mardi

Et si nous parlions d'amour ?

Et si nous parlions d amour ? 

Un jour ou l'autre nous nous interrogeons sur
l'amour,
 de quoi s'agit-il vraiment ?


Il n'y a pas de code pour aimer.
Sauf un : le vivre "ici & maintenant"
Y-a-t 'il un amour, une façon universelle d'aimer ?

Non,
 chacun aime en fonction de soi-même.

De ce que dicte l'inconscient, c'est ici que les désirs les plus intimes se manifestent, l'inconscient guide vers un idéal d'amour tant sur l'aspect physique que psychique.

L'inconscient décline, également, nos peurs à travers le rejet de ceci ou cela.
Il "projette" sur l'autre ce que le "Moi" aime
il conceptualise ce qui est, parfois, du domaine de l'interdit.

Chaque personne personnalise l'amour en fonction de sa propre histoire, 
de son tempérament.

La façon d'aimer, de le montrer, de le ressentir varie donc.
L'Amour est une émotion, ne jamais l'oublier !

Si, l'amour se rencontre plusieurs fois dans une existence,
il ne sera jamais ressenti sur les mêmes tonalités.

Normal, l'autre étant différent, il suscite donc des émotions autres.

*Pour certains individus, l'amour se raisonne :
attendre l'assurance de l'amour de l'autre pour avancer dans une relation !

*Pour d'autres, l'amour sera fusion, irraisonné.

*Une troisième catégorie de personnalité jouera la froideur et/ou la fuite

*Pour d'autres caractères, l'amour mènera vers des contraires, des histoires impossibles.

*Défis, peurs, inconscience conduisent dans des impasses ou écrivent de merveilleuses histoires

Je vous donne ma vision de l'amour.

"L amour ancre dans l instant, pas de sentiment sans cette connexion au présent pour le 
vivre, 
le ressentir au millimètre près,
 l'odeur de l autre, le regard, 
Le désir suspend  le temps,
 tant ce moment emporte dans une dimension rare.
Que tout s'arrête, là maintenant pour garder à jamais ce bien-être"


Vous ne comprenez pas ce que j exprime, vous n avez jamais ressenti cela ? 
Pourquoi ? 
Le mental domine au détriment de 
l' instinct, vous ne vous "lâchez" pas, toujours dans le contrôle ?

Avec ce leitmotiv :

"bien, mais pas super, ce "nirvana" décrit par les autres...de quoi s'agit-il ? 
Et des questionnements perturbent : "m'aime t'il, elle tant que cela ?"

Aimer implique de ne pas se cacher, de renoncer au contrôle, qui n'est qu'une vaste illusion ! en tous domaines

Que se soit dans La relation sexuelle  ou le sentiment amoureux,
 se laisser aller semble une condition sine qua none pour vivre pleinement ce qui est !

Sinon subsiste trop souvent de la frustration, un "mais" terni l'amour et la sexualité avec une sensation de manque de "ce quelque chose faisant toute le différence"
"

Aimer  c'est :
"ETRE Dans le PRÉSENT"
Quel que soit la façon d aimer !
C est ici qu'intervient la personnalité du, de la partenaire

Résumé :
Parler d amour implique toujours de le décliner à la troisième
personne "il ou elle" et surtout pas dans le " Je"!
Exemple :
"Je l'aime tellement que je lui répète 10 fois par jour, mais, il ou elle ne me le dit pas souvent"

  Accepter cette déclinaison des sentiments manifestés "autrement"
permet de ne pas attendre une impossible expression, la vôtre, car l'autre ne verbalise pas de la même façon ses sentiments.

Cultiver la communication en posant une question, sans agressivité svp, en exprimant un désir et parfois un besoin.
Ne pas oublier que les actes en disent plus que les mots.

Un article à lire à ce sujet :
l'homme ce grand silencieux
pour comprendre cette différence

Quelques articles à lire :


 2 articles sur le thème.
et bien sûr les articles sur la "passion amoureuse"

Ne pas vivre pleinement l'amour en restant trop souvent en deçà, dans la frustration n'est pas une fatalité.
Vivre dans le doute, la méfiance, à moins de preuves flagrantes de mensonges, peut conduire à la fuite de l'autre.
Consulter un professionnel vous aidera à comprendre le sens de vos peurs.

