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lundi

Blessures d'enfance : est-il possible d'en guérir et d'aimer ?

Est-il possible de guérir des blessures d'enfance et d'aimer ?


Toute personne ayant traversée une enfance semée d'embuches traine un lourd passé.
Ceci étant exprimé, qu'elles sont les conséquences psychologiques de ce passé emprunt de tristesse ?
Toujours entre deux voyages


Ma réponse sera sibylline, tout dépend des causes et de la personnalité de l'enfant, qui peut, malgré un parcours complexe à une période de l'enfance, s'en sortir au mieux.

Dans cet article, je n'aborderai pas la violence faite à enfant déjà traitée et que vous découvrez en suivant le lien.

Aujourd'hui parlons de la disparition d'un parent.
Voici un récit véridique, cette fillette nous l'appellerons Domi

Une enfance insouciante, des parents aimant et une fillette adorée par son père, aux yeux de celui-ci elle est une princesse et princesse elle est !

Tour en moto avec papa, vacances avec papa et maman, mais le découvreur, le guide c'est bien lui, ce père toujours joyeux, voyageur pour ne pas dire nomade....

Fuit-il une femme, qu'il adore, parfois trop jalouse et possessive ?
 Peut-être, il part souvent.
Ces questions, elle ne se les posera que des années plus tard.

Cette enfance, entre une mère exigeante et cultivée, issue de la bourgeoisie, très axée sur elle-même et ce père bon vivant toujours entouré de copains se déroule dans la gaité.

Elle est précoce, marche à 9 mois, curieuse de tout, une vraie machine à questions : pourquoi le ciel est bleu, pourquoi les noirs le sont et pas nous, à quoi sert la télévision et où sont les gens ? dans la boite etc.
Papa adore maman et elle en joue, quitte à rendre sa fille responsable de tout et de rien :" chéri, ta fille m'a répondu d'un drôle de ton, tu devrais la punir !"
 Papa devient le censeur, le punisseur, mais gentil il fait semblant de...

L'enfant évolue dans cette ambiance plutôt sympathique et conviviale.
Les parents reçoivent, la porte est ouverte...

Elle a son lieu secret, le grenier où dorment des malles anciennes pleines de poussière, le lieu des confidences au chat, des chagrins enfouis, des incompréhensions face à l'injustice de sa mère.

Parfois, elle a la sensation que maman lui en veut de quelque chose, qu'elle la dérange.

Mais à 7 ans ces pensées sont éphémères, pas analysées, elle retourne vite à ses jeux et á la danse.
Elle adore le jardin, suivre les colonnes de fourmis, peinturlurer les chaises.

Déjà avec sa mère il y a des affrontements, des "NON" je ne ferai pas ceci, elle tient tête avec pour réaction maternelle : "Quel sale caractère tu as ma fille" " Vraiment infernale comme gamine"...

Toutes ces paroles s'envolent tel un nuage porté par le vent, enfin en apparence.

 Souvenirs.
Vacances au bord de la mer, une maison, des balades et un âne dont elle s'éprend à mourir, au point de vouloir le ramener à Paris...l'amour des animaux se dessine déjà et il ne la quittera plus.
Un déchirement que de quitter l'âne, elle n'aime pas les séparations, adore les animaux.

Un premier bilan sur la construction identitaire de Domi.
A priori Domi est une enfant équilibrée, élevée dans un environnement social stable, elle sait déjà s'affirmer, le rapport au père y contribue.
 Il ne lui présente pas le monde comme dangereux, bien au contraire, il lui apprend à le découvrir sans le craindre.
Le rapport à la mère plus ambiguë complique son identification à celle-ci qui donne une image de la femme hyper féminine, trop dans la rivalité et centrée sur elle-même créant une sensation à la fillette d'être parfois "gênante", de "ne pas faire comme il faut"
Souvenez-vous des propos de la mère cités plus hauts, elle lui dit souvent :
"Vraiment tu es gourde ma pauvre fille"
L'image du couple parental est forte, ils sont unis et papa cède souvent à sa femme.

Domi à de bons rapports avec les enfants, avec les adultes elle est parfois réservée.
Bonne élève, elle apprend vite.

Maman inculque une éducation faite de "on ne parle pas à table, on ne parle pas la bouche pleine, on se tient droite, on ne coupe pas la parole etc.."

Contraignant peut-être pour l'enfant mais qui plus tard lui permettront d'être à l'aise partout.
Une éducation classique en somme.


Retour à Paris, papa est fatigué, lui le colosse auquel rien ne résiste perd de sa bonne humeur.
Il se traine.
Tout devient flou dans la mémoire, des fils se cassent dans son esprit, elle ne comprends pas.

On l' éloigne de la maison sans rien expliquer. Elle s'inquiète.
A l'époque, sous prétexte de protéger un enfant, la loi du silence domine...résultat, un ressenti sans mot, du vide que rien ne comble, un sentiment de subir l'incompréhensible...et toujours pas de mots face à la souffrance de la mère, la dégradation du  père redevenu un enfant dépendant.
On cherche à la rassurer avec des inepties.
Elle sait que quelque chose de grave se prépare.

