul(e), 
cherche à plaire, 
se calque sur l'autre qui est son seul et unique repère tant l'identité est fragile
ou/et le désir de pouvoir est fort.

Ce qui fera fuir le, la partenaire d'un dépendant affectif, 
ce n'est pas le manque d'amour
mais 
le sentiment de ne "jamais en faire assez"
accompagné de son cortège de crises, de colère,
doutes et autres états difficiles à assumer.
Soit il (elle) fuira, 
soit il (elle) supportera cette vie sous tension en souffrant, se taisant ou en ayant une vie parallèle


Deux êtres malheureux,
 l'un par impuissance à s'aimer, 
l'autre impuissant à combler ceci.



Simplement Vivre !
"Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé."
Aristote


Consultez un psychothérapeute, psychologue comportementaliste vous aidera à guérir de cette addiction à l'autre.
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A lire : 

Quelques conseils :
Se libérer de la dépendance
Pour le partenaire d'un dépendant

Quelques causes de la dépendance
La dépendance et la violence :
Amour et Manipulation


La dépendance étant un symptôme anxieux, je vous conseille de lire quelques articles sur les troubles anxieux :
Crise de panique
Comprendre l'anxiété, les angoisses

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