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http://www.attitude-coach.com/p/comment-ca-marche.html

Fille/mère quand la relation se teinte du pardon

Fille/mère : quand la relation se teinte de pardon.

Haïr ou aimer ? Vivre cachée ou libre ? Un choix adulte s'impose.


Après l'article sur la relation fille/mère qui vire à la haine, cet article aborde la relation fille/mère  sous le signe du 

« pardon »

Que signifie «pardon », « pardonner » et est-ce possible ?    Le « pardon » doit s‘ interpréter dans le sens de « compréhension » et de « paix"

Précision, il n’y a pas de solution « prêt à porter » en psychologie, rien n’est obligatoire, rien n’est formaté, si ce n’est le poids social, qui contraint de se conformer à des normes.

La décision de pardonner, comprendre, doit être personnelle et rien que personnelle, individuelle en fonction de soi-même et seulement de cela. 

Ce désir de comprendre est une étape première pour entamer un rapprochement. 

Le plus important  dans cette décision est :

de faire la paix avec soi-même, pour enfin prendre sa propre vie en main en cessant de vivre celle de la mère.

Pardonner pour grandir, devenir plus femme, en accord avec soi-même et se libérer en acceptant un passé douloureux.

Rien ne contraint à pardonner.
Une condition : en assumer le choix.

Comprendre le comportement d’une mère quand elle ne fut pas la mère souhaitée, quand elle fut violente, "abandonnante", absente, comment est-ce possible et cela sert à quoi ?

 Car pour « pardonner » il faut comprendre ce qui motiva une mère d’abandonner un enfant, d’être trop rigide, pas démonstrative etc…

Une évidence : un enfant aime ses parents, à besoin de sécurité, d’un cadre rassurant, un enfant pardonne facilement.

Pourquoi « pardonner » ?

Avant de pardonner, il s'agit de comprendre ce qu'est la haine, les problèmes en découlant avec, parfois, des symptômes psychiques, des somatisations et une incapacité à vivre sa propre vie, à se détachant d'une image maternelle envahissante.

L'amour conduit parfois à la haine et dans cette relation fille/mère ce paradoxe se décline ici dans une douloureuse réalité.
  • La haine empoisonne l’existence du haineux, bien plus que de la personne haïe.
  • Une fille haïssant sa mère, ne s’aime pas puisque elle rejette cette part d’elle-même, elle n’apprécie pas d’être femme.
  • En général, il y a dans ce rapport un attachement fort à l'image maternelle, une fixation inhibant le développement personnelle.
  • L'identité reste fragile car trop imprégnée du rejet "surtout pas comme elle" 
  • La haine ouvre la porte de la frustration, de la colère
  •  Le chemin de vie risque d'être épineux pour elle-même et son entourage.
  • La haine conduit toujours, du moins tant qu'elle domine, à une forme d'autodestruction, à l'autoflagellation et ancre dans un passé ruminé en récurrence.
  • L'échec accompagne, souvent, la haine qui fait le lit de la haine de soi-même
  • La culpabilité rôde, car paradoxalement il n'est pas dans la nature d'un enfant, la fille  devenue "grande"  de haïr une mère
Comment comprendre ?
En parlant avec la mère, en insistant sur le besoin de savoir ce  qui provoqua son comportement.
      Que vivait la femme à cette époque là ?
      Oui, la femme car une mère reste une femme.
      Quel rôle joua le père ?
      Quelle est l'histoire de la mère, son enfance, éducation etc. ?
Quel fut le poids de la société dans une décision d'abandon ?

La mère doit aussi comprendre pourquoi elle subit cette haine, car malheureusement, certaines filles ne s'expliquent pas, ne  communiquent pas sauf dans le reproche et la colère.

Elle a surement fait quelques erreurs éducatives, jusqu'à quel point ? justifient elles aujourd'hui le conflit ou le silence ?