La maison, elle dans la chambre, sa mère la croit chez une amie, le médecin arrive,  elle entend
" votre mari est condamné, la tumeur atteint le cerveau, le cancer se généralise, au maximum deux mois"

Elle a 8 ans et demi, sais, comprend ce que cela signifie "il va mourir" la laisser, l'abandonner.

Elle hurle en se précipitant chez la voisine.

 Un immense chaos, des situations s'embrouillent pour se confondre en une seule, unique douloureuse sensation : il n'est plus là !
Elle n'y croit pas, n'y croira jamais.
Elle se réfugie dans le grenier, pleure, attend, espère, attend encore, ne parle plus et attend encore qu'il revienne.

Du flou, la mémoire en faillite, le néant...de cette période il ne reste rien qu'un dédoublement d'elle même, là mais ailleurs dans les méandres de l'effondrement.

Un traumatisme. 

Maman souffre aussi, les gens sont gentils mais si lourds et maladroits qu'elle les évite.
Maman cherche comment la distraire, elles partent en vacances, les mois défilent dans un brouillard d'où émerge, parfois, des rires, l'enfance est là, si l'insouciance n'est plus subsiste l'instinct de survie et Domi en possède une sacrée dose.
Maman aime rire,  l'humour et elles rigolent bien toutes les deux.


S'effilochent les années, Domi danse beaucoup, passionnée par ce dépassement de soi-même.

Stoppés les souvenirs, elle ne se souvient de rien, la vie bloquée au décès de son père.
Elle ne s'ancre dans rien.
Elle attend.

13 ans. 
Toujours la danse comme exutoire, elle balade sa carcasse habitée par ce manque.
Maman va se remarier avec un plus vieux qu'elle, comme mon père plus âgé.
Elle a droit au bonheur.
Les dés sont jetés et Domi avec : 
"Je pars vivre chez lui, mais toi, il ne veut pas que tu viennes, tu restes avec grand-mère" 
Ah, grand-mère méchante, aigrie, qui me tire les cheveux en douce !
"Maman, tu ne peux pas me faire çà, elle est si mauvaise, plaintive, sinistre"
"Chérie je serais juste à côté, tu passes quand tu le veux"

Désolation, maman part chez lui "et moi et moi tu m'abandonnes "dans la détresse.


Pré ado, ado, les murs franchis, les punitions, mère absente, Domi dérange, sale période, elle se débrouille seule...Maman est généreuse, matériellement, mais si avare d'elle même, la grand-mère n'a aucune autorité sur elle.

"Pas le temps de passer ma chérie et ton beau-père ne veut pas te voir chez lui !!!

Des copains, copines pour famille, brillante élève qui ne fiche rien, douée en tout, l'écriture en particuliers et la danse encore mais ne s'ancrant dans rien en particuliers.

Juste une envie viscérale : vivre, exister.


Un autre bilan
Dérive ? Non, Domi garde la tête froide et connait ses limites, les limites à ne pas franchir, au bord du gouffre, elle réagit
L'éducation stable joue son rôle, mais elle est en souffrance, désabusée et paradoxalement voit sa mère comme une victime qu'il ne faut pas brusquer.
Pourquoi ? Maman endosse facilement ce rôle en fonction de ses besoins, un enfant ne sait pas encore discerner la manipulation.

14 ans, la maturité d'une adulte, elle dévore les livres, pour s'évader, comprendre.

Elle grandit vite...trop
16 ans, maman lui loue un studio à Paris....vive la liberté.

Vite, très vite, des garçons, elle plait beaucoup mais aime-t'elle vraiment ?
Pour elle rien ne dure, aimer c'est prendre le risque de perdre l'autre, l'abandon, alors autant vivre en fonction de l'instant...et voir !

Les années défilent.

Connaitre l'inconnu, comprendre, l'intensité, la passion, loin de préférence, ailleurs toujours ailleurs pour l'excitation, la découverte, puis se lasser et recommencer.

Soif de vivre avec en toile de fond cette notion ; "rien ne dure" la vie peut s'arrêter demain, la sienne, celle de l'autre.

Faisons le point sur cette histoire.
Premières années de vie, Domi acquiert de solides bases, elle reçoit de l'amour, même si la mère, névrosée, souffle parfois le chaud et le froid.
Les valeurs inculquées : la tolérance, la compréhension, l'ouverture aux autres et aux choses de la vie resteront et tisseront chez elle le respect de soi-même et de l'autre.
Cette mère, intellectuellement lui apprend à penser par elle même, aspect très important pour ne se laisser duper.

Les points noirs, le décès du père, déjà vécu comme un abandon par l'enfant et l'abandon de la mère pour un autre homme peu de temps après vont renforcer chez Domi cette idée que "rien ne dure" créant une fuite en avant.

Bilan.
La réponse au titre de ce message est "NON" nous ne guérissons jamais totalement il restera des blessures, des cicatrices devenues presque indolores mais qui se réveilleront en fonction d'une situation précise.