En dehors des cas cités dans l'article "Fille/mère, quand la relation vire á la haine"
certains comportement des filles sont nébuleux.

Sans un dialogue clair, une communication ouverte, la situation restera bloquée avec de la souffrance des deux cotés.

Précision sur l'abandon : qui n'est pas le fait de laisser son enfant devant une porte.
Une fratrie séparée en cas de divorce, l'un ou l'une au père, l'autre avec la mère provoque ce même sentiment d'abandon, comme une vie en internat, comme l'absence trop fréquente des parents.
Et bien sûr, il y a l'abandon en institution car la mère, seule en général, ne peut pas pour x raisons élevée un enfant.
Ce sentiment d'abandon s'installe sournoisement car l'enfant ne se sent pas entourée, pas aimée, pas intéressante etc...

       Si elle fut violente, dévalorisante, lui demander pourquoi ?
       Où était le père, quel rôle eut-il ?

Pour les autres profils de mère du précédent article sur la relation fille/mère, il sera plus facile de pardonner.
 Ce que l'ado, la jeune fille détestait chez cette mère, la femme l'intégrera en cessant de rejeter une part d'elle-même.

Mon conseil : essayez de comprendre cette femme, votre mère, faites le maximum pour
cerner des faits. 
Éventuellement se mettre à la place de la mère, par empathie, peut aider à comprendre. 

Faites le pour vous, surtout pour vous
en comprenant le sens du "pardon" qui doit vous libérer de la haine  
de tout le monde 
et 
de vous-même,
 qui "avez subi" une éducation, un environnent peut-être désastreux, vous maintenir dans la haine ne fait que vous retenir dans ce passé au lieu de vivre pleinement.

Ce pardon amènera, peut-être, un rapprochement et si tel n'est pas le cas, il doit vous ouvrir les portes du futur, le votre pour, enfin créer un demain dont vous serez la principale interprète.


Le chemin sera, peut-être, long avant de parvenir à cette délivrance.
Se  décoller de cette vieille peau  qu'est la haine demandera des ajustements, suscitera des doutes, mais ce voyage vers vous-même en vaut le coup.
La haine, est, restera une prison mentale sans avenir

!

Aujourd'hui, vous avez le choix d'aimer ou non cette personnalité maternelle.
Vous avez une obligation envers vous-même,
celle de vous "aimer" chaque jour un peu plus et plus encore si vous êtes mère.

Quand le pardon succède à la haine,
la personnalité peut éclore.


Avertissement : cet article est informatif, généraliste et ne peut se substituer à une consultation avec un professionnel


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lundi

Le trouble narcissique confondu avec le pn. Explications

Le trouble narcissique confondu avec le pn. Explications

Un court article pour éclaircir quelques points de confusion sur le trouble de la personnalité narcissique confondu avec le PN.


"N'est pas pervers narcissique qui veut" et heureusement.


Un trouble de la personnalité relève de la psychiatrie, nécessite un traitement qui stabilise, la biologie rentre en jeu, sinon il s'agit de "traits de caractère"


Sur ce lien nous approchons plus de la personnalité PN :
https://www.attitude-coach.com/2016/06/narcissique-antisocial-border-line-ou.html

Pourquoi ce mémo ?
Pour la confusion et la tendance à qualifier PN des personnalités loin de cette pathologie qui je le rappelle comporte l'adjectif "Pervers" définissant de la perversion sexuelle, mentale, de la violence physique,  avec un besoin de contrôle de l'autre quasi obsessionnelle.


Je prépare une histoire décrivant ce qu'est réellement un pervers narcissique et vous le découvrirez à la lecture que le comportement va bien au delà de ce que vous imaginez.
Fort peu d'entres vous y reconnaitront un(e) partenaire qualifié(e) PN

Méfiez-vous de vos à-priori sur ce sujet.
En certifiant  un partenaire PN, vous condamnez votre relation.
Certaines personnalités présentent des traits de caractère forts complexes, difficiles à vivre sans êtres pour autant pn.

L Égocentrisme reste un trait commun à de nombreuses personnes, dont les anxieux souffrant de T.A.G ou autres symptômes

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mardi

Etre imparfait (e) et l'accepter. Mise en pratique.

Être imparfait(e) et l'accepter. Mise en pratique.

Je m'aime, je ne m'aime pas !

La perfection ? Physique, physiologique, psychologique entre rêve et réalité


Il y a le désir de perfection physique, celui de la perfection intellectuelle, psychologique.
Connaitre ses propres limites dans divers domaines est un pas vers
l'acceptation de son imperfection.

Je me déteste ainsi.
Je ne m'accepte pas, je suis nul(e) pas á la hauteur etc...
Vous avez le droit de douter mais pas celui de vous y enfermer.
Que de négation renvoyant une image peu attirante de soi-même.

Ok, mais que faites-vous de ces ruminations très anxiogènes qui n'aideront pas votre évolution ?

On ne change pas, notre squelette psychique ou tempérament ne peut changer,
le caractère, votre comportement peut se modifier.

Solution :
"je suis imparfait(e) et l'accepte "

Pourquoi ?
Pour vivre plus serein, il s'agit d'accepter ce qui dérange, ce que l'on n'aime pas de soi-même, ses états d'âme par exemple, ceux des autres aussi.

Ce qui vous dérange de vous-même peut-être perçu par les autres comme une qualité, une force.

Ne portez-vous par sur nous même un regard subjectif, reflet de l'image que vous avez de vous ?

Question :
acceptez-vous l'imperfection de l'autre ?
Non ou oui 
?

Non, vous vibrez donc dans un désir de perfection pour vous-même et les autres, vous êtes donc exigeant avec l'autre, trop peut-être.
Ce comportement indique une rigidité puisque vous ne laissez pas l'autre s'exprimer tant verbalement que psychologiquement.
 
Oui, pourquoi ce jugement cette exigence envers vous-même, ce que vous accordez a l'autre pourquoi ne pas l'accepter chez vous.
Apprenez a devenir votre meilleur(e) ami (e)


Ne pas accepter ses propres failles, ses propres limites incline à attendre de l'autre, des autres le même comportement au risque d'un clash relationnel !

Nous passons toutes et tous par ces états d'âme, parfois oscillants dans une même journée, de l'un à l'autre.
Comment  "canaliser"  ces émotions fluctuantes, si contradictoires ?

Voici quelques exemples.

1)Râler sans cesse pour un petit rien.
Se lever, déjà, de mauvaise humeur en pestant contre la journée qui s'annonce
Faire un drame car la machine à café est en panne.
Je vous laisse allonger la liste des griefs matinaux qui augurent d'une journée sous signe négative.

Question ?
Pourquoi râlez-vous ?
Réponse.
"Euh, ah, je ne sais pas, ou parce que c'est comme çà et que je me déteste ainsi, ce qui m'énerve encore plus car je veux être toujours aimable, apprécié(e)
"Je me lève de mauvaise humeur et j'aime pas"
Solution ?
"Il n'y en a pas, ma journée est fichue"
Vous le pensez vraiment ?
Oui, j'ai pas de chance, m'arrive toujours des trucs comme çà !


Voici un discours bien négatif, défaitiste et victimaire.

Voici ce qu'il importe de mettre en place :
Dédramatisation, acceptation de vous lever, parfois, de mauvaise humeur, en vous recentrant 
 sur l'instant, 
mais ne projetez pas cet état sur la journée entière comme un jour morose ou tout semble se liguer contre vous,
enfin un jour ou avez la sensation que rien ne va !

Prudence, la projection négative vous rend négative, donc renforce la mauvaise humeur et vos mécanismes de défenses/attaques
Les conséquences :
risques de conflits avec autrui, mauvaise humeur projetée sur les autres etc...

La solution est donc :
"ok, je suis de mauvaise humeur (reconnaitre en se le verbalisant) ce matin, 
sans raison apparente,
(à creuser ! Au fond de vous il y a, surement, une frustration, une colère etc.) 
J'ai le droit de "râler" un peu !
Je me détends,  je réfléchis "objectivement" à ce qui me dérange.
Je me concentre sur ce que je fais au lieu de ruminer et de râler.
J'accepte ma mauvaise humeur, sans l'étendre aux  autres, à la journée entière !