Oui, il est possible d'aimer et ici tout dépend de la personnalité.
 

Pour elle, ne jamais se retourner sur le passé, d'ailleurs ce passé est occulté, avancer toujours en vivant l'instant.
Demain ? Nous verrons.

Occulté comme un déni de mémoire pour ne pas souffrir et parce que le passé ne se change pas et qu'il faut l'accepter. 

Nous ne pouvons pas parler de déni, elle est très consciente des conséquences de ce vécu.

"Construire" ; une notion que Domi ne connait pas réellement et pourquoi "construire", avoir des projets à long terme que la vie peut basculer d'un claquement de doigt, anéantissant tout.

Elle est très vite responsabilisée

Le trait de caractère dominant de Domi : l'ouverture aux autres tout en sachant s'écouter elle-même, elle sait donner et recevoir.

C'est une" résiliente", elle rebondit toujours, traverse les épreuves en les affrontant, elle s'accepte

Son tempérament joyeux, extraverti l'aide à boire le verre à moitié plein plus qu'à moitié vide dans les périodes difficiles.

Ses fragilités : l'amour .
Un père idéalisé, ce héros si tôt disparu laisse une empreinte forte, de part l'amour inconditionnel qu'il lui donna, elle développa un narcissisme assez fort avec ce besoin d'être aimée pour elle-même.
Mais paradoxalement, cette peur que tout cesse la fera vite changer de cap, si l'autre ne répond plus à l'image qu'elle a de l'homme et de l'amour.
La notion de famille est relativement abstraite.

Chaque individu se construit en fonction de dizaines de paramètres, Domi optera pour une vie exaltante, parsemée de découvertes, de voyages et de liberté en divers domaines. Professionnellement elle ira vers une activité indépendante...

Une ou une autre traversant les mêmes épreuves au même âge cherchera vite à créer sa famille, mariage, enfant, stabilité.
Pour d'autres encore, la marginalité deviendra un mode de vie si les bases des premières années de vie furent trop fragiles, sans oublier la biologie de chacun, l'hérédité.

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mardi

Fille/mère quand la relation se teinte du pardon

Fille/mère : quand la relation se teinte de pardon.

Haïr ou aimer ? Vivre cachée ou libre ? Un choix adulte s'impose.


Après l'article sur la relation fille/mère qui vire à la haine, cet article aborde la relation fille/mère  sous le signe du 

« pardon »

Que signifie «pardon », « pardonner » et est-ce possible ?    Le « pardon » doit s‘ interpréter dans le sens de « compréhension » et de « paix"

Précision, il n’y a pas de solution « prêt à porter » en psychologie, rien n’est obligatoire, rien n’est formaté, si ce n’est le poids social, qui contraint de se conformer à des normes.

La décision de pardonner, comprendre, doit être personnelle et rien que personnelle, individuelle en fonction de soi-même et seulement de cela. 

Ce désir de comprendre est une étape première pour entamer un rapprochement. 

Le plus important  dans cette décision est :

de faire la paix avec soi-même, pour enfin prendre sa propre vie en main en cessant de vivre celle de la mère.

Pardonner pour grandir, devenir plus femme, en accord avec soi-même et se libérer en acceptant un passé douloureux.

Rien ne contraint à pardonner.
Une condition : en assumer le choix.

Comprendre le comportement d’une mère quand elle ne fut pas la mère souhaitée, quand elle fut violente, "abandonnante", absente, comment est-ce possible et cela sert à quoi ?

 Car pour « pardonner » il faut comprendre ce qui motiva une mère d’abandonner un enfant, d’être trop rigide, pas démonstrative etc…

Une évidence : un enfant aime ses parents, à besoin de sécurité, d’un cadre rassurant, un enfant pardonne facilement.

Pourquoi « pardonner » ?

Avant de pardonner, il s'agit de comprendre ce qu'est la haine, les problèmes en découlant avec, parfois, des symptômes psychiques, des somatisations et une incapacité à vivre sa propre vie, à se détachant d'une image maternelle envahissante.

L'amour conduit parfois à la haine et dans cette relation fille/mère ce paradoxe se décline ici dans une douloureuse réalité.
  • La haine empoisonne l’existence du haineux, bien plus que de la personne haïe.
  • Une fille haïssant sa mère, ne s’aime pas puisque elle rejette cette part d’elle-même, elle n’apprécie pas d’être femme.
  • En général, il y a dans ce rapport un attachement fort à l'image maternelle, une fixation inhibant le développement personnelle.
  • L'identité reste fragile car trop imprégnée du rejet "surtout pas comme elle" 
  • La haine ouvre la porte de la frustration, de la colère
  •  Le chemin de vie risque d'être épineux pour elle-même et son entourage.
  • La haine conduit toujours, du moins tant qu'elle domine, à une forme d'autodestruction, à l'autoflagellation et ancre dans un passé ruminé en récurrence.
  • L'échec accompagne, souvent, la haine qui fait le lit de la haine de soi-même
  • La culpabilité rôde, car paradoxalement il n'est pas dans la nature d'un enfant, la fille  devenue "grande"  de haïr une mère
Comment comprendre ?
En parlant avec la mère, en insistant sur le besoin de savoir ce  qui provoqua son comportement.
      Que vivait la femme à cette époque là ?
      Oui, la femme car une mère reste une femme.
      Quel rôle joua le père ?
      Quelle est l'histoire de la mère, son enfance, éducation etc. ?
Quel fut le poids de la société dans une décision d'abandon ?