Le perfectionniste aura tendance à soit râler plus fort pour recadrer l'autre ou à ruminer si l'introversion domine avec risque d'explosion.

2)Pour l'exemple suivant le,la collègue, partenaire "difficile" etc..

Ci-dessous deux solutions comportementales
 Supporter, sans jamais rien dire, le conjoint stressé, le collègue narquois, le patron dévalorisant etc.(voir deux solutions ci-dessous)
**Deux solutions sont possibles dans ce dernier cas :
1)J'exprime mon dérangement à l’intéressé par un :
"j'aimerais que mon lever soit plus agréable pour que nous profitions du petit déjeuner" !
Pour le collègue narquois
"Je voudrais ne plus être distrait(e) dans mon travail " ou
"Je ne comprends pas de quoi tu parles"

Si vous êtes perfectionniste et rigide, estimant que le comportement de l'autre vous dérange réellement, votre discours sera trop brutal et désagréable !
Avec à la clé, la peur de n'être pas performant(e) car dérangé(e) par l'autre.
Vous vous enfermez dans un cercle vicieux perturbant.

Ou :
2)Vous avez la capacité extraordinaire de vous extraire des propos de l'autre ne vous touchant plus du tout.

Ce qui peut vous ranger dans la case "acceptation de l'autre" indiquant
que vous ne personnalisez pas les sautes d'humeur de cette personne,
 ne prenez pas pour vous l'énervement, la colères, les sales discours.

Dans un univers où tout le monde râle et se plaint,
rester en équilibre demande de s'ajuster et d'accepter l'imperfection de la vie et de l'être humain !

Accepter !

voici bien le verbe ouvrant vers un espace de liberté.
Accepter que tout ne soit pas toujours parfait.
Accepter que vous êtes imparfait,
 les moments de blues et de doute,
la sale humeur des autres.

Accepter de ne pas être celui ou celle que vous espériez au nom de parents parfois trop exigeants avec un enfant porteur de leurs espoirs et échecs.
Au regard de certaines éducations, se libérer du poids des attentes des autres, parents, familles est un vrai chalenge pour exister par soi-même.

Mais quelle belle perspective que d'y parvenir puisqu'il s'agit de transgresser une éducation trop castratrice.

Assumer !

Il s'agit bien de cela sur le fond, assumer ce que vous êtes sans rechercher une perfection qui comme le tonneau des Danaïdes est sans fond, sans fin puisque la frustration résulte de ce type de comportement.

Assumer ses peurs comme ses failles et fragilités, ne pas s'estimer capable de tout réussir et surtout se donner le droit à l'échec.
Le désir de perfection est très subjectif, il dessine un besoin d'être au top en tout et partout.

Question :
revenez vers votre enfance, votre éducation, qu'attendait-on de vous ?
Le rôle des membres de la famille était-il bien défini ?
La réussite était-elle la seule valeur prônée par les parents ?
Aujourd'hui où situez-vous votre besoin de reconnaissance, dans quelle situation pensez vous l'obtenir ?
Ces quelques questions et d'autres sont  à vous poser pour comprendre ce qu'est votre moteur psychique.

Notre société vante le bonheur "à tout prix", reniant cette réalité inhérente à l'humain d'être soumis à des hormones, glandes etc...

Bref, le physiologique bouscule parfois ce que l'âme recherche.
Vous l'avez compris l'être humain est cyclique dans ses humeurs, le bonheur de l'un sera peut-être ridicule á l'autre qui attend autre chose de sa vie

Comprenons une bonne fois pour toute, que notre culture occidentale,
 notre mode de pensée est  binaire.

C'est à dire : blanc ou noir, vrai faux, souvent catégorique
très différent du mode de pensée des orientaux qui est plus concentrique, basé sur des fait
Nous sommes formatés par notre culture, notre éducation.

 Quels sont les risques du désir de Perfection dans le sport, yoga et autres disciplines 

Parenthèse :
On ne devient pas un être "Zen", philosophe et en adéquation avec nous-même et l'entourage par quelques pratiques rapides, proverbes ou lectures qui bien que bénéfiques resteront le plus souvent intellectuelles mais non ressenties.
 
Toutes les pratiques, si elles apportent un bienfait certain au niveau stress, ne permettent pas une formidable évolution de l'être vers lui-même, sauf exception et sous condition d'un travail en profondeur sur soi-même.
Ténacité, régularité sont nécessaires.

L'essentiel, accepter cela,  en appréciant les bienfaits de votre pratique.
L'erreur serait de chercher  justement un "état" de transformation totale,
une perfection 
L'obsession guette et donc le mal être quand une quête de 
"toujours plus, toujours mieux" s'installe.

Car aucune pratique physique ne permet de se libérer, de s'accepter sans un travail 
sur les cognitions ou schémas cognitifs

D'où l'importance de "l'acceptation de soi-même"
Qualités, défauts, fragilités, forces, failles etc..

Se savoir "imparfait" et bien vivre avec.
Commencer par "travailler" sur le quotidien en modifiant son approche cognitive.

Casser des automatismes de pensées négatives face à des situations dérangeantes, agaçantes mais pas dramatiques.

L'anxiété, la peur de ne plus être aimé(e), d'être malade, dramatiser un matin "sans" envie, un jour  chagrin etc...etc...

Mille sensations désagréables assaillent, sans raison apparente, un individu !
La solution semble d'accepter ce moment "sans", 
de faire "avec"
une mauvaise humeur, une fatigue.

Et surtout ne cherchez pas le comportement "parfait" qui n'existe que dans votre imaginaire !
Vous pouvez tendre vers en restant conscient que l'atteindre reste un défi souvent hors de portée tant que l'insatisfaction rôde.

Faire au mieux en fonction de vos capacités peut se rapprocher de la perfection

Attention à ceci :
Le risque de la non-acceptation  de soi-même 
Noircir à plaisir l'instant, se replier sur-même, se plaindre en se posant en victime "cela n'arrive qu'à moi"...
Vivre dans un stress permanent.
Imposer aux autres sa vision des choses en exigeant d'eux la même perfection, ce qui dans l'éducation des enfants sera négatif à leur construction.
Le désir de perfection s'accompagne le plus souvent d'un désir de pouvoir qui semble rassurant.

Accepter conduit sur un chemin plus agréable
en restant ouvert à ce qui est !

La vie c'est aussi et surtout :
regarder et voir, sentir, aimer,
se concentrer sur une couleur, une fleur, un arbre
mettre de l'humeur,
rire de tout et rien
se regarder avec plaisir dans un miroir


Pensez "instant présent" 
en vous autorisant quelques minutes par jours la prise de conscience des 5 sens -voir le menu "pleine conscience"

A lire :
"Imparfait, libre et heureux" de Christophe André

D'autres articles à découvrir
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Information :
cet article est informatif et très "généraliste", il ne peut se substituer à une séance avec un professionnel.

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mercredi

Moi "Je" il, elle ne parle que d'eux, pourquoi ?

Moi "JE", il, elle ne parle que d'eux, pourquoi ?

Le centre, être ou ne pas être ?

En premier, je vous souhaite une bonne rentrée après des vacances, qui je vous le souhaite furent reposantes.

  • Rentrée professionnelle
  • Rentrée scolaire
  • Rentrée en fac
  • Rentrée à la maison

Tout rentre donc dans l'ordre...enfin presque
l'habitude en fait partie et le rapport aux autres, celui-ci provoque quelques appréhensions si face à vous,
 vous avez :  
Une personnalité ne parlant que de lui ou elle.
Oui, ces gens qui ne parlent que d'eux-mêmes foisonnent.

Que faire, comment se comporter soi-même ?
Aïe, aïe ! Épuisant et lassant
Mais, pourquoi certains individus ne savent-ils s'exprimer que sur le mode "JE" ?

Comment se comporter face à ce "Je" permanent, récurrent ? 