La mère doit aussi comprendre pourquoi elle subit cette haine, car malheureusement, certaines filles ne s'expliquent pas, ne  communiquent pas sauf dans le reproche et la colère.

Elle a surement fait quelques erreurs éducatives, jusqu'à quel point ? justifient elles aujourd'hui le conflit ou le silence ?

En dehors des cas cités dans l'article "Fille/mère, quand la relation vire á la haine"
certains comportement des filles sont nébuleux.

Sans un dialogue clair, une communication ouverte, la situation restera bloquée avec de la souffrance des deux cotés.

Précision sur l'abandon : qui n'est pas le fait de laisser son enfant devant une porte.
Une fratrie séparée en cas de divorce, l'un ou l'une au père, l'autre avec la mère provoque ce même sentiment d'abandon, comme une vie en internat, comme l'absence trop fréquente des parents.
Et bien sûr, il y a l'abandon en institution car la mère, seule en général, ne peut pas pour x raisons élevée un enfant.
Ce sentiment d'abandon s'installe sournoisement car l'enfant ne se sent pas entourée, pas aimée, pas intéressante etc...

       Si elle fut violente, dévalorisante, lui demander pourquoi ?
       Où était le père, quel rôle eut-il ?

Pour les autres profils de mère du précédent article sur la relation fille/mère, il sera plus facile de pardonner.
 Ce que l'ado, la jeune fille détestait chez cette mère, la femme l'intégrera en cessant de rejeter une part d'elle-même.

Mon conseil : essayez de comprendre cette femme, votre mère, faites le maximum pour
cerner des faits. 
Éventuellement se mettre à la place de la mère, par empathie, peut aider à comprendre. 

Faites le pour vous, surtout pour vous
en comprenant le sens du "pardon" qui doit vous libérer de la haine  
de tout le monde 
et 
de vous-même,
 qui "avez subi" une éducation, un environnent peut-être désastreux, vous maintenir dans la haine ne fait que vous retenir dans ce passé au lieu de vivre pleinement.

Ce pardon amènera, peut-être, un rapprochement et si tel n'est pas le cas, il doit vous ouvrir les portes du futur, le votre pour, enfin créer un demain dont vous serez la principale interprète.


Le chemin sera, peut-être, long avant de parvenir à cette délivrance.
Se  décoller de cette vieille peau  qu'est la haine demandera des ajustements, suscitera des doutes, mais ce voyage vers vous-même en vaut le coup.
La haine, est, restera une prison mentale sans avenir

!

Aujourd'hui, vous avez le choix d'aimer ou non cette personnalité maternelle.
Vous avez une obligation envers vous-même,
celle de vous "aimer" chaque jour un peu plus et plus encore si vous êtes mère.

Quand le pardon succède à la haine,
la personnalité peut éclore.


Avertissement : cet article est informatif, généraliste et ne peut se substituer à une consultation avec un professionnel


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lundi

C'est la rentrée : voici quelques conseils pour parents et enfants ! Mot clé : no-stress

Mot clé de la rentrée : no-stress ! Pour parents et enfants

Quelques conseils pour y parvenir.

Et voilà le mois de septembre !
La fin des vacances  signe la rentrée scolaire pour les enfants avec souvent de l'agitation côté parental !
Quand les parents sont sereins, et oui cela arrive, les enfants le sont également.



Preuve en est que la meilleure éducation produit, parfois,
l'effet inverse dans certaines situations
C'est peut-être le moment de mettre en place quelques modifications de comportement , pour soutenir en non angoisser votre enfant (de 5 à 18 ans) face à  cette rentrée scolaire/universitaire, car pour certains elle implique un grand changement avec le risque de trop stresser.

Voici donc quelques conseils de bon sens pour vous aider  vous même en premier et dans l'accompagnement de l'enfant en deuxième, 
pour que cette rentrée se fasse dans la bonne humeur !

Si, c'est possible, croyez-le ! Ce n'est ps simple mais faisable
Un rentrée no-stress est à votre portée.

Donnez vous un objectif précis, le but recherché dans une situation précise, vous modifiez votre objectif á chaque situation. 


                              Vous pouvez en parler á votre enfant

Enfants,
 parents 

Stress, contentement, agitation, appréhension etc....
Jongler avec cette palette de sensations met en avant la difficulté à les canaliser, surtout les négatives.

Un enfant reste une éponge émotionnelle durant de longues années, ceci indique que votre "état" mental il s'en imprègne, le ressent et le plus souvent n'ose vous l'exprimer.

Un enfant confiant ne ressent pas le danger partout
Un enfant ayant une bonne estime en lui même sait établir de bonne relation avec les autres etc...

Un enfant vit beaucoup dans l'instant présent, même un ado très centré sur lui-même, ainsi le veut cette tranche d'âge, 
c'est le moment qui prévaut, instantanéité d'un désir, d'un besoin conduit très vite à la frustration et comme l'enfant, l'ado ne la supporte pas...bonjour les conflits.

L'anticipation négative, la dramatisation récurrentes sont des signes d'angoisse chez les parents, et comme je l'écris plus haut, ces angoisses risquent de déteindre sur l'enfant.

Si vous constatez que l'enfant dramatise, s'enferme dans des peurs...
intervenez, parlez-lui !

Attention,
il est normal qu'un enfant, surtout s'il change de système, d'établissement appréhende la nouveauté...doute un peu, s'interroge.

Pour aborder cette rentrée plus sereinement voici deux articles :

Un pour les enfants .... un article que je recommande :
9 conseils pour booster l'estime en soi de votre enfant.

Pensez à ceci :
adulte stressé = enfant stressé !


Déculpabiliser !
 la perfection n'existe pas, déléguez, faites vous aider,
encore plus si vous êtes un parent solo.

Faites confiance à votre enfant,
quel que soit son âge,
laissez le faire des erreurs, il en apprendra plus ainsi que si vous faites tout pour lui,
c'est le moment ou jamais de lâcher le contrôle de tout.
Un enfant à sa propre personnalité, son système de pensée, 
il n'est pas VOUS !

Ces "conseils" sont à mettre en pratique tout au long de l'année.

Bonne rentrée !

Et bien sur le réflexe psy en cabinet
ou par téléphone et Skype si vous habitez ailleurs.


Un psy intervient, également, en conseil
Ne laissez pas le stress s'installer chez un enfant, consultez un psy de votre région, comportementaliste de préférence.

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samedi

La relation fille/mère...quand la mère devient objet de haine !

Je déteste ma mère !"
Relation fille/ Quand la mère devient objet de haine !

                    Propos ferme, définitif et sans appel ? Je n'en suis pas certaine
 Ces mots cachent, le plus souvent, bien autre chose, reflet de l'incompréhension due à des attentes irréalistes.

Qui est ma mère cette femme dans laquelle je ne me reconnais pas ?

La relation fille/mère souvent complexe peut virer la haine. La fille déteste ce personnage de mère car elle veut autre chose... 
 Amour & haine étant complémentaires, les opposés du même bâton, l'une peut-elle se ressentir sans éprouver l'autre ?
  Dans un couple, en l'amour donc, qui n'éprouve un jour ou l'autre cet antagonisme "je l'aime et je le déteste en  même temps "

Revenons à cette mère détestée par sa fille, car un garçon n'aura que très rarement ce genre de ressenti.
Il sera en conflit peut-être, en colère surement, il se vengera parfois sur les autres femmes de cette mère ne lui convenant pas pour X motifs, mais il ne la détestera pas.
Profils de mère en disgrâce !

En suivant les liens vous accédez à des articles sur l'identité qui vous donneront des détails sur la construction de celle-ci

              Aujourd’hui, je n'aborde que la haine de la fille envers sa mère.
Dans un prochain article je proposerai un article sur la relation mère/fille en décryptant
ce que celle-ci peut modifier dans la relation, houleuse, avec sa fille.

Pourquoi une fille détestera autant sa mère ?
  Je souligne au passage que les mères les plus détestées par la fille ne sont pas les pires
Pour définir les diverses raisons de cette haine, je commence par le pire pour aller vers le meilleur, autrement dit, le profil maternel, justifiant, au nom de la fille cette haine et pour finir des profils de mère ne méritant pas la détestation.

Information importante : cet article est généraliste les profils indiqués sont des profils "bruts" sans les nuances de la  personnalité réelle.

Les profils pathologiques :

 la mère violente physiquement, car elles existent ces mères indignes maltraitantes, non aimantes.
   Il appartiendra à la fille de * "pardonner ou non" ce comportement destructeur, castrateur.
   Voici le genre de mère qui vieillissante reviendra vers sa fille pour une prise en charge, car malheureuse
Mon avis, pour se libérer d'une telle enfance, ne pas reproduire, ne pas rejeter sa féminité, la femme l'adulte devra dessiner son propre chemin, définir son identité, regarder devant et vivre. Les blessures resteront, du moins les cicatrices.
*Pardonner s'entent ici dans le sens de faire la paix avec soi-même ce que la haine empêche.
 La jeune femme aura le droit de bannir à jamais cette mère de sa vie sous condition de l'assumer totalement.

Un autre profil ambigu
La mère qui abandonne, je ne parle de l'abandon du nourrisson, mais de celui motivé par  des motifs tels que : rencontre d'un homme, incapacité à élever l'enfant, des problèmes financiers opte en toute conscience pour l'abandon.
Les traces psychologiques d'un tel abandon sont redoutables sur l'enfant -angoisse d'abandon, manque d'estime de soi, difficulté à se situer à trouver sa place.
comme pour le profil précédent, l'enfant devenue adulte comprendra ou non, mettra des mots sur cet abandon.
Mon avis : comment pardonner un abandon ? Il signe l'immaturité, l'égoïsme...pour le pardonner il faut en comprendre les circonstances.

Pour ces deux cas, l'identité se façonnera en fonction de ce qu'est réellement l'enfant, de ses capacités d'endurance, de son instinct de survie donc de son narcissisme, des rencontres, du comportement des adultes, de leur bienveillance. La présence d'un père peut modifier le cours des événements, mais le plus souvent celui-ci est absent, du moins dans ces cas de figure.
A la fille de trouver un modèle féminin pour devenir une femme sans peur d'être comme sa mère.

Il n'y a pas de fatalité, de nombreux enfants démarrant dans la vie avec ces souffrance peuvent devenir de merveilleux adultes, sous condition de ne pas s'enfermer dans une haine destructrice bloquant dans le passé. On ne revient jamais en arrière, on ne peut rien changer de ce qui fut dévastateur

Passons maintenant à des profils plus "normaux" de mère pouvant susciter la haine par rejet de cette image parentale, par incompréhension le plus souvent et par entêtement à vouloir se faire entendre et/ou à s'affirmer comme autre que maman.
Si l'enfant subit son éducation, bonne ou exécrable, adulte il lui appartient de se mettre au clair avec le passé et les images parentales.

La mère grande anxieuse :
celle qui s'inquiète de tout et rien, qui véhicule une notion de danger par des principes de précautions "fais attention à ceci, à cela les gens sont méchants, méfies toi de tout le monde etc.etc."
Sous couvert de protéger l'enfant elle la transforme en un être fragile ayant peur de tout, une enfant qui n'ose pas, est timide à l'excès, une enfant comme elle. 
Les conséquences : un enfant risquant de développer des schémas anxieux et qui se sentira obligée de protéger maman.

L'adolescence apportera son lot de révolte, le désir de se différencier, de se libérer de l'étouffement maternelle, de cette mère négative à laquelle la jeune adulte ne veut surtout pas ressembler.

Encore une mère non modèle, du moins pour sa fille, envers laquelle les sentiments sont contradictoires ; amour, car cette mère sait en donner et haine du négativisme.

Mon avis ; si le stress, l'anxiété font parties de vous, consultez au plus tôt un professionnel.
Là aussi le danger serait de cultiver une culpabilité vis à vis de maman et de la détester pour ce qu'elle est.
Comprenez que votre mère n'est pas toujours consciente de son anxiété et de ce quelle génère autour d'elle comme sentiment d'insécurité, elle aime sincèrement mais mal.

Voyons maintenant les mères toutes puissantes au pouvoir absolu
La mère hyper protectrice : 
la mère poule qui fait pour tout son enfant, mais vraiment tout, qui anticipe pour elle ses moindre désir. La mère qui ne laisse pas de place au père ou qui surinvestit son rôle de mère en compensation d'un manque.
Cette mère rentre dans la catégorie des mères toutes puissantes ayant un pouvoir absolu sur l'enfant, qui se doit d'être comme elle le désir elle et c'est sans appel.
dénie de l'identité de l'enfant, un formatage qui fait souvent dire à ses mères "elle est si sage" la rébellion étant interdite, l'enfant fait profil bas.
A noter que cette mère peut être autoritaire ou douce et manipulatrice

Mon avis :La chance sera pour cette fille de justement rentrer en conflit à l'adolescence pour affirmer son identité. Si elle ne le fait pas elle restera fixer à sa mère, manquant cruellement d'autonomie ou la haïra de ne pas savoir s'en détacher avec risque de reproduire le même schéma.

La mère castratrice :
Rien ne va jamais, quoique l'enfant fasse elle est critiquée, cette mère est plus centrée sur elle que sur l'éducation de sa fille.
Enfant qui ne se sentira jamais à la hauteur, jamais là où elle le devrait, cette mère donne à la fillette  la sensation qu'elle est de trop, pas aimée.
Les conséquences : complexe d'infériorité, sentiment d'incompétence .etc..
L'identification ne peut se faire positivement et peu à peu l'enfant se dévalorisera continuant ce processus à l'âge adulte détestant cette mère qui ne la reconnait pas

 Mon avis : devenue adulte cultivez l'estime de vous-même sans le rechercher obligatoirement dans le regard des autres, ayez vos idées personnelles, acceptez de vous tromper, cherchez des personnes vous valorisant, n'acceptez pas tout, apprenez à recevoir et demander.


La mère victime et souvent laxiste
Car toujours malade, négative, malheureuse en amour.

Rejoint le profil de la mère anxieuse, car elle contraint l'enfant à s'occuper d'elle, la privant ainsi de l'innocence de l'enfance en distillant la culpabilité, elle enferme sa fille dans un rôle trop grand et lourd.
Le plus souvent ce type de mère n'exige rien clairement, parle beaucoup de l'amour qu'elle a pour sa fille, elle laisse l'enfant se débrouiller seule.
Trop centrée sur elle-même, incapable de transmettre des valeurs importantes et/ou de mettre un cadre rassurant.
L'enfant lui reprochera un jour, si elle ose, de lui avoir imposé ses souffrances la prenant à témoin de ses malheurs réels ou supposés.
Le danger face à une  telle mère : la culpabilité par peur de blesser.
Se détacher d'une mère malheureuse reste un défi de taille

Mon avis : votre combat sera de vous détacher de cette mère envahissante qui s'impose de part sa victimisation, qui le plus souvent cache de l'angoisse et une incapacité à se prendre en charge, que vous soyez près d'elle ou au loin.
 Vous devrez apprendre par vous même ce qu'est la vraie vie en positivant et cela je vous le souhaite.

Le dernier profil qui n'est pas dans l'abus de pouvoir.
La mère femme et ambitieuse
Elle sait être aimante  mais souvent absente, la fillette idéalisera cette mère, elle lui reprochera plus tard de n'avoir pas été assez présente.
L'identification est possible, à moins que l'enfant devenue adulte haïsse cette mère trop femme et brillante avec le risque de ne pas se sntir à la hauteur.
Mon avis ; prudence, détester une mère génère toujours un rejet de soi-même, une façon insidieuse de rendre l'autre responsable de tout. Adulte il vous appartient de faire votre chemin, le vôtre tout simplement en vous détachant de cette image parentale qui ne mérite pas la haine.

Je pourrais vous décrire d'autres profils de mère détestée, le plus souvent à tort, par leur fille, mais voici les principaux profils.


Que retenir de cet article ?
La haine c'est l'enfermement, une prison mentale ravageant tout, le repli sur soi, la souffrance empêchant l'évolution, la prise en charge de soi-même.
Quelle soit justifiée ou non, cette haine ne détruit que vous même, l'intéressée : la mère  souffrira aussi, mais rien ne changera de ce qui fut fait...en bien et en mal.
La plus grande majorité des mères font au mieux, en fonction de ce qu'elles sont.
.
Je répète encore une fois " Les mères les plus détestées ne le méritent généralement pas".

 L'individualisation consiste à créer votre parcours personnel, à devenir une entité différente de celle de la mère.
 S'individualiser permet de s'éloigner de cette image primordiale, non physiquement mais psychologiquement...

Cette mère n'est pas celle que vous auriez désirée avoir ?
Peut-être, mais elle est ainsi et n'oubliez pas que derrière la mère il y a la femme, imparfaite comme tout le monde.
Si vous attendez d'elle des comportements irréalistes au regard de sa psychologie, la frustration sera au rendez-vous à chaque rencontre.
Ne pas  aimer sa mère, sauf pour des motifs très particuliers et objectifs (voir les profils pathologiques plus haut) ne vous rendra pas aimable envers vous-même. 
Pensez également qu'une saine discussion, sans agressivité ni reproches ouvre le plus souvent vers une explication rassurante permettant de comprendre.

 À lire : fille/mère quand la relation se teinte du pardon

Vous n'êtes pas obligée d'aimer une mère violente ou abandonnant son enfant. 
Mais, tout dépend des circonstances de l'abandon.

Celles qui abandonnent à la naissance, prudence car  le plus souvent elles sont dans l'incapacité d'élever un enfant.
Dans cette situation, si vous retrouvez cette maman, il importe de comprendre les motifs de cet abandon !
 Celles qui frappent ne sont pas des mères,(pour moi, la  violence sur enfant est impardonnable) votre haine ne la touchera peut-être pas mais bouleversera votre vie tant que cette émotion dominera.
  Mais ici aussi, faire la paix avec vous-même est essentiel pour tracer votre parcours et affiner votre identité.


 Se libérer de ce mélange amour & haine implique de s'accepter !
oui, vous ressemblez un peu à maman - génétique oblige - mais pas totalement car vous avez votre propre personnalité, votre identité, vos différences, à vous d'en prendre conscience pour vous libérer d'une haine inutile.

Avertissement : cet article est informatif, généraliste, il dépeint des profils types, sans nuance, et ne peut en cas cas se substituer à une consultation  avec un professionnel.

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mercredi

Petite fille ou garçon trop sage en quête de reconnaissance. Les interdits de l'enfance

                       Enfant  trop sage en quête de reconnaissance !

Vous connaissez surement des parents parlant de leur enfant en ces termes :
"elle, il est si sage qu'on ne l'entend pas, elle, il se débrouille  seul(e)"

Deux anges qui deviendront ?...

L'enfant "sage" ne pose pas de problème,
 on l'oublie, presque, tant il ne demande rien.

Pourquoi cet enfant est-elle/il si sage ?
Par tempérament ?
Certains enfants préfèrent le calme, privilégiant le jeu solitaire, l'intellect.
Réservé(e) ou timide il/elle n'ose pas toujours, se cache derrière maman ou papa, observateur, contemplatif et curieux(e).
En grandissant, ils s'affirmeront naturellement tout en étant réservés, un peu
Voici donc un cas de figure "normal" d'enfant sage

Mais, d'autres "petites filles ou petits garçons sages" le sont par crainte !
Le "trop" sage cache souvent un problème.

Que recherche un être humain ?
La sécurité, la reconnaissance, la douceur, l'amour !

Or certaines éducations en manquent avec des conséquences sur l'identité de l'enfant.
Un enfant aime ses parents et que ne fera t'il pas pour l'être ?
Mais,
certains parents, pour X raisons, sont incapables de transmettre cet amour rassurant.
les mots ne suffisent pas lorsque l'ambiance familiale reste délétère.

Quel comportement adoptera un enfant ne se sentant pas accepté, vivant dans l'insécurité, sur le qui-vive permanent ?

Il sera sage, exemplairement sage, silencieux, solitaire !

Est-ce un comportement normal ?
Non.
Même l'enfant "normalement sage" 
piquera une crise de temps à autre, exprimera de la colère, dira Non...

L'enfant trop sage reste dans son coin,
il n'ose pas se manifester tant il craint une réaction violente, psychologique ou physique, l'indifférence peut, également, provoquer ce retrait.

La dévalorisation fréquente de ce que fait l'enfant,
une fâcheuse tendance à lui dire qu'il dérange :
"ce n'est pas le moment,
 tu vois bien que maman est trop occupée,
 que veux tu encore,
je n'ai pas le temps de regarder etc, etc."
"tu pourrais faire mieux, ce n'est pas mal, mais.."
ah, ce "mais" sapant tout espoir d'un compliment.
"Tu n'es bon(ne) à rien, ma pauvre fille, mon pauvre garçon..." voici des comportements q'un enfant reçoit comme autant de déni de personnalité. Il, elle aura peur de déranger.

D'autres facteurs  induisant la crainte et le repli sur lui-même de l'enfant :
Les punitions injustes,
 une autorité sans nuance, 
les cris et/ou hurlements trop fréquents,
les disputes violentes des parents,
 l'agressivité de ceux-ci entres-eux et envers l'enfant,
l'interdit d'expression émotionnelle donc de la parole.

Des parents s'occupant essentiellement de leurs besoins personnels,
ceux de l'enfant passant après  lui donneront le sentiment 
"d'être en trop & sans intérêt"

Cet enfant ne saura pas s'aimer, se narcissiser, se donner le droit d'être !

Une père ou une mère castrateur(rice)  projettera sur un enfant des interdits insensés.
Un enfant non "accepté" qui "n'a pas sa place" au sein de la famille le ressent de plus en plus en grandissant.
Un risque :
 l'explosion à l'adolescence pouvant le conduire sur des chemins périlleux pour lui,
mais qui lui permettra de s'affirmer, d'exister !

Ou,
 il/elle restera l'enfant trop sage avec le risque de ne jamais dépasser les interdits, de rêver sa vie au lieu de la vivre...

Selon son tempérament, son intelligence, ses capacités il s'enferma dans le jeu, la lecture, le sport, s'investira à l'école en étant un bon élève.

Cet enfant là ne demandera jamais rien cultivant une fausse autonomie
- je ne demande rien, je n'accepte pas de recevoir-
-il/elle voudra être fort(e), solide, infaillible-

Un danger : l'isolement et la méfiance de l'autre.

Les interdits, l'injustice procure une peur de l'inconnu puisque il est complexe de cerner ses propres limites, de se situer au niveau de ses attentes - sont-elles ou non réalistes ?-
Jusqu'où s'engager sans se mettre en danger psychologiquement ?
Comment ne pas mettre la barre trop haut quand on ignore ses propres capacités ?

Voilà quelques écueils que rencontrera l'adulte avec en toile de fond ce sentiment diffus et souvent inconscient d'insécurité.

Un défi parmi d'autre, accepter l'échec pour rebondir et ne pas reproduire.

En amour !
Tout est possible.
  • Amour réparateur dopant la confiance en soi.
  • Amour dévastateur talonné par le crainte/angoisse de l'abandon
  • Tyrannie familiale pour s'imposer quelque part.
  • Recherche éperdue de reconnaissance sociale et/ou personnelle.
  • Pour certain(e) la réussite sera professionnelle ou sociale ou personnelle.

Attention à ne pas sombrer dans une quête inassouvie de perfection !

La reconnaissance source d'épanouissement peut étayer la personnalité, sous condition qu'elle ne vire pas à l'obsession !

Une telle personnalité peut se "narcissiser" à outrance,
 inhibant émotions, ressentis et empathie,
 surtout quand l'enfance fut stigmatiser par la violence physique

Une part des peurs infantiles subsistent dans la personnalité adulte, d'où ce 
"besoin" de
"rassurance" & de "reconnaissance"
 permanente, de doute sur l'amour reçu, tant
la crainte de "l'abandon" re-surgit parfois.

La dépendance pathologique affective peut-être une conséquence d'une telle enfance !

Restez confiant(e),
 une enfance carencée en amour n'indique pas un échec de vie, elle peut insuffler une force/énergie constructrice et créatrice 

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Avertissement :
 cet article est informatif et généraliste, il ne peut se substituer à une consultation avec un professionnel