Qui est cette personne dans votre vie ?
Selon le degré d'intimité relationnel, les situations et qui vous êtes,
diverses attitudes sont possibles.
*Nimbée de brouillard façon distance
*Evitante, la fuite comme moyen de survie
*Compassionnelle : écoute attentive pour se se sentir aimé(e)
*Soumise : en cas de relation très proche et l'incapacité à dire "non"
*Défensive : par usure psychique et le besoin de hurler "j'existe"

Pourquoi ces personnes fonctionnent-elles ainsi ?

Une liste de quelques causes, prudence, une personne n'aura jamais tous ces comportements, mais un peu de ceci, un peu de cela, tout dépend de la structure psychologique.
  • Ego surdimensionné à tort ou à raison, un fond de narcissisme
  • Besoin viscéral d'avoir raison, manque de souplesse psychologique
  • Besoin pathologique de valorisation, de se prouver que oui il, elle est, le, la meilleur(e)
  • Carence empathique, le "Tu" vient en second, puisque l'écoute existe lorsqu'elle au bénéfice de soi-même.
  • Timidité, ne pas savoir établir une discussion, parler de soi-même est plus facile.
  • Manque total d'humilité car l'autre n'est que réceptacle peu pris en compte.
  • Inhibition émotionnelle parfois, on retrouve la timidité
  • Auto-satisfaction
  • Une  tendance à embellir les situations à leur avantage
  • Le stress provoque ce genre de comportement, amplifié en période de vie difficile
  • Un vide affectif, perte de repères, la solitude
  • En général, être aimé(e) importe plus que d'aimer (une piste à prendre en compte)

J'ai remarqué que ce type de comportement correspond soit à une éducation trop stricte, faite d'interdits et du manque d'écoute des besoins de l'enfant,  ou au contraire trop permissive.
L'enfant "roi" risque de se positionner ainsi. 

Le mensonge accompagne souvent ce style d'attitude ou du moins la survalorisation des actes accomplis.

Le manque d'estime en soi-même reste la toile de fond de ce comportement, mais ne le dites surtout pas à l’intéressé(e) qui ne se reconnaitra jamais comme tel(le) car son Ego ne l'admettra jamais !

Parenthèse : ces personnalités, malgré ce gros travers peuvent posséder de belles qualités.

Comment réagir ?
Je donne quelques indications en début d'article.
Là aussi, la personnalité fera la réaction.
Lorsqu'il s'agit d'un voisin, d'un collègue de travail,
la solution 1 semble la plus réaliste.
Une personne plus proche sans être un  intime
reste l'évitement ou la solution 1
Un enfant, 
certaines tranches d'âge développent ce comportement d'auto-centrage, apprenez à recadrer en incitant à prendre les autres en compte
Un, une ami(e),
 communiquez en exprimant votre ras le bol de ce "Je" vous laissant peu de place dans cette amitié.
Est-ce réellement une sincère amitié ?
Un mari, une épouse, un compagnon ou compagne de vie...
*la soumission me parait la pire réponse en enfonçant l'autre dans son "Je" 
*le compassionnel, encore faut-il manquer cruellement de confiance en soi pour le faire
*la défensive, risque de virer au règlement de compte, à l'explosion soudaine

La meilleure attitude sera, dès le début,
en amitié, amour, famille, de verbaliser à l'intéressé(e) cette tendance à ne parler que de lui ou elle, à ne pas écouter...que cela vous gêne en donnant la sensation de ne pas être entendu(e).  
En amour, c'est réellement au tout démarrage de la relation, quand ce trait de comportement apparait que vous devez vous affirmer, tout en sachant que cet homme, cette femme aura une tendance à basculer facilement dans ce "je".
Mettez des rappels en place d'un commun accord pour déjouer cette tendance.

Si l'intéressé(e) en prend conscience (un psy comportementaliste sert, aussi, à cela) en comprenant le "pourquoi", il, elle pourra corriger cet aspect dérangeant de sa personnalité qui malheureusement cache ses traits de personnalités plus sympathiques.
Sans oublier que professionnellement ce trait crée dans les rapports à autrui des problèmes relationnels.